La Chambre de Commerce et de l’Industrie Liège Verviers Namur ayant demandé au Standard de lui construire 6.000 m² de bureaux nets locatifs pour remplacer et compléter les surfaces occupées actuellement le long de la tribune 3, cet immeuble dit « administratif » offrira de plus des espaces horeca, des espaces de commerce (999 m²), un fan shop, une crèche (400 m²), une plaine de jeux (600 m²), un espace « laser game » (2.000 m²), un espace wellness et santé (500 m²) et la création d’un musée rappellera l’histoire du Standard et du lieu.
Le Stade de Sclessin, plus connu sous le nom du Stade du Standard de Liège est situé au sein d’une zone industrielle qui a marqué l’économie et l’histoire de la région mais aussi de la Belgique.
Le but du remaniement du stade est d’augmenter sa capacité pour offrir quelque 35.000 places en version UEFA.
On notera, par ailleurs, que 5% des places en formule « championnat belge » doivent être isolés pour recevoir les supporters de l’équipe visiteuse.
La création d’une Esplanade va permettre d’accueillir avant ou après le match les spectateurs, non plus sur la voie publique comme c’est le cas aujourd’hui, mais bien sur un espace « rouche ».
L’Esplanade permettra d’organiser l’accès aux gradins sur l’ensemble de la périphérie et permettra également – hormis les matches nationaux – de faire le tour de l’infrastructure et de rejoindre son entrée vers les gradins, quelle que soit la zone par laquelle on a accédé au stade.
Six niveaux d’accueil sont prévus à l’intérieur du stade ; ils sont tous accessibles à partir de l’esplanade. De l’accueil 1 étoile à l’accueil 6 étoiles, celui-ci va crescendo en démarrant avec les Tribunes, le PC1, le PC2, les Business Seats, les Loges et l’accueil VIP.
Le remaniement du Stade du Standard de Liège est surtout l’occasion de créer un ensemble dynamique multi-usages.
Une salle de conférence qui pourra être exploitée en salle de presse complètera utilement l’ensemble mixte que sera devenu le nouveau Stade du Standard de Liège.
Sources : ASSAR L'ATELIER ARCHITECTS
02/03/2020 : Une esplanade aménagée tout autour du stade du Standard
Le projet de rénovation et d’agrandissement du stade de Sclessin passe un cap. Dès aujourd’hui et pour un mois, il est soumis à l’enquête publique. S’il répond aux éventuelles critiques, il recevra son permis d’urbanisme d’ici la fin de l’année et il espère être réalisé dans les trois ans.
Cela fait des années qu’on en parle mais là, il arrive à la première étape administrative : celle du dépôt de permis. « Il », c’est le fameux projet de rénovation, d’extension et d’exploitation du stade du Standard, imaginé par le président Bruno Venanzi et dessiné par le bureau d’architecture Assar. Il poursuit trois buts principaux.
Augmenter la capacité du stade de 27.800 à 32.000 spectateurs
En effet, il affiche régulièrement complet durant la saison. Pour ce faire, l’idée est de démolir la tribune 2 (côté Liège), « qui se trouve fort isolée du reste », estime le président du Standard., et de reculer la nouvelle construction de six mètres. Ensuite, on fermera les deux angles pour les rattacher aux tribunes 3 (côté terril) et 4 (côté Meuse). Ces deux angles de tribunes contiendront chacun plus de 2000 places supplémentaires. Et pour mieux positionner le terrain au milieu du stade suite à cette extension, il sera lui aussi reculé de trois mètres vers Liège. « Cela permettra aussi aux supporters des tribunes 1 et 2 de mieux voir les lignes de touche et les points de corner. »
Une esplanade tout autour du stade pour augmenter la convivialité
Cette esplanade située au niveau +1 permettra aux supporters de gagner les gradins et sera parsemée d’espaces d’accueil avec bar. « L’idée est de conserver plus longtemps les supporters sur place et éviter ainsi qu’ils ne poursuivent la fête à l’extérieur du stade », reprend Bruno Venanzi.Cela permettra une plus grande interaction entre les supporters, tout en sachant que des barrières seront évidemment placées pour éviter les contacts avec ceux de l’équipe adverse. « Ceux-ci seront cantonnés dans le nouveau virage, près de leurs cars de retour. Ils pourront plus facilement quitter le stade. Et question sécurité, cela devrait diminuer les bagarres qui se déroulent de suite après certains matchs sur la voie publique. » De même pour les riverains et la mobilité à Sclessin, il y aura moins de supporters qui resteront sur la voie publique tout autour du stade après les matchs, empêchant une bonne fluidité du trafic. Cet accueil au niveau +1 permettra aussi d’augmenter le nombre de parking autour du stade au niveau O pour en arriver à 1200 places.
