jeudi 21 février 2013

Asgeir SIGURVINSSON

Ásgeir « Sigi » Sigurvinsson (né le 8 mai 1955 aux îles Vestmann), est un entraîneur et ancien joueur de football islandais.

Un des premiers footballeurs islandais à avoir joué à l'étranger, Sigurvinsson a joué en Belgique au Standard de Liège à partir de 1973, où, après huit saisons, il gagne son premier trophée majeur en 1981, la coupe de Belgique. Toujours avec le Standard il y joua 317 matches pour un total de 76 buts, 250 matchs en championnat, 26 en coupe de Belgique, 13 en ligue et 28 en coupe d'Europe pour un total 27 buts en championnat, 8 en coupe de Belgique, 3 en ligue et 8 en coupe d'Europe
Il quitte le club belge pour le Bayern de Munich, mais pour une période de seulement 1 saison.
Il rejoint le VfB Stuttgart et va y rester pendant 8 saisons, sa plus grande performance étant le titre de champion d'Allemagne en 1984.
Il prend sa retraite en 1990, et va prendre le poste d'entraineur du Fram Reykjavik entre avril et novembre 1993.
Sigurvinsson, qui a eu 45 selections en équipe d'Islande, a ensuite été directeur technique national auprès de la Fédération d'Islande de football, puis sélectionneur national entre 2003 et 2005.



Ásgeir Sigurvinsson, l'ancien joueur du Standard de Liège, du Bayern et de Stuttgart, a été élu joueur islandais de tous les temps dans un sondage organisé par l'Association de football d'Islande et une chaîne de télévision.

Dans un sondage organisé par l'Association de football d'Islande et une chaîne de télévision, Sigurvinsson, 45 sélections entre 1972 et 1989, a devancé les neuf autres légendes du football islandais qui avaient été présélectionnées : Albert Gudmundsson, Pétur Pétursson, Eidur Gudjohnsen, le père de ce dernier Arnór Gudjohnsen, Rúnar Kristinsson, Gudni Bergsson, Ríkhardur Jónsson, Atli Edvaldsson et Sigurdur Jónsson.

Une carrière pleine de succès
Né sur les Iles Vestmanna, un bastion de la pêche de 4 000 habitants, situé sur la côte sud du pays, Sigurvinsson a joué pour l'équipe locale de l'ÍBV Vestmanna. En 1972, à l'âge de 17 ans, il devient le plus jeune joueur à être sélectionné en équipe d'Islande. L'année suivante, il rejoint le Standard avec celui il joua 317 matchs, 250 en championnat, 26 en coupe de Belgique, 13 en coupe de la ligue et 28 en coupe d'Europe pour un total de 76 buts toutes compétions confodus après avoir remporté la Coupe de Belgique en 1980/81, il signe au Bayern. Une saison plus tard, il s'engage avec Stuttgart et remporte le titre de champion 1983/84 avant de disputer la finale de la Coupe UEFA 1988/89. Sigurvinsson prend sa retraite en 1990. Il est élu sportif islandais de l'année en 1974 et en 1984. Sigurvinsson a été désigné Meilleur joueur islandais à l'occasion du 50e anniversaire de l'UEFA en 2004.

Fierté
"Je suis fier d'avoir été choisi. Tout le monde aurait pu gagner, et je savais que j'avais une chance comme les autres. Beaucoup de gens dans le monde m'ont dit que c'était étonnant de voir un si petit pays produire autant de bon joueurs qui ont joué dans le meilleurs clubs d'Europe."

Parcours professionel:

1972 - 1973 : ÍBV Vestmannaeyjar, Islande ?match (?but)
1973 - 1981 : Standard de Liège, Belgique 317 matchs (76buts)
1981 - 1982 : Bayern Munich, Allemagne 17 matchs (1but)
1982 - 1990 : VfB Stuttgart, Allemagne 211 matchs (39 buts)


Équipe nationale d'Islande
1972-1989 : 45 matchs (5buts)

Palmarès :

Vainqueur de la Coupe de Belgique avec Liège en 1981.
Champion d'Allemagne avec le VfB Stuttgart en 1984.

