vendredi 15 juin 2018

Charles (Karel) MALLANTS

Karel Mallants est un ancien footballeur belge  né à Balen le 04/11/1935 

























Biographie :
Karel Mallants arrivé de Wezel (Campines)  débuta sa carrière professionnel au Standard de Liège et fait sa première apparition dans ce même club en équipe A  le 28/10/1956 contre Beringen (0-0), il y restera jusqu’en juin 1964

Il porte les couleurs des Rouches durant 126 rencontres officielles, dont 123 en championnat, 3 en Coupe d'Europe, avec 39 buts au total (37 en championnat et 2 en coupe d’Europe)
Après ce troisième titre, Karel Mallants quitte le club et part quelques kilomètres plus loin, au Royal Tilleur FC, qui milite alors en Division 2. Il mène sa nouvelle équipe à la deuxième place finale, à deux points de l'Union saint-gilloise, ce qui permet au club de Buraufosse de remonter parmi l'élite nationale. Après avoir obtenu la quatrième place finale en 1965, le meilleur résultat dans l'histoire du club, l'équipe rentre dans le rang et termine avec la lanterne rouge deux ans plus tard. Relégué en deuxième division, Karel Mallants quitte le club et met un terme à sa carrière de joueur.

Carrière :

Parcours junior :
KFC Wezel Sport

Parcours professionnel :
1953-56 : KFC Wezel Sport
Juillet 1956-juin 1964 : Standard de Liège
1963-1967 : RFC Tilleur

Palmarès :

1958, 1961, 1963 champion de Belgique avec le Standard de Liège
1965 champion de Belgique division 2 avec le RFC Tilleur

Sélections équipe nationale :

1958-59 : Belgique Espoirs (2 matchs)
1959-61 : Belgique (2 matchs, 1 but)

23/11/1958 amical Hongrie - Belgique 3-1 (but Mallants)
20/11/1960 éliminatoire CdM 1962 Belgique - Suisse 2-4
08/03/1961 amical RFA - Belgique 1-0 (ne joue pas la rencontre)



























1957/58 l'équipe championne manque Jean Jadot sur la photo























Debouts de g à d : Toussaint Nicolay, Jean Van Herck, Maurice Bolsée, Jean Mathonet, Henri Thellin, Joseph Happart, Gilbert Marnette, Jean  Nicolay
Accroupis de g à d : Pol Anoul,  André "Poyeye" Piters, Joseph Givard, Charles Mallants, Paul Bonga Bonga, Denis Houf,  Marcel Paeschen

1960/61 l'équipe championne

Debouts de g à d : Jean Nicolay, Maurice Bolsée, Jef Vliers, Charles Mallants, Valère Henry, Lucien Spronk, Henri Thellin, Paul Bonga Bonga, Frans Dignef.
Accroupis de g à d : Jhonny Crossan, Istvan Sztani, Marcel Paeschen, Denis Houf, Roger Claessen, Léon Semmeling, Adré "popeye" Piters

1962/63 champion























Debouts de g à d : Jef Vliers, Jean Nicolay, Lucien Spronk, Paul Bonga Bonga, Frédéric Mulongo, Henri Thellin
Accroupis de g à d : Léon Semmeling, Yvan Stzani, Aleksandar Petakovic, Charles Mallants, Marcel Paeschen

13/09/1959  Waterschei Thor - Standard  0-0 























Charles Mallants en duel avec l'arrière limbourgeois Piet Smeyers






















Jef Vliers, Charles Mallants, Frans Dignef, Lucien Spronk

1960/61























Debouts de g à d : Servais Lovinfosse, Lucien Spronk, Adelin De Lunardo, Paul Bonga Bonga, Henri Thellin, Jean Nicolay
Accroupis de g à d : André Piters, Ivan Sztani, Denis Houf, Marcel Paeschen, Charles Mallants


2011 JPO au Standard
Jean Pierre Marchal, Karel Mallants


02/06/2018






















Karel Mallants et son épouse Maria (rencontre Nostalgie Football Belge a Milmort)