Faire du stade un centre de loisirs et de bureaux également la semaine
Il est prévu de construire le long de la rue de la Centrale trois nouveaux bâtiments, reliés entre-eux et comportant 14.000 m² de surfaces utiles. La Chambre de Commerce et d’Industrie Liège-Verviers s’est déjà montrée intéressée d’occuper 6000 m² de bureaux locatifs aux étages, tandis que les rez-de-chaussée seront occupés par des fonctions commerciales ou de loisirs. Il y est déjà prévu une surface alimentaire de la marque Aldi-Renmans. Pour le reste, ce ne sont encore que des idées mais il pourrait y avoir de l’Horeca sur 1000 m², un espace laser game de 2000 m², un espace wellness et santé de 500 m², une plaine de jeux de 600 m², un magasin pour supporters, une crèche de 400 m², et même un musée avec les plus beaux souvenirs du club.
Idéalement situé
Idéalement situé
« L’idée est évidemment de faire du Standard un lieu de vie pour l’ensemble de la semaine et pas uniquement les jours de matchs », reprend Bruno Venanzi. Il faut dire que l’endroit est idéalement situé au pied de la route du Condroz et des quais qui vont vers Liège ou l’autoroute A604 à Jemeppe. Et avec bientôt le tram qui s’arrêtera juste en face. Le dossier urbanistique et l’étude d’incidences sont consultables jusqu’au 30 mars au service de l’urbanisme de la Ville de Liège, quai de la Batte, 10. Les lundis et les vendredis de 9 à 12h et les mercredis de 14 à 17h.
L’échangeur du pont d’Ougrée va être complètement revu
Le recul de six mètres de la nouvelle tribune va immanquablement condamner la bretelle qui permet de passer de la rue Ernest Solvay au quai de Sclessin.« C’est vrai, avoue le président. Mais, avec le Service Public de Wallonie, on va en profiter pour revoir entièrement cet échangeur au pont d’Ougrée car il est dangereux pour nos supporters et il ne prévoit rien pour la mobilité douce. » On se souviendra en effet que, fin juillet 2018, un supporter qui avait garé sa voiture sur le pont d’Ougrée avait été fauché par une voiture qui descendait la route du Condroz. Il était mort sur le coup.
Il faut aussi se souvenir que le tram sera mis en service en octobre 2022 et il arrivera juste devant le stade rue Ernest Solvay (même si les jours de matchs, il sera limité à l’arrêt précédent). Lui aussi va nécessiter des aménagements importants pour lui accorder la priorité de passage. « Tous ces éléments plaident en faveur d’une refonte complète de l’échangeur, reprend Bruno Venanzi. La Ville de Liège est d’accord, la Ville de Seraing aussi car elle est concernée par le pont d’Ougrée. Il faut apaiser cet endroit et y accorder une vraie place aux piétons, aux vélos et à la mobilité douce. »
Extrait de La meuse : Luc Gochel
24/02/2020
22/11/2019 Liège récupère des terrains du Standard
L’objectif est d’accélérer le dossier de parking-relais situé près du tram à Sclessin.
D’ici quelques jours, sauf incident majeur, la Ville de Liège réalisera une opération immobilière qui doit lui être bénéfique dans deux dossiers d’importance : le tram de Liège et le déménagement de la Foire internationale de Liège (Fil). L’un à Sclessin, l’autre à Droixhe.
En effet, ce lundi, la résiliation d’un bail emphytéotique passé en 1994, entre la Ville de Liège et la SA Standard de Liège, doit être actée. Concrètement, ce bail concerne un terrain situé juste en face du stade de Sclessin, pas moins de 21.153 m² situés au pied du terril et qui servent actuellement de vaste parking.
La question est bien sûr pourquoi ? Le bail courait en effet jusqu’en 2021 et le terrain semble plutôt utile au club. Mais le tram est passé par là… Il faut en effet se rappeler que le tram reliera Sclessin à Coronmeuse et que, dans le cadre de ce projet, il n’y a pas que des rails et des rames de tram qu’il faut développer.