Coupe d'Europe
60 matchs et 12 buts.

Carrière d'entraineur:

1993 entre avril et novembre : Islande Fram Reykjavík
2003-2005 : Islande Islande



















Extrait Sudpresse du 11/09/2018


Sigurvinsson: «Le succès du football islandais est un miracle»
Icône du Standard dans les années 70, Asgeir Sigurvinsson s’est confié avant le match Islande-Belgique. L’ancien ailier, désigné en 2003 comme le plus grand joueur islandais de tous les temps, est particulièrement enthousiaste concernant son équipe nationale, dotée, comme les Diables rouges, d’une génération dorée.
Cet homme est une légende. Un monument du football belge auquel les petits garçons qui ont grandi dans les années 70 doivent en grande partie leurs premiers émois de passionnés du ballon rond. Robby Rensenbrink côté mauve, Asgeir Sigurvinsson à l’exact opposé sur la pelouse dans les rangs des Rouches, éclaboussaient tous deux de leur classe l’un des deux matches de l’année entre Anderlecht et le Standard. Pas de foot business, pas d’appellation d’origine frauduleusement importée : le Clasico était avant tout un Anderlecht-Standard (ou inversement) qui se gagnait au mollet le dimanche après-midi et se rejouait à la baston dès le lendemain dans les cours d’école.
Sigur assis là devant vous, dans sa ville d’adoption de Reykjavik (il est en réalité originaire de la petite île de Westmann au sud-ouest du pays), c’est un inévitable parfum de nostalgie qui vous remonte au nez et vous prend à la gorge. Une piqûre de rappel qui réduit la fracture entre les grands idéaux du sport pour le sport et la réalité du foot où, aujourd’hui, certaines stars allument les barbecues de leurs fêtes avec des billets de 500 euros.
Sigur, dans son élément, c’est aussi cette indescriptible odeur de soufre propre à ce pays d’Europe géolocalisé le plus à l’ouest du Vieux Continent, né de pulsions volcaniques incontrôlées sous les eaux glacées de l’Atlantique nord. Un climat hostile, balayé par les vents venus du Groenland et neigeux sept à huit mois sur douze, où se forge le caractère des footballeurs dès le plus jeune âge. Un pays de cendres, de légendes et de mystère où les valeurs humaines, comme l’égalité et la solidarité entre les 335.000 habitants de l’île, constituent tout sauf un vain mot.
En deux longues heures d’une écoute presque religieuse devant autant de sagesse et d’humilité, l’ancienne icône du Standard des seventies, intronisé en 2003 comme le plus grand joueur islandais de tous les temps, a bouclé un triple tour en notre compagnie : le tour du propriétaire, le tour de ses souvenirs personnels qui le rattachent à la Belgique comme à d’anciennes amours pour lesquelles on garde une infinie tendresse et, enfin, le tour de ce foot islandais, sorte d’exception sportive mondiale. Pour ne pas dire de miracle permanent, comme il aime à le dire.
Asgeir Sigurvinsson, vous avez totalement disparu des écrans radar en Belgique. L’Islande ne serait-elle pas cartographiée ou hors de toute zone d’émissions des ondes ?
(Il éclate de rire). Vous êtes arrivé jusque chez moi sans braver des tempêtes ni emprunter un brise-glace, non ? Si je ne suis pas vu, ça ne veut pas dire que je ne vois pas. Il y a trois mois, j’étais revenu en Belgique pour la première fois depuis trois ans afin d’assister à Standard-Bruges en famille. J’y ai rencontré avec un énorme plaisir de grands anciens qui, pour certains, ont plus de cheveux gris que moi, ai-je pu constater.
Avez-vous reconnu Sclessin ?
