Jacques Beurlet dit Jacky Beurlet est un ancien footballeur
belge, né le 21 décembre 1944 à Marche-en-Famenne (Belgique), décédé le 26 septembre 2020.
Biographie:
Il a fait toute sa carrière professionnelle comme arrière
latéral droit au Standard de Liège où il a joué 359 matchs dont 269 en championnat, 38 en coupe de
Belgique, 9 en coupe de le Ligue, 43 en coupe d’Europe pour un total de 12 buts
dont 10 en championnat, 2 en coupe de Belgique, 0 en coupe de la Ligue, 0 en
coupe d’Europe et
remporté 4 titres de Champion de Belgique.
Il a joué 3 fois avec les Diables Rouges et a été
présélectionné pour la Coupe du monde en 1970.
Parcours professionnel :
1961-1974 Standard
de Liège 359 Match (12 Buts)
1974-1975 Union
St-Gilloise ? (?)
International de 1972 à 1973 (3 sélections et 1 but marqué)
Présélectionné à la Coupe du Monde 1970 (ne joue pas)
Palmarès :
Champion de Belgique en 1963, 1969, 1970 et 1971 avec le
Standard de Liège
Vice-Champion de Belgique en 1962, 1965 et 1973 avec le
Standard de Liège
Vainqueur de la Coupe de Belgique en 1966 et 1967 avec le
Standard de Liège
Finaliste de la Coupe de Belgique en 1965, 1972 et 1973 avec
le Standard de Liège
Hommage à Jacky lors du match Standard - Zulte Waregem 2-2 du 27/10/2020
06/11/1965 amical Standard - Inter Milan 2-3
Beurlet, Raskin, Dignef et le sud américain de l'Inter Jaïr
16/09/1962 Berchem Sp-Standard 1-0 Jacky Beurlet face au défenseur Berchemois Marcel Vets
1963-64 Standard- Daring 16 février 1964
Debout de g à d : Joseph Vliers-Jean Nicolay-Bernd
Patzke-Lucien Spronck-François Gentilli-Henri Nottet
Accroupis de g à d : Aimé Ghislain-Istvan Sztani-Roger
Claessen-Jacky Beurlet-Marcel Paeschen
03/04/1966 Standard - St Trond 1-1
Nicolay devant Koens (buteur de St Trond avec Semmeling (buteur aussi) et Beurlet
1968-1969
Debout de g à d : Dany Blaise, Nico Dewalque, Louis Pilot, Jacky Beurlet, Jean Thyssen, Jean Nicolay
Accroupis de g à d : Léon Semmeling, Wilfried Van Moer, Erwin Kostedde, Henri Depireux, Antal Nagy.
Accroupis de g à d : Léon Semmeling, Wilfried Van Moer, Erwin Kostedde, Henri Depireux, Antal Nagy.
Debouts de g à d : Beurlet-Dewalque-Jeck-Pilot-J.Nicolay-Thissen
Accroupis d g à d : Semmeling-Depireux-Kostedde-Galic-NagyDebouts de g à d : Dewalque, Pilot, Beurlet, Jeck, Blaise, Mathy, Piot, Thissen, Hauss.
Accroupis de g à d : Semmeling, Cvetler, Takac, Denis, Depireux, Van Moer, Galic, Kuffer
Champion 1969-70
De g à d : Semmeling-Pilot-Jeck-Thissen-Denis-Galic et Beurlet
Jacky Beurlet-Roger Claessens
11/08/1970 Ajax-Standard 1-2 (buts Kostedde, Cvetler)
Jacky Beurlet - Johan Neeskens
JPO 2011
Jacky Beurlet , ? , Maurice Bolsée , Paul Bonga Bonga , Adelin Delunardo , Henri Depireux , ?
Debouts de g à d :Dewalque, Jeck, Pilot, Beurlet, Thissen, j. Nicolay.
Accroupis de g à d : Semmeling (cap.), Van Moer, Kostedde, Depireux, Nagy.