"En fait ce terrain doit être utilisé pour réaliser le parking-relais à Sclessin", nous explique Christine Defraigne, échevine liégeoise de l’Urbanisme. "Dans le cadre du dossier du tram, une expropriation anticipée avait d’ailleurs été autorisée pour réaliser ce parking".
L’opération consiste donc à autoriser la résiliation du bail pour que la Ville se réapproprie le bien, comme convenu. "Tant le Standard que l’Opérateur de Transport de Wallonie ont déjà marqué leur accord".
L’OTW est concerné en effet ; de son côté, il devrait récupérer ce terrain, cédé par la Ville. "L’opération consiste en effet à résilier le bail mais aussi à accorder la prise de possession anticipée pour le Tram de Liège, pour réaliser au plus vite le parking-relais". Ledit parking sera réalisé sur un tiers de la parcelle (6.557 m²) tandis que le reste sera toujours exploité pour le parking du club. Et ce n’est pas tout…
Double échange
En cédant par la suite le terrain à l’OTW, la Ville de Liège compte réaliser une double opération, en avançant aussi dans le dossier de déménagement de la Fil.
"Dans quelques semaines en effet, il y aura un autre échange, entre l’OTW et la Ville, concernant des terrains situés à Droixhe", poursuit l’échevine À l’époque, l’OTW a en effet exproprié le magasin Lidl situé place de Geer, dans le cadre du dossier du tram toujours.
"Mais une partie de ce terrain n’est pas nécessaire tandis que la Ville de Liège, elle, a besoin de ces terrains pour une partie du nouveau bâtiment de Liège Expo", précise encore l’échevine.
On l’a compris, une fois le terrain du Standard revenu dans le giron de la Ville de Liège, celle-ci, d’un commun accord avec toutes les parties, compte l’échanger avec le terrain situé à Droixhe. Et les deux dossiers, de parking-relais et de la Fil, d’avancer de concert…
Pour éviter qu’une partie soit lésée, une estimation des biens a déjà été réalisée. Dans l’échange, la Ville de Liège devrait récupérer un montant de 105.000 euros.
Extrait du journal la Dernière Heure du 22/11/2019 par Marc Bechet
13/09/2019 Voici la gare terminus Standard du futur tram
Les choses sérieuses vont commencer à Sclessin en ce qui concerne le futur tram. Dès octobre, l’aménagement de quatre carrefours avec feux et un giratoire changera la donne de la circulation sur les quais. Et face au stade du Standard va s’ériger une nouvelle gare multimodale.
Elle s’appellera « Station Standard » et figurera le terminus (provisoire car on espère toujours prolonger la ligne jusqu’à Jemeppe) de la future ligne de tram qui ira de Coronmeuse à Sclessin dès octobre 2022.
« Il s’agira d’un lieu d’échanges entre les différents moyens de locomotion, explique Jean-Yves Peremans, ingénieur à l’OTW. La plupart des lignes TEC de la Haute Meuse, comme la 2, la 3, la 27 etc. s’arrêteront là-bas et les usagers prendront le tram pour poursuivre leur chemin jusque Liège. De même ceux qui veulent laisser leur voiture dans un vaste parking sécurisé de 655 places pourront le faire et monter dans le tram. »
Pour l’échange de ces moyens de transport, il se fera facilement via le même quai.
À côté du parking P+R (Park and Ride), une zone sera aménagée pour que les bus puissent tourner et les chauffeurs se reposer
ET LES JOURS DE MATCH ?
Vu l’affluence des supporters les jours de rencontres à domicile du Standard, que va-t-il se passer ? « Le tram sera limité à la station précédente, place Ferrer, reprend Jean-Yves Peremans. Et les bus au niveau du pont des Modeleurs. » Ce qui va nécessiter quelques centaines de mètres de marche pour les supporters. Dans l’autre sens, les bus pourront toujours arriver par les quais jusqu’en peu avant le stade du Standard.