Le stade a bien changé depuis mon époque mais il ne s’oublie pas. Il reste gravé là et là ! (Il montre sa tempe et se frappe la poitrine). J’y ai laissé une partie de moi-même avec des souvenirs impérissables. Comme, vous le rappeliez, des matches à couteaux tirés contre le grand Anderlecht qui gagnait des Coupes d’Europe à l’époque ! La moitié de l’équipe nationale des Pays-Bas y jouait, avait-on coutume de dire. Je me souviens d’une victoire à Sclessin dans 20 centimètres de boue, où j’avais marqué l’unique but du match. Je dois encore avoir la photo quelque part à la maison, avec Gilbert Van Binst et Arie Haan qui baissaient la tête et moi qui exultaient. En fait, j’étais déjà revenu au Standard à de nombreuses reprises puisque je n’ai quitté la région de Stuttgart qu’en 1997, sept ans après ma fin de carrière au VfB. J’y ai ouvert un commerce de boissons en gros avec ma femme. Avant de rentrer au pays. J’ai donc eu la possibilité de garder le contact, notamment avec la fille d’un monsieur qui m’a énormément aidé à mes débuts. J’avais 18 ans et je venais d’être repéré à un tournoi U18 en Italie par le sélectionneur belge Raymond Goethals, qui en avait parlé à Roger Petit. Le transfert s’était réalisé avec le petit club où j’avais été formé, à Westmann. À raison de 800.000 FB à l’époque, ce qui, vu d’ici, constituait déjà une très grosse somme pour un footballeur islandais inconnu. Et amateur de surcroît ! A part quelques clubs scandinaves de temps à autre, personne ne remontait jusqu’à nos latitudes pour des missions de scouting. À l’époque, pas d’Académie Louis-Dreyfus. Je logeais seul dans un studio du centre de Liège. Une fois toutes les deux semaines, je me rendais aux Guillemins pour me rendre au seul bureau de poste qui avait la connexion internationale pour l‘Islande. Je donnais le numéro au préposé au guichet et je patientais parfois près de deux heures pour obtenir la ligne et parler à mes parents. C’est inouï de raconter un truc pareil de nos jours, n’est-ce pas ? Puis, au fil des saisons et de l’importance que j’avais prise au Standard, j’ai pu émigrer du studio à un appartement, puis d’un appartement à une maison près du Sart-Tilman. Une montée en grade, en quelque sorte. Ce qui, pour ceux qui connaissaient la pingrerie de Roger Petit, vaut une décoration de guerre. Il était intraitable en affaires. Lors de mon transfert au Bayern après la victoire en Coupe de Belgique contre Lokeren (4-0), le Standard avait non seulement palpé 25 millions (650.000 euros, une somme énorme à l’époque selon les critères belges), mais il avait encore réussi à rogner ma prime à la signature en partie rétrocédée à son club. Il était incroyable ! Personne ne lui a jamais dérobé le moindre centime, celui-là !
À l’issue de votre carrière, compte tenu de votre aura au pays, vous auriez pu briguer une carrière d’entraîneur. Et pourquoi pas en Belgique ou en Bundesliga. Pour quelle raison ne pas avoir tenté le coup ?
J’avais mes affaires à faire tourner, nous avions choisi de laisser les enfants achever leur scolarité en Allemagne et puis, je ne voulais pas de ce stress négatif d’un métier de fous. J’ai accepté deux missions de dépannage pour aider un ami à Fram Reykjavik et le président de la Fédération islandais en dépannant pendant deux ans à la tête de la sélection, mais ce n’était pas pour moi. On est passé à un point de l’Euro 2004, mais bon, voilà…
Quel regard portez-vous sur l’équipe nationale islandaise actuelle ? Et surtout, où cette incroyable success story puise-t-elle ses racines ?