13/06/2018

Charles (Karel) Mallants : Un drôle de caractère mais un sacré talent…
À 82 ans, Charles fait partie de ces monstres sacrés du football liégeois que nous avons eu le plaisir d’honorer lors de notre 3ème rencontre des Amis de Nostalgie Football Belge le samedi 2 juin à Milmort. Incontestablement, étant donné la situation de la maison familiale entourée de pas moins de 5 terrains de football (il m’a d’ailleurs fait un dessin pour mieux comprendre) et un papa excellent footballeur, les fils Mallants ne pouvaient que jouer au football. Mais ça l’avenir lui a appris, Charles, l’ainé, était doué dans à peu près tous les sports, particulièrement le cyclisme…
LA « VIEILLE MONTAGNE », DES RACINES LIÉGEOISES EN CAMPINE
Qui ne connait pas, ou n’a pas connu, les usines de « La Vieille Montagne » située à Angleur le long de l’Ourthe ? La Société des mines et fonderies de zinc de la Vieille-Montagne est une entreprise d'origine liégeoise productrice de zinc fondée en 1837 et dont le siège d'exploitation était à Angleur. Elle a pour origine un procédé inventé par Jean-Jacques Dony au début du XIXe siècle. Le nom provient de Vieille-Montagne (en allemand Altenberg), un lieu-dit sur la commune de La Calamine, où elle exploitait une riche mine de carbonate de zinc. Dans l’usine installée à Balen – Wezel en 1889, on y travaillait surtout le grillage, le plomb, l’argent, le H2SO4 (Acide sulfurique) et le germanium (un métalloïde semi-conducteur récupéré dans les fonderies de zinc {sous-produit de fusion}). C’est là qu’Isidore Mallants, le papa, travaillait. Avec son épouse Maria, ils eurent 7 enfants : 6 garçons, Charles, Fernand, Albert, Ludo, Eddy, Carlo et 1 fille, Mia. Toute la famille habitait à Balen Nete (Balen au bord de la rivière, la Nèthe, Nete en flamand). C’est là que le petit Charles vit le jour le 4 novembre 1935.
La Vieille Montagne organisait régulièrement des périodes de vacances pour les enfants des ouvriers/employés, si bien que lorsque Charles débarqua quelques années plus tard à Liège et sa Province, il ne fut nullement dépaysé, que du contraire, le filou avait déjà pris très jeune des points de repère. Mais non pas dans le Carré, que vous pouvez être médisants, lol….
LA ROUE DE RECHANGE, LE CERTIFICAT POUR LES VEPRES, DE SACRÉS GARNEMENTS
Sans aucun détour et en toute honnêteté, Charles avoue que : « Mon frère Fernand était bien plus doué que moi, si il n’a pas percé c’est parce qu’il buvait un peu de trop… En étant l’ainé d’une grande fratrie, je n’ai pas dû faire mon service militaire, par contre mon frère Fernand bien. Il était caserné à Turnhout avec un certain Rik Coppens, deux grands sorteurs ensemble. Un jour qu’ils étaient fauchés, ils n’ont rien trouvé de mieux que de voler la roue de rechange d’une voiture pour la revendre ! Evidemment, ils se sont fait prendre et ils ont volé au Cachot. Ils étaient pourtant pourris gâtés, ils avaient une voiture, de l’argent… Mais avec mes frères, on jouait tout le temps au football, on sautait la haie, 25 mètres plus loin un terrain de football. C’était magnifique. J’ai signé ma première carte d’affiliation à Wezel, j’avais 10 ans mais je jouais en Cadets avec des garçons de 12 ans, et j’étais le plus fort. J’ai marqué 37 buts en une saison. A 12 ans, je suis allé au Collège à Mol, une école très catholique, le dimanche il fallait aller à la grand-messe le matin et aux vêpres l’après-midi. Oui mais on jouait au foot le dimanche après-midi. Mais le Curé aimait bien le foot, alors il signait mon carnet comme si j’étais présent ! Deux ans plus tard, j’avais 14 ans, ils ont découvert la supercherie et j’ai été renvoyé du Collège. Du coup, je me suis retrouvé à Gemmenich, à l’Internat… Lorsque je rentrais à la maison, je jouais quand même sans entrainement, disons que je soignais ma condition physique mais pas d’entrainements spécifiques foot… ».