SENS UNIQUE RUE SOLVAY
En quittant la station Standard, le tram empruntera la rue Ernest Solvay qui, dès janvier prochain, sera mise en sens unique définitif vers Liège. « Avec la largeur de la rue, il n’était plus possible de maintenir la circulation automobile à double sens, reprend l’ingénieur de l’OTW. À certains endroits, il faudra d’ailleurs que la voiture empiète sur les voies du tram. » Au niveau de la station suivante de la place Ferrer, il n’y aura d’ailleurs plus du tout de voitures. Elle sera entièrement piétonne et cycliste. Le trafic sera rabattu sur les quais de Meuse par la rue de la Scierie et la rue de l’Île aux Corbeaux. La rue Ernest Solvay sera dès lors composée de deux bandes de tram, d’une bande pour voitures, d’une bande de stationnement et d’une bande pour vélos et piétons. Ce qui aura des impacts importants sur la circulation des quais.
STATION PETIT BOURGOGNE
Le tram poursuivra alors sa ligne jusqu’à la station suivante située au pont des Modeleurs et rebaptisée « Petit Bourgogne ». « Il y aura là à nouveau un pôle d’échanges entre les bus et le tram et les voitures pourront à nouveau circuler dans les deux sens rue Ernest Solvay », ajoute Jean-Yves Peremans. Sur place, les travaux vont durer un an (d’octobre 19 à novembre 20) et consister en un élargissement de la travée du viaduc du chemin de fer et la création d’un parking de 40 places rue du Viaduc pour les riverains. À la même hauteur et au même moment, sur le quai Timmermans, sera aménagé un nouveau rond-point qui ne devrait pas impacter la circulation.
Un giratoire et 4 feux rouges sur les quais
Finie l’autoroute urbaine ! La circulation sur les quais de Sclessin, Timmermans et Vercour va être sérieusement ralentie suite à l’arrivée du tram. « C’est en fait une conséquence de la mise à sens unique obligatoire de la rue Ernest Solvay, poursuit Jean-Yves Peremans. La circulation doit être rabattue sur les quais à différents endroits. Cela permettra une circulation apaisée pour le quartier de Sclessin et cela induira forcément un ralentissement sur les quais. » C’est ainsi qu’on va aménager quatre carrefours avec feux rouges au bout des rues de la Barge, de la Centrale, de Berloz et de l’île de Coune. « Ils permettront à la circulation venant de la rue Ernest Solvay de passer d’un endroit de la rue à un autre. Et même, dans le cas du carrefour de la rue de Berloz, de traverser les quais jusqu’à la Meuse afin de reprendre la circulation vers Liège. » Les travaux devraient durer deux mois (octobre et novembre 2019) et ne pas impacter la circulation des quais jusqu’à leur mise en service.
UN VASTE ROND-POINT
Et ce n’est pas tout puisque la construction d’un vaste nouveau rond-point est également prévue au niveau du pont des Modeleurs. Il permettra d’acheminer les bus jusqu’à la gare d’échanges du Petit Bourgogne. Et bien sûr, il ralentira aussi la circulation des quais. « Actuellement, aux heures de pointe, de grosses files se forment au niveau du rond-point du Val Benoît. Elles se formeront sans doute désormais au giratoire du pont des Modeleurs. » Rappelons tout de même que la circulation sur les quais de Sclessin est limitée à 70 km/h mais, il est vrai, rarement respectée…
STATION VAL BENOÎT
Après la station Petit Bourgogne, le tram poursuit vers l’arrêt suivant situé le long du Val Benoît. Il permet ainsi de désservir toutes les nouvelles activités de cet ancien site universitaire. Enfin, il passe en-dessous du pont du chemin de fer et arrive à la place Général Leman où un nouveau pôle d’échanges s’établit avec la lignes de bus venant de la vallée de l’Ourthe et de la Vesdre (lignes 30, 31...) On le voit, ce sont toutes nos habitudes de mobilité qui vont être transformées avec l’arrivée du tram.
Extrait du journal la meuse du 13/09/2019 par Luc Gochel
18/01/2019
Merci à Jona C.... pour ces photos
Dans un an et demi, au terme de sa formation, Sacha Feytongs sera le premier Belge à obtenir le titre de « Stadium Manager », une fonction très répandue en France. Celui qui est le responsable des infrastructures au Standard aura une expertise intéressante alors que d’importants travaux de modernisation du stade de Sclessin sont dans les cartons.