Au début des années 2000, les footballeurs islandais faisaient environs 7 mois de musculation dans des salles de fitness et disputaient un championnat de 5 mois, de mai à la fin septembre. La politique sportive du pays a été revue, notamment au niveau des municipalités. Des terrains ont pu être chauffés grâce à la géothermie et d’immenses dômes avec des surfaces synthétiques de diverses dimensions ont fleuri un peu partout. Rien que dans la capitale, il y en a plus d’une dizaine. Un paramètre qui a tout bouleversé tout comme l’envoi systématique de nos entraîneurs vers l’Angleterre, qui en sont revenus avec des diplômes UEFA A et B. Savez-vous que le pays compte le plus de coaches qualifiés au nombre d’habitants ? Un pour 500 personnes, contre 1 pour 10.000 au Royaume-Uni. C’est énorme ! Et puis, il y a eu l’émergence de la génération spontanée : Bjarnason, Gislason, Gunnarsson, Finnbogason, Sigurdsson, etc. Des gamins vice-champions d’Europe -18 ans il y a quelques années et qu’Eyjolfur Sverrisson, un ancien joueur de Stuttgart, a cocoonés. Il en a fait une vraie équipe, soudée, transmise à Lars Lagerback qui a apporté toute son expérience acquise à la tête de la sélection suédoise.
La mécanique s’est-elle enclenchée pour de bon ?
Je ne pense pas, non. Il faut regarder la réalité en face. La génération actuelle a atteint son apogée avec deux qualifications successives à l’Euro 2016 puis à la Coupe du monde 2018. Je lui souhaite d’en disputer deux autres, mais avec 335.000 habitants, l’Islande est moins peuplée que le Luxembourg. Quand il y a 15.000 supporters dans des tribunes et que 99 % de la population est devant sa télé, on peut considérer que tout le reste du pays est sur la pelouse, comme l’a dit le commentateur vedette de notre chaîne de télé nationale, à l’Euro 2016.
Ce à quoi nous assistons tient donc du miracle.
Oui, du miracle. Un miracle permanent. Qui tiendra ce qu’il tiendra. Les transferts des 40 ou 50 meilleurs joueurs islandais font gonfler les caisses et cela profite à la formation. La Belgique le sait : avec ses 11 millions d’habitants, c’est déjà extrêmement difficile de maintenir des résultats sur le passage entre deux décennies. Mais ici, c’est encore autre chose. On est en Islande… Pour ce qui est de la Belgique, avant que vous ne me posiez la question, je me fais moins de soucis. La génération actuelle vient de passer du cap de la promesse éternelle à celle de la confirmation. Sur Internet, j’ai lu vos craintes d’assister à un départ massif à la retraite après la Russie. D’abord rien de tel ne s’est produit et puis, même si cela arrivait après l’Euro 2020, l’ossature restera : Hazard, Lukaku, De Bruyne ou Courtois sont loin d’avoir 30 ans, tout de même !
Les Diables débarquent ce lundi sur le sol islandais dans un contexte pour le moins inattendu après le 6-0 encaissé en Suisse par vos compatriotes. Un changement de donne pour le match de ce mardi ?
Je ne pense pas. L’Islande gagne des matches qu’elle ne gagnait pas il y a encore cinq ans, mais elle ne se découvre jamais. On a quitté l’image de l’amateurisme et du Viking qui n’avait que sa vaillance à opposer à des professionnels ultra préparés, mais l’on reste dans un football d’organisation, d’impact et de reconversion. Même en évitant la raclée de l’autre jour face à la Nati, notre sélection aurait avant tout pensé à fermer la porte face à la Belgique. Les Diables avaient déjà un statut avant leur 3e place au Mondial. Imaginez maintenant…





