LES AUMONIERS DU TRAVAIL A SERAING, DES VOYAGES FATIGANTS ET MARIA…
Charles restera deux années au Pays des Trois Frontières, un changement d’école relatif aux études bien entendu mais qui, géographiquement parlant, le rapprochait irrémédiablement près de Sclessin, son rêve éveillé depuis sa plus tendre enfance…
« Tu sais, je suis resté trois années aux Aumôniers du Travail à Seraing, il y avait d’ailleurs beaucoup de flamands qui venaient dans cette école renommée pour y apprendre le français. Je rentrais à la maison tous les quinze jours. Les dimanches quand je restais à Seraing, nous allions avec l’Aumônier voir jouer le Standard et/ou Tilleur. Et quand je retournais à la maison, les voyages étaient fatigants, tandis que Maria, ma future épouse m’attendait à la gare de Balen, je dormais dans le bus et je me réveillais à la gare de Mol… Il va de soi que je jouais à Wezel sans entrainement, en Juniors, en Réserve et même en 2ème Réserve. Je me souviens d’un match Antwerp – Wezel, on menait 0-5 à la mi-temps, j’avais marqué les 5 buts. Quelques années plus tard, lors d’un Standard – Antwerp, j’ai retrouvé le gardien de but, on a bien rigolé… ».
MON PREMIER MATCH LE JOUR DE MES 16 ANS AVANT DE FAIRE LA GREVE…
Certains reçoivent et préfèrent un bon gâteau le jour de leur anniversaire, Charles préféra chausser les boots pour disputer son premier match en équipe Première. « Je revenais chaque semaine et je jouais sans entrainement, Wezel me payait mon train. Mais c’est surtout au cours de la saison 1953-1954 que j’ai vraiment explosé au point d’attirer l’attention des dirigeants du Standard. Une saison qui avait vu le RC Montegnée, le RFC Bressoux, La Louvière et Waregem champions de Promotion. Wezel Sport avait fait une bonne saison en terminant à la 3ème place (37 points) derrière Bressoux (43) et Neerpelt (43). L’été 1954, Mr. Tilkin, un dirigeant du Standard se déplaça à Wezel pour y rencontrer le Président, mais Mr. Mertens, le Président, ne voulait en aucune façon entendre parler du Standard ! Avant de rentrer sur Liège, Mr. Tilkin passa à la maison pour saluer la famille. Là, mon père qui connaissait très bien notre Président le rassura que la tâche serait âpre… ».
Sur le chemin du retour, Mr. Tilkin, convaincu que Charles était un excellent transfert pour le Standard, confia à un ami qu’il ne s’avouerait pas battu, au contraire il reviendrait l’année suivante à la charge. Ben oui, mais il y a eu un hic… Car notre bon Charles fâché de ne pas pouvoir rejoindre les bords de la Meuse se mit carrément en grève pour la saison 1954-1955 ! Déjà l’air de Liéche, hihihi…
IL VIDA SON SAC AU MILIEU DU TERRAIN ET RENTRA CALMEMENT A LA MAISON…
Un sacré caractère notre camarade Charles ! Enfin oui et non, il faut plutôt nuancer voir s’y adapter mais pas si mauvais qu’on pourrait le croire puisque Maria est toujours là après 59 années de mariage. Courage Maria, mais quand il se fâche, il ne vide que son sac au milieu du terrain…
« Cette fois s’en était de trop pour moi nous confie Charles. Je voulais aller au Standard à tout prix, on me le refusa, alors je me suis mis volontairement en grève. Je me suis dirigé avec mon sac de foot au milieu du terrain, je l’ai vidé et je suis rentré tranquillement à la maison. Wezel joua une partie de la saison sans moi mais à 6 matchs de la fin, ils étaient descendants. Les dirigeants vinrent frapper à ma porte et moi avec mon bon cœur, j’ai accepté de rechausser les crampons. De par mon geste très apprécié de tous, il se chuchotait en coulisses que le comité accepterait un transfert vers le Standard. Wezel se sauva mais lorsqu’on discuta transfert, le Comité mangea sa parole et j’ai essuyé un second refus. Heureusement que Mr. Tilkin me convainc de prendre patience, la patience vient à bout de tout… ».