S’il est déjà, dans les faits, « Stadium Manager » puisqu’il exerce au Standard la fonction de directeur des Infrastructures, Sacha Feytongs (42 ans) en aura, dans un an et demi, au bout de la formation de deux ans qu’il suit au Centre de droit et d’économie du Sport (CDES) de Limoges, officiellement le titre. Ce sera une grande première à l’échelle belge, alors que ce nouveau métier est très répandu en France depuis une dizaine d’années, et pas uniquement dans le milieu du football. Concrètement, le « Stadium Manager » est responsable de la gestion et de l’exploitation d’une enceinte sportive. Ce que Sacha Feytongs sera donc pleinement au terme de douze modules de formation destinés à apporter à ceux qui y sont inscrits une vision globale des questions juridiques, économiques, managériales, financières et commerciales liées à la construction, à la gestion et au développement des enceintes sportives. À travers des exposés et des visites qui, dit-il, « permettent les échanges d’expériences et le transfert des bonnes pratiques ».
LONDRES ET… DISNEYLAND Jusqu’ici, Sacha Feytongs a participé à deux sessions, à Limoges et Clermont, puis à Marseille et Nice. Les autres se tiendront à Lille, Lens et Valenciennes en janvier 2019, à Paris en mars, au Havre en juin, avant d’enchaîner par Lyon, Londres et même… Disneyland Paris, « pour appréhender les questions de sécurité ». Avant les travaux écrits à remettre et l’examen final à réussir pour prétendre au titre de « Stadium Manager ». Entièrement prise en charge, sur le plan financier, par le Standard, cette formation que Sacha Feytongs est le premier Belge à suivre s’inscrit dans un contexte bien précis, alors que les travaux de modernisation du stade de Sclessin se profilent à l’horizon 2020. Qui devraient porter de 27.670 à 32.000 places la capacité totale de l’enceinte liégeoise, étant entendu que les coins entre les tribunes 2 et 3 et les tribunes 2 et 4 seront refermés. Le projet prévoit aussi la construction de trois îlots de bureaux, d’une superficie totale de 14.000 mètres carrés, à implanter sur l’ancien terrain du Standard Femina, et l’aménagement des parkings dans l’enceinte même du stade, au niveau 0, pour porter l’offre à 650 places là où, aujourd’hui, il n’y en a que 240. Sans oublier, élément essentiel, la création d’une esplanade à 360 degrés, qui fera le tour du stade et est appelée à devenir, le jour des matches du Standard mais aussi en dehors, un véritable lieu de vie. À titre exemplatif, des commerces et des marchés à thèmes devraient intégrer la nouvelle structure, qui serait implantée au niveau +1, en surplomb donc des entrées actuelles. « Ce qu’il faudra, c’est exploiter cette esplanade », lance Sacha Feytongs, sachant que si le stade Vélodrome de Marseille accueille régulièrement des artistes internationaux, la volonté de Bruno Venanzi est que le stade de Sclessin reste exclusivement dédié au football. Ce qui tombe bien : sa configuration rend de toute façon impossible l’organisation de concerts, alors que dans le passé, à l’époque de Roland Duchâtelet, M. Pokora et les Trois Vieilles Canailles (Mitchell, Hallyday et Dutronc), notamment, avaient été proposés, en vain.
TRI DES DÉCHETS De Marseille, Sacha Feytongs a aussi ramené une façon de faire qui sera intéressante lorsque les travaux débuteront à Sclessin. « Il a fallu plus de trois ans de travaux pour faire du Vélodrome un stade de l’Euro 2016. Cela a été un chantier colossal et un vrai casse-tête que d’abriter, sur ce laps de temps, 77 matches de l’OM avec, pour chaque rencontre, une organisation différente en fonction de l’évolution des travaux… » Traduction : même si ce ne sera pas avant la deuxième moitié de l’année 2020, le Standard continuera évidemment à évoluer à Sclessin alors que plusieurs chantiers seront menés en parallèle, ce qui sera une belle gymnastique. Pour pouvoir disposer, à l’arrivée, d’un stade neutre, et donc le moins énergivore. « En France, il y a une certaine conscientisation sur la durabilité des enceintes sportives », précise le Stadium Manager du Standard, qui commencera cette action dès ce mois de janvier, en invitant les supporters rouches, en collaboration avec le groupe Suez, à trier leurs déchets au stade.