1965-1966
Debouts de g à d : Vliers-Raskin-Beurlet Van Den Bergh-Spronk-Nicolay
Accroupis de g à d : Semmeling-Paeschen-Wegria-Naumovic-Storme
Jacky Beurlet et la maman d'Eric Spronk le jour des funérailles de Jean Nicolay le 22/08/2014
1972
16-02-1970 Charleroi Standard 2-4 (buts de Van Moer, Pilot, Galic, Takac)
Beurlet, Jeck, Van Moer, Piot et Georget Bertoncello(Charleroi)
1966
20-03-1968
La défense Thyssen-Nicolay-Jeck-Beurlet qui joua le test match Milan AC-Standard 2-0
Jacky Beurlet le 8 novembre 1970 au Stade Fallon avant la rencontre Racing-White - Standard 1-1.
Jacky Beurlet son épouse Danièle avec l' affiche du match du 3 décembre 1969 Réal Madrid - Standard, victoire du Standard 2-3
JACKY BEURLET : UN ARDENNAIS ARDENT AU CŒUR D’UNE CITÉ TOUT
AUSSI ARDENTE…
Avant de commencer à développer le contenu de notre entretien de
ce jour et, par la même occasion, retourner au cœur des souvenirs de notre
invité, je voudrais remercier chaleureusement Danielle et Jacky pour leur
cordial et amical accueil. C’était la première fois que nous nous rencontrions,
je me suis une nouvelle fois fait de nouveaux amis. Et pour conquérir le cœur
des Ardennais, il faut se lever tôt voire ne pas aller se coucher… Ce n’est pas
à une mais bien à deux interviews que j’ai eu droit, tant Danielle et Jacky ont
partagé leurs souvenirs, leurs anecdotes et les bons moments passés avec les
copains du Standard et ailleurs. En voiture Simone, et en avant pour de nouvelles
aventures au cœur de l’Ardenne, de leur Famenne natale…
EN PLEINE OFFENSIVE VON RUNDSTEDT… JACKY POINTAIT LE BOUT DU
NEZ…
Un petit peu d'histoire. Le 16 décembre 1944, malgré l’avis
négatif du « Generalfeldmarschall von Rundstedt » qui estimait cette opération
trop ambitieuse, les Allemands lançaient la célèbre offensive des Ardennes. Du
moins c’est comme cela que notre histoire l’appelle, car pour les Allemands
c’était l’opération « Wacht am Rhein », tandis que pour les Anglais ça restera
« The Battle of the Bulge », la Bataille du saillant, prenant en considération
la forme de « coin » que la ligne de front avait prise lorsque la pénétration
allemande fut arrêtée. Du Nord au Sud, tout l’Est de notre pays fut mis à feu
et à sang…
Qu’à cela ne tienne, notre Jacky insouciant pointa le bout du nez le jeudi 21 décembre 1944, un joli de cadeau de Noël, si l’on peut dire, pour papa Jules et maman Antoinette.
« Je suis né dans la cave de la maison juste ici en face nous dit Jacky. C’était la maison du Cantonnier, tandis qu’ici, nous habitons dans la maison de mes grands-parents. Quelques heures après ma naissance, nous sommes revenus dans la cave ici en-dessous. Nous étions en pleine offensive des Ardennes, les avions passaient au-dessus de nos têtes et les bombes pleuvaient comme des flocons en pleine tempête de neige. Danielle et moi, nous sommes d’ailleurs du même âge à quelques mois près. C’est exact sourit Danielle, moi je suis née dans le village de Marenne, à quelques kilomètres d’ici ». Une jolie petite fille pour papa Edgard et maman Nelly ».
Qu’à cela ne tienne, notre Jacky insouciant pointa le bout du nez le jeudi 21 décembre 1944, un joli de cadeau de Noël, si l’on peut dire, pour papa Jules et maman Antoinette.