LE TITRE EN POCHE S’IL N’Y AVAIT PAS EU CE FAMEUX PENALTY…
Pour commencer la saison 1955-1956, Charles prit son courage à deux mains en se disant que la juste récompense arriverait bien un jour ou l’autre. Il s’entraina ferme, paya de sa personne au point de propulser Wezel en tête du classement. « A ça pour une saison, ce fut une fameuse, une des plus belles si pas la plus belle. De la 1ère à la 25ème journée nous avons caracolé en tête avec des équipes comme l’Olse Merxem, le CS Brainois et Overpelt à nos trousses. Après ce fameux 25ème match, Wezel comptait 3 points d’avance sur le second, l’Olse Merxem et comme dirait l’autre, l’affaire était quasi dans le sac. Oui mais si on montait, les dirigeants ne voudraient plus me laisser partir. Hélas, la chance allait me tourner le dos ! A 3 journées de la fin, le choc Wezel – Merxem, le score est de 2-2 et on bénéficie d’un pénalty. Je n’en avais jamais raté aucun ! Je m’avance, je frappe et le ballon file à côté du but. Consternation, panique, on prend 3 goals, le match finit sur un cinglant 2-5… Et Wezel termine à la 3ème place. Partout dans la région la rumeur se répandit que je l'avais fait exprès pour saboter le club. D’abord ami, je devins leur ennemi, un traitre, alors que je te jure que je ne l’ai pas fait exprès… ».
Mais cher Charles nous croyons en ton honnêteté et ta sincérité, un compétiteur joue toujours pour gagner. Il n’y a juste que les mauvaises langues qui le diront ! Notes que les dirigeants fâchés ne voulant plus te voir, les portes de Sclessin t’étaient grandes ouvertes. Il n’empêche, on en rigole aujourd’hui mais à cette époque…
VENANT DE L’INSTITUT GRAMME MAIS IMPORTANT D’APPRENDRE LE WALLON
Lorsqu’il débarqua à Sclessin, Charles était loin d’arriver en terre inconnue. Comme expliqué plus haut, il venait déjà voir jouer le Standard lorsqu’il suivait les cours à Seraing. Depuis, il fréquentait les cours d’Ingénieur industriel à l’Institut Gramme.
« Ah ça j’ai eu très dur de suivre les entrainements au début reconnait Charles. Quand je suis arrivé, tout le monde me regardait d’un drôle d’air, mais je me suis très vite fait copain avec Adelin De Lunardo et Maurice Bolsée. Avec mes études en Wallonie, je parlais très bien le français mais j’ai dû aussi apprendre le Wallon car il n’y avait que des wallons dans le vestiaire. J’ai d’ailleurs une anecdote amusante à ce sujet. Quand on jouait un petit match, je me demandais mais pourquoi est-ce qu’ils m’appellent toujours alors que je n’ai pas le ballon ? En fait, ils ne m’appelaient pas (Charles) mais ils criaient « Challe », ici en wallon, pour recevoir le ballon ! Rires… Comme je l’ai dit avant, j’ai eu physiquement très dur au début. Je quittais Gramme à 16 heures avec ma valise et je prenais le Tram vert jusqu’au Standard. Je rentrais chez moi le soir très tard, je mangeais puis très fatigué, je m’endormais. Impossible de concilier les deux, j’ai arrêté l’école ».
L’ESPERANCE-LONGDOZ, CHERTAL ET UNE HERNIE DISCALE
Autant dire que pour sa première saison en Rouge et Blanc (1956-1957), Charles ne fut pas gâté victime de deux blessures relativement importantes.