- DIDIER SCHYNS
Bientôt locataire... et exploitant du stade
Marseille est un magnifique exemple
« L’objectif, c’est de tirer profit des expériences échangées lors des séminaires pour mener à bien les travaux de modernisation du stade de Sclessin », explique Sacha Feytongs, qui de Marseille a ramené un modèle de gestion du stade que la direction liégeoise devrait suivre. Ainsi, depuis 2010, l’OM n’était que simple locataire du Vélodrome, qu’il louait au consortium Arema, une filiale du groupe Bouygues, moyennant la somme de cinq millions d’euros par an. Mais un accord a été trouvé l’été dernier, qui permet aujourd’hui au club français de disposer, jusqu’en 2045, de l’exploitation exclusive et donc de la gestion commerciale de l’enceinte afin d’en tirer davantage de bénéfices, notamment dans l’événementiel. Et donc d’organiser lui-même les événements sportifs, culturels ou professionnels destinés à rentabiliser le Vélodrome « 365 jours par an ». Tout cela pour dire qu’à Sclessin, Bruno Venanzi avait au départ opté pour un modèle de gestion où, après travaux, le Standard serait devenu locataire non exploitant du stade Maurice Dufrasne. Avant de revoir sa position : si rien n’est encore entériné, on s’orienterait vers une formule où le club liégeois deviendrait locataire et exploitant de l’enceinte de Sclessin, qui serait ainsi cédée par bail emphytéotique à l’entreprise chargée de réaliser et financer les travaux de modernisation et d’agrandissement d’un stade qui ne perdrait aucunement son âme. « Le modèle initial n’est effectivement pas le bon modèle, ou en tout cas ne l’est plus », confirme Sacha Feytongs. « On m’a expliqué, à Marseille, qu’il arrivait que l’exploitant accueille un événement sans tenir compte des matches de football de l’OM, qui n’était pas prioritaire… » Outre la location du Standard, l’entreprise qui effectuerait les travaux pourrait se « rembourser » par une opération de naming (en donnant son nom au stade) ou en rentabilisant les 14.000 mètres carrés de bureaux à ériger sur l’ex-terrain du Femina. - D.S
Extrait La meuse 05/01/2019
15/08/2018 Les pièces du nouveau stade de Sclessin s'assemblent discrètement à Cannes
Le président du Standard, Bruno Venanzi, est actuellement présent à Cannes pour y finaliser le montage du nouveau stade des "Rouches" et de ses abords.
Au traditionnel lunch professionnel organisé au golf de Mougins par le Groupement de redéploiement économique (GRE) de la province de Liège comme sur la Croisette voisine, un nouvel invité vedette attire les regards depuis mardi: le couple Bruno Venanzi et sa compagne, notaire de profession. Le président du Standard de Liège est présent au Mipim cette année avec un projet immobilier sous le bras: celui du redéveloppement du stade de Sclessin, qui se précise à grands pas.
Si ce projet de reconstruction et d’agrandissement attise déjà l’attention de la presse locale et sportive depuis près de deux ans, le programme est aujourd’hui affiné. Et le Mipim 2018 était l’occasion de rencontrer tous les acteurs locaux – publics et privés – concernés par le dossier. "Au-delà de l’agrandissement et de la fermeture du stade, un des enjeux majeurs dont on cerne souvent mal l’impact, ce sont les enjeux prioritaires de flux et de mobilité. Et là, on n’a aucun droit à l’erreur: il faut tout anticiper avec les architectes, les sociétés de transport et les édiles communaux. Au-delà de la qualité et de la nécessité du programme immobilier proprement dit, la ligne de tram et l’emplacement du terminus par rapport à la nouvelle esplanade périphérique sont des enjeux majeurs", insiste Bruno Venanzi.
"Le terrain de la rue de la Centrale est classé en ‘service public’ au plan de secteur. La zone est peu identifiable en termes de fonctionnalités et le quartier manque de visibilité et de qualité d’aménagement. Le réaménagement de l’îlot du stade représente donc un enjeu pour ses propriétaires mais aussi pour la ville de Liège et la région", pose Pierre-Maurice Wéry (Assar Architects), un des porteurs du dossier. Celui-ci a d’ailleurs prévu trois hypothèses ‘mobilité’ dans l’étude d’incidences initiée en décembre et qui devrait être achevée en mai.
L’ex-président de la société Lampiris est également à Cannes pour rencontrer des partenaires privés qui occuperont l’espace et permettront de le cofinancer. "Sur les quelque 15.000 m² prévus, il faut compter avec la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) Liège-Verviers-Namur, qui a déjà logé ses bureaux dans l’enceinte du stade. Un investisseur prendra en charge les 12.000 m² restants: une société privée est d’ailleurs sur le point de signer pour une bonne partie de ces espaces", indique un proche du dossier présent à Cannes.