2018 Sigi - Graf - Gerets






















1975 Asgeir Sigurvinsson-Dimitri Davidovic(Lierse)

26/11/1978 Standard - Beringen 0-0
























1979 Sigurvinsson-?-Waseige

04/03/1979 Standard - Anderlecht 1-0 but de Sigurvinsson















































Riedl-Gerets-Sigurvinsson-Graf-Plessers-Denier-Kostedde-Poel-DeMatos-Garot-Preud'homme

1978-1979

Debouts de g à d  Renquin-Riedl-Denier-Garot-Preud'homme
Accroupis de g à d  Wellens-Gerets-De Matos-Labarbe-Sigurvinsson-Graf

Coupe de Belgique 1981


































1980

Debout de G à D : Graf-Daerden-Edstrom-Plessers-Preud'homme
Accroupis de G à D : Gerets-Renquin-Sigurvinsson-Vandersmissen-Voordeckers-Tahamata

Sigurvisson-Labarbe

Asgeir Sigurvinsson - Christian Labarbe lors de Standard-Westerlo 1-2 du 17/10/2015 et par cette défaite le Standard devient dernier au classement




























Sigurvinsson-Bourguignont(soigneur)-Edstroem-Dr Maréchal

1977-1978

1978-1979

1980-1981























1978-79

De g à d : Helmut Graf, Willy Welles, Asgeir Sigurvinsson, Erwin Kostedde de retour au Standard et 1er entrainement, Eric Gerets, Robert Waseige, Alfred Riedl

















































1973-74

Debouts de g à d  Dewalque, Bukal, Gerets, Labarbe, Dolmans, Piot
Accroupis de g à d  Henrotay, Sigurvinsson, Van Moer, Lambrichts, Rora

Saison 1977-1978 Standard - Winterslag : 7-0

Debout de g à d : Eric Gerets , Alfred Riedl , Philippe Garot , Harald Nickel , Mathy Billen, Michel Preudhomme
Accroupis de g à d : André Gorez , Asgeir Sigurvinsson ,Christian Labarbe, Theo Poel, Helmut Graf

Saison 1976-1977






















Christian Labarbe-André Gorez-Helmut Graf-supporter créateur -Philippe Garot-Asgeir Sigurvinsson

Record du monde de la plus grande écharpe de supporters de club de football.
Elle a 7 m de long et a été mise en vente au cours du match Standard-Anderlecht 1-1  du 21/11/1976

09-04-1978 Sigur lors de Standard-Beringen 5-0































Composition du match:
Michel Preud’homme, Eric Gerets (Gérard Plessers 72’), Mathy Billen, Philippe Garot, Michel Renquin, Christian Labarbe (Armand Thaeter 72’), Helmut Graf, André Gorez, Asgeir Sigurvinsson, Alfred Riedl, Harald Nickel (Réserve: Jean-Paul Crucifix)
Buteurs: Harald Nickel 23’ 86’, Christian Labarbe 27’, Alfred Riedl 44’, André Gorez 60’
Arbitre: Roger Verhaeghe 15.000 supporters
Theo Poel était suspendu pour ce match

Sigur (VFB Stuggart)



















1974 Asgeir Sigurvinsson (Standard)-Walter Meeuws (Beerschot)


1978-79


Debouts de g à d :Riedl, Garot, Denier,Kostedde, Moreau, Piot, Waseige, Preud'homme, Crucifix, Vandersmissen
Accroupis de g à d : Gerets, Renquin, Wellens, Sigurvinsson, Poel, Labarbe


Claude Dardenne, Christian Labarbe, Asgeir Sigurvinsson

19/09/1976 Fc Liège - Standard 0-1 (but  Garot) Sigurvisson-Waseige en fond Philippe Garot 

1978-79


Debouts de g à d : Crucifix-Sigurvinsson-Beckers-Wellens-Waseige-Denier-Plessers-De Waleffe-Preud'homme
Accroupis de g à d : Gerets-Labarbe-Garot-Frenay-Renquin-Poel-Maréchal-Graf

12-10-1975 Racing Malines-Standard 0-3























28/11/2015 Christian Piot, Gilbert Bodart, Guy Vandersmissen, Asgeir Sigurvinsson
























1979































07-09-1980 Fc Bruges - Standard 1-7

Sigur-Poel (coup de sifflet final)

Plessers-Sigur





Sigur, Vandersmissen, Voordeckers 



Plessers, Sigur, Tahamata

1979 Ernst Happel - Asgeir Sigurvinsson