« Je suis né dans la cave de la maison juste ici en face nous dit Jacky. C’était la maison du Cantonnier, tandis qu’ici, nous habitons dans la maison de mes grands-parents. Quelques heures après ma naissance, nous sommes revenus dans la cave ici en-dessous. Nous étions en pleine offensive des Ardennes, les avions passaient au-dessus de nos têtes et les bombes pleuvaient comme des flocons en pleine tempête de neige. Danielle et moi, nous sommes d’ailleurs du même âge à quelques mois près. C’est exact sourit Danielle, moi je suis née dans le village de Marenne, à quelques kilomètres d’ici ». Une jolie petite fille pour papa Edgard et maman Nelly ».
L’ECOLIÈRE MODELE ET LES GAMINS DE MERDE…
La bataille des Ardennes se termina fin janvier 1945 après le
refoulement des Allemands au-delà de leur ligne de départ. La vie reprit tant
bien que mal son cours. En plus de panser les plaies, il fallait commencer à
reconstruire !
« C’est bien vrai acquiesce Danielle, car notre village a été attaqué et brûlé par deux fois. Les Allemands sont venus une première fois en Septembre 1944 et ils avaient promis de revenir… Et ils sont revenus ! Savez-vous que la Bataille de Verdenne a fait plus de 2.500 morts. Verdenne est un petit village de la Commune de Marenne. ».
Quelques années plus tard, Jacky et Danielle allaient à l’école chacun dans leurs villages respectifs. Au fait comment se sont-ils connus ?
« Il faut savoir que dès le départ, nous nous connaissions un peu. Nos parents se voyaient régulièrement, d’autant que mon papa était conseiller communal. Et puis Jacky passait souvent devant la maison à vélo avec ses petits copains… Ben oui poursuit Jacky, nous allions ramasser les cartouches, les grenades, tout ce qui trainait. Avec le recul, on se rend compte que c’était quand même dangereux ! Et oui soupire Danielle, c’était une bande de petits gamins de merde… ». Sourires aux éclats…
« C’est bien vrai acquiesce Danielle, car notre village a été attaqué et brûlé par deux fois. Les Allemands sont venus une première fois en Septembre 1944 et ils avaient promis de revenir… Et ils sont revenus ! Savez-vous que la Bataille de Verdenne a fait plus de 2.500 morts. Verdenne est un petit village de la Commune de Marenne. ».
Quelques années plus tard, Jacky et Danielle allaient à l’école chacun dans leurs villages respectifs. Au fait comment se sont-ils connus ?
« Il faut savoir que dès le départ, nous nous connaissions un peu. Nos parents se voyaient régulièrement, d’autant que mon papa était conseiller communal. Et puis Jacky passait souvent devant la maison à vélo avec ses petits copains… Ben oui poursuit Jacky, nous allions ramasser les cartouches, les grenades, tout ce qui trainait. Avec le recul, on se rend compte que c’était quand même dangereux ! Et oui soupire Danielle, c’était une bande de petits gamins de merde… ». Sourires aux éclats…
SES PREMIERS DEBUTS A MARCHE-EN-FAMENNE PUIS RAPIDEMENT
DIRECTION SCLESSIN
Comme tous les jeunes de sa génération, Jacky dut attendre ses
12 ans pour signer sa première carte d’affiliation. « Effectivement précise
Jacky, J’ai signé ma première carte d’affiliation ici à Marche-en-Famenne.
C’était d’ailleurs un ancien de Tilleur qui entrainait, Théo Kumur. Vous savez
notre région a été fréquentée par assez bien de joueurs liégeois. Robert Xhaard
est venu à Marche, Marcel Paeschen a entrainé Nassogne, Jean Nicolay a entrainé
Marloye et Bernisart, avec son fils entraineur des gardiens. Mais Jean était
avant tout un grand amoureux de la pêche, il sillonnait nos rivières pour y
taquiner la truite. Vers l’âge de 14 ans, 4 joueurs de Marche, dont moi, nous
sommes allés passer des tests au Standard. Tests concluants, en route pour
Sclessin en bords de Meuse. J’ai joué en scolaires et en juniors avec Jean
Thissen, Nico Dewalque, Léon Jeck,… Maurice Grisard et Jules Fabry étaient les
entraineurs et Monsieur Baiwir notre délégué. Nous nous entrainions le soir,
comme la première. Ma première saison en première, j’avais 20 ans et c’est
cette année-là que le Standard s’est tourné vers le semi-professionnalisme.