Pour boucler la boucle rouge, on ajoutera au menu
• une moyenne surface commerciale de 1.500 m² (rue Ernest Solvay)
• une zone horeca avec restaurant-brasserie
• une crèche pour 20 à 30 enfants
• une salle de conférences convertible en salle de presse (+-100 m²)
• un espace wellness lié à la CCI
• une moyenne surface commerciale de 1.500 m² (rue Ernest Solvay)
• une zone horeca avec restaurant-brasserie
• une crèche pour 20 à 30 enfants
• une salle de conférences convertible en salle de presse (+-100 m²)
• un espace wellness lié à la CCI
Quant au volet parkings, il offrira quelque 1.200 places. Celui sous l’esplanade (+/- 550 places) sera affecté aux fonctions diverses présentes en permanence sur le site. "En complément, un parking ‘silo’ de +/- 650 places pourrait servir de P +R pour le tram. Un appel d’offres a été lancé récemment par la SWRT", précise Pierre-Maurice Wéry.
15/08/2018 Pierre Coulée (l'Echo)
12/12/2017
La première phase pourrait être achevée en 2020; l’étude d’incidences va débuter
Une dérogation… c’est ce dont a besoin aujourd’hui le stade du Standard pour accueillir des matches internationaux tels que Belgique – Gibraltar qui s’est déroulé à Liège le 31 août dernier… Une dérogation car, à Sclessin comme dans de nombreux stades belges, les normes européennes ne sont pas respectées. Si l’ambitieux plan dévoilé par la direction du club ce mardi soir est mené à bien, le Standard disposera, d’ici quelques années, de l’un des plus beaux stades du pays… voire du plus beau ! “Une ambition sportive”, telle est la première motivation du club, a confirmé ce mardi Alexandre Grosjean, directeur opérationnel du Standard. Celle qui permettra d’offrir une infrastructure pour le football belge “mais aussi pour le football international”. Pour le club, en effet, “il est impératif de répondre à l’évolution des normes UEFA et Fifa”.
À regarder le projet détaillé par l’architecte Pierre Maurice Assar toutefois, on comprend que l’ambition est aussi dirigée “vers les supporters”. “Ce que nous désirons, en effet, c’est améliorer l’accueil de tous nos supporters”, précise le directeur. Pour ce faire, il s’agit donc de boucler la boucle du chaudron et lui donner… une autre dimension. Quelques chiffres pour comprendre : le stade passerait de 28.000 à 34.000 places, il disposerait de près de 1.200 places de parking (contre 250 actuellement) et serait associé à de multiples fonctions… sur 15.000m²; côté Meuse, on retrouve de nouveaux immeubles accueillant des fonctions mixtes (Horeca, fitness, crèche,…); le long de la tribune T3 (rue Ernest Solvay), 2.000m² de commerces et de loisirs doivent permettre aux supporters d’être déjà au Standard… avant même d’avoir pénétré dans l’enceinte. Objectif affiché : “faire la fête autour du stade et non plus sur la voie publique”, poursuit l’architecte. Une large esplanade privative (en jaune sur les premières esquisses) doit ainsi ceinturer le stade. C’est sous cette ceinture, située au niveau +1, que les 1.200 places de parking seront réalisées.
Et la boucle est bouclée… Avant l’étude d’incidences, les Liégeois ont 15 jours pour émettre leurs remarques et suggestions. Suivra l’étude en ellemême, le dépôt de permis et l’enquête publique. La première phase des travaux pourrait être terminée pour 2020 !
Marc Bechet
Extrait de la DH du 12/12/2017
Un échangeur très gênant !
L’une des pièces maîtresses du réaménagement du stade se situe… à l’extérieur de celui-ci. Et concerne logiquement la mobilité. Ce qui crispe les habitants du quartier en effet – plus encore que les supporters : l’accès au stade et la possibilité de circuler autour de ce dernier, les jours de match. L’architecte est en tout cas clair sur un aspect : l’échangeur qui surplombe le quai et qui donne un accès à la route du Condroz doit être supprimé. En l’état du moins. Pour boucler le stade, il est en effet impératif de supprimer cette voirie de l’échangeur qui longue les tribunes T2 et T4... Pour Pierre MauriceWéry, “c’est tout à fait possible de s’en passer”. M.B
Extrait de la DH du 12/12/2017
Août 2017
22/02/2017
15/10/2016
15/10/2009
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