Roger Petit est venu dans le vestiaire et nous a dit : {Messieurs, demain
entrainement à 15h00 !}. Or, nombreux d’entre nous travaillaient et petit à
petit, des joueurs nous ont quitté préférant garder leur boulot. Je pense entre
autres ici à De Lunardo, Jef Vliers, Henri Thellin, Denis Houf (parti au RFC Liégeois),
Maurice Bolsée, qui avait un commerce de cordonnerie. ».
AVEC LE SERVICE MILITAIRE, ON A PERDU 15 MOIS ET DE L’ARGENT…
« Le service militaire a fait beaucoup de tort observe Jacky.
D’autant qu’à cette époque on y faisait 15 mois de service. Je jouais en
Juniors et j’ai joué 28 matchs sur les 30, les 2 que j’ai loupé, j’étais puni à
la caserne ! L’Officier de garde a cherché après moi et il ne m’a jamais
trouvé, j’étais dans la salle de gymnastique, je faisais du sport seul… J’ai
quand même pris 2 week-ends dans les gencives… J’ai fait mon service au 4ème
Génie à Amay et nous avions 13 francs belges par jour de solde… Heureusement,
l’argent que nous recevions au Standard, ils le mettaient sur un carnet
d’épargne à la Banque Nagelmackers à Liège (la Banque du Standard…).
Et oui à cette époque la majorité était à 21 ans. C’est comme ça que j’ai pu m’acheter une petite voiture. Oh rien de bien grand, d’ailleurs en hiver il fallait même régulièrement la pousser pour la faire démarrer… J’ai aussi eu l’occasion de jouer avec l’équipe nationale militaire, j’étais d’ailleurs le Capitaine. Avec des matchs internationaux pour le Challenge « Kentish » et le C.I.S.M (Conseil International du Sport Militaire). Nous étions dans les années 1963-1964, souvenirs… ».
Et oui à cette époque la majorité était à 21 ans. C’est comme ça que j’ai pu m’acheter une petite voiture. Oh rien de bien grand, d’ailleurs en hiver il fallait même régulièrement la pousser pour la faire démarrer… J’ai aussi eu l’occasion de jouer avec l’équipe nationale militaire, j’étais d’ailleurs le Capitaine. Avec des matchs internationaux pour le Challenge « Kentish » et le C.I.S.M (Conseil International du Sport Militaire). Nous étions dans les années 1963-1964, souvenirs… ».
MICHEL PAVIC A CERTAINEMENT INFLUENCÉ MA (NOTRE) CARRIÈRE…
Lorsque Michel Pavic débarque à Sclessin, Jacky Beurlet joue à
l’avant. Mais la philosophie de Michel Pavic était de construire d’abord une
défense en béton et le moins que l’on puisse dire, et même écrire, est qu’il y
a réussi. Avec d’abord Jean Nicolay et plus tard Christian Piot, Jacky Beurlet,
Léon Jeck, Nico Dewalque et Jeannot Thissen, c’était un véritable « Mur de
Sclessin » dressé devant les adversaires, tant en bords de Meuse qu’en équipe nationale.
« Quand Pavic est arrivé, je jouais devant juste derrière Roger Claesen, comme « Intérieur droit » à cette époque, avec L éon Semmeling sur l’aile droite. Lorsqu’Henri Thellin a arrêté, Pavic m’a fait redescendre au Back gauche… Et oui, car à droite y jouait Jef Vliers, lui aussi un roc ! C’est lorsque Jef est parti que j’ai glissé tout naturellement à droite. Nous avions une défense terrible, avec devant nous un Louis Pilot impérial. Louis avait un peu le style de Fellaini, il était élégant sur le terrain mais il avait une frappe de bœuf. Et puis est arrivé Wilfried Van Moer, lui qui ridiculisa l’entrejeu aussi bien du Rel Madrid que de Milan. Je me souviens, l’année avant, nous étions allés jouer à l’Antwerp et nous avions gagné 0-2. Un match que nous avons finalement perdu le match 5-0 sur le tapis vert ! Il y a avait trois yougoslaves dans l’équipe, deux sur le terrain et un sur le banc. René Hauss a remplacé un yougoslave par un autre yougoslave, soit trois yougoslaves sur le terrain ! Trop tard, on ne pouvait en aligner que deux…. Et Wilfried Van Moer jouait à l’Antwerp… ».
« Quand Pavic est arrivé, je jouais devant juste derrière Roger Claesen, comme « Intérieur droit » à cette époque, avec L éon Semmeling sur l’aile droite. Lorsqu’Henri Thellin a arrêté, Pavic m’a fait redescendre au Back gauche… Et oui, car à droite y jouait Jef Vliers, lui aussi un roc ! C’est lorsque Jef est parti que j’ai glissé tout naturellement à droite. Nous avions une défense terrible, avec devant nous un Louis Pilot impérial. Louis avait un peu le style de Fellaini, il était élégant sur le terrain mais il avait une frappe de bœuf. Et puis est arrivé Wilfried Van Moer, lui qui ridiculisa l’entrejeu aussi bien du Rel Madrid que de Milan. Je me souviens, l’année avant, nous étions allés jouer à l’Antwerp et nous avions gagné 0-2. Un match que nous avons finalement perdu le match 5-0 sur le tapis vert ! Il y a avait trois yougoslaves dans l’équipe, deux sur le terrain et un sur le banc. René Hauss a remplacé un yougoslave par un autre yougoslave, soit trois yougoslaves sur le terrain ! Trop tard, on ne pouvait en aligner que deux…. Et Wilfried Van Moer jouait à l’Antwerp… ».
SOUVENIRS ET ANECDOTES
Au rayon des souvenirs, Jacky a bien entendu gardé en mémoire un
grand nombre de souvenirs et anecdotes. Déjà au niveau des photos, Danielle
nous en avait préparé 3-4, tout en nous disant qu’en haut, il y avait toute une
bibliothèque. Nous avons d’ailleurs bien ri lorsque j’ai demandé à Jacky si
c’était lui qui avait eu la patience de découper et de coller toutes ces photos
dans un album ? « Ben non, nous a-t-il répliqué, c’était ma grand-mère qui a
commencé… ». Ce à quoi Danielle a répliqué en riant : « Ben oui, moi je n’étais
pas encore là à cette époque… ».
* « Les fameux matchs contre Real Madrid et Milan bien entendu,
mais également toutes les belles rencontres de coupe d’Europe. Sans oublier la
Coupe du Monde 1970 au Mexique. C’est vrai que je n’ai pas joué, mais la
préparation et la compétition furent de belles expériences et souvenirs…J’ai
été trois fois champion de Belgique (1963, 1969, 1970, 1971), et nous avons
gagné deux Coupes de Belgique consécutives en 1966 et 1967 ».
* Roger et Léon, les « Amendiers » de Roger Petit : « C’est vrai
que Roger Claesen et Léon Jeck, bon dieu leurs âmes, étaient loin d’êtres des
saints. Qu’est-ce qu’ils en ont payé des amendes chez Roger Petit… ».
* Le Taxi de Roger… « Lorsque nous étions au vert à
Chaudfontaine, Michel Pavic exigeait une discipline de fer. A ce titre, Roger
Claesen était un cauchemar pour Pavic. Alors, moi je jouais les taxis, j’allais
conduire et rechercher Roger en ribotte. Pavic mettait le nez à la fenêtre, en
voyait la voiture de Roger, il retournait dans son pyjama et il s’endormait
tranquille… ».
* Cette fois, c’est Danielle qui nous raconte :
* Un jour, nous étions ici à la maison, une grosse voiture (avec
une plaque allemande) s’arrête devant la maison, la porte s’ouvre et Roger
Claesen (qui jouait à Alemania Aachen) rentre avec une belle « poupée » blonde
qui ne parlait que l’allemand. Le grand père de Jacky, qui était assis dans son
fauteuil dans le coin du living, demande en wallon : « Ben qui est-ce cette
grande blonde là ? ». Roger se retourne et lui répond en wallon : « Ah ça Papy,
c’est mon dernier transfert de la nuit… ».
* Cheeta, le singe verviétois, le grand copain de Jacky…Il y avait
un restaurateur verviétois de la rue Crapaurue, un supporter inconditionnel du
Standard. Il nous invitait tous de temps en temps dans son restaurant pour
manger une fondue. Or, il y avait Cheeta, le singe, qui est devenu le grand
copain de Jacky. Chaque fois que nous y allions, il venait sur les genoux de
Jacky… C’est là aussi que Depireux parlait tellement qu’il laissait cramer sa
viande ! Rires…
* Nous nous sommes connus ici aux villages, mais c’est à Liège
que nous avons courtisé. (NDLR : 47 ans de mariage cette année !). Jacky jouait
au Standard, tandis que moi j’étais Institutrice primaire à Fétinne, rue des
Vergers. Nous sommes restés trente (30) ans à Liège, Quai de Rome. On s’y
amusait très bien. Si nous sommes revenus ici, c’est pour nous rapprocher de
notre fille (sans oublier notre petite-fille) qui a fait construire à Marenne…
».
CENT QUARANTE MINUTES SANS CHICHIS…
A l’image de l’émission «
69 minutes sans chichis », qui au bout du compte dure près de deux heures, j’ai
passé une excellente après-midi. Ici, pas de régisseur, pas de cadreur, pas de
caméra, juste un petit appareil photo numérique. Danielle et Jacky, un couple
charmant, très gentil, divertissants et aux petits soins. Tout de même 2-3
petits chichis. LOL. Merci Danielle pour le bon café et la bonne tarte au
riz... Tout au long de notre entretien, j’ai ressenti cette complicité
entre-eux, Danielle connaissant presqu’autant tous les classiques que Jacky.
Un grand merci à vous mes chers Amis et ce sera incontestablement pour moi, un réel plaisir de vous revoir.
Bon vent, bonne santé à vous deux au cœur de nos belles Ardennes
Avec toutes mes Amitiés
24/02/2018 texte de Lucien Longree
Un grand merci à vous mes chers Amis et ce sera incontestablement pour moi, un réel plaisir de vous revoir.
Bon vent, bonne santé à vous deux au cœur de nos belles Ardennes
Avec toutes mes Amitiés
24/02/2018 texte de Lucien Longree
Au Restaurant rue
Crapaurue à Verviers...
Jean Thissen, Jacky Beurlet, Petrovic et les cheveux de Josette, la femme de Jean Thissen.
Cheeta, le petit singe "amoureux" de Jacky...
Jean Thissen, Jacky Beurlet, Petrovic et les cheveux de Josette, la femme de Jean Thissen.
Cheeta, le petit singe "amoureux" de Jacky...
Jef Vliers - Jacky Beurlet
Jean Thissen, Léon Jeck, Jacky Beurlet
1961 - Tournoi international Juniors en Roumanie. Jacky premier de la file "belge" portant la plaquette "Belgique"
20/01/1965 - Aachen - Rencontre internationale militaire CISM: Allemagne - Belgique. Echange de fanions entre les deux capitaines
Nos liégeois de l'équipe militaire: Jacky Beurlet, ?, Henri Nottet et Julien Onclin.
(?) -Un joueur de Tongres, Jacky a oublié le nom?
(?) -Un joueur de Tongres, Jacky a oublié le nom?