« Le fait que le Président Henrard était Directeur à l’Espérance-Longdoz facilita le début de ma carrière professionnelle. D’autant que j’avais mon diplôme de Dessinateur industriel. J’ai commencé à l’Espérance-Longdoz, je suis passé à Chertal dès l’ouverture de l’usine et j’ai terminé dans les bureaux près de la gare Liège-Longdoz. Comme Denis Houf habitait juste à côté et qu’il n’avait pas de voiture, nous allions ensemble à l’entraînement. Mais cette première saison fut ternie par deux blessures. D’abord lors d’un match d’entrainement contre le R.C.S. Verviers en début de saison, je me suis fait une double entorse de la cheville, d’où quelques semaines d’absence. Et plus tard dans la saison, une hernie discale nécessita une intervention chirurgicale, quelques semaines d’absence et un retour logique en Réserve pour retrouver la condition physique… ».
ROGER, MAURICE, GILBERT ET MICHEL…
Lorsque Charles termina son parcours Tilleur, Aywaille, Flémalle et Queue-du-Bois, il revint à ses premières amours, au Standard, pour entraîner les jeunes pendant neuf ans.
« J’ai toujours eu de très bons contacts avec Roger Petit nous confie Charles. Il se fait que j’avais joué avec Jean Bodart à Tilleur. Un jour, il vient me trouver et me demande si son gamin, Gilbert, ne peux pas venir faire un essai. Je me dis pourquoi pas un essai ça ne coûte rien. Ouftoi, un vrai sac de patates ! Je me dis, laissons-lui une chance, qu’il revienne quelques fois, on verra sa progression. Beaucoup de boulot mais il s’améliorait au fur et à mesure des entrainements. Finalement, je me dis bon pour le service, on va travailler ça en profondeur. Au même moment, Maurice Lempereur qui entrainait se dispute avec Preud’homme et il l’éjecte de son noyau. Du coup, Michel est venu s’entraîner avec moi. Il se fait que nous devions jouer la finale du Championnat de Belgique en Juniors Nationaux. On organise un match d’entraînement sur le terrain de la Première contre les UEFA. Après ¼ heure, Michel avait gagné le match à lui seul. Et nous avons été Champions de Belgique. La saison suivante, Christian Piot se blesse, le 2ème gardien Jean-Paul Crucifix, je crois, est indisponible, Michel joue le match contre Anderlecht, il ne quittera plus le but du Standard… Mais alors, le Comité des jeunes m’en voulait à mort. Pour éviter les problèmes, j’ai arrêté d’entraîneur et je suis devenu recruteur pour Roger Petit… ».
Charles Mallants, c’est trois titres de champions de Belgique (1958-1962-1963), quatre sélections en Equipe nationale Espoirs, trois sélections en Equipe nationale A sans oublier les rencontres de Coupe d’Europe avec le Standard…
QUELQUES SOUVENIRS…
Nous laisserons la parole de la fin à Charles pour nous présenter sa petite famille et nous énumérer ses meilleurs et moins bons souvenirs.
« Maria et moi sommes mariés depuis 59 ans. Je l’ai rencontrée lors du mariage de son frère mais nous n’habitions pas très loin l’un de l’autre, 12km. Nous avons un fils, Rony (54 ans). Nous avons deux petits-enfants, Nathan (32 ans) et Morgane (29 ans) et un arrière-petit-fils chez Nathan, Soan (2 ans). Un futur footballeur d’après son papa. Alors, mes meilleurs souvenirs ? Le match au Luxembourg contre l’Allemagne (perdu 3-1). J’étais capitaine de l’équipe nationale Espoirs et j’ai marqué le but. Ensuite, notre match en Hongrie, je dribble deux défenseurs et je glisse le ballon en-dessous du gardien. Enfin, notre match de Coupe d’Europe à Paris contre la grande équipe de Reims (3-0) et l’élimination. Le moins bon souvenir est bien entendu ma hernie discale. J’avais été (mal !) opéré une première fois, lorsque je disais que j’avais très mal on ne me croyait pas ! On me fait jouer et au premier ballon, je lève le pied, mon dos se coince, impossible d’encore bouger. Alors, un homme se lève dans la tribune et il me crie : Charles, je suis chirurgien, changez vous et on se voit après… Il m’a opéré, très bien, et j’ai rejoué… ».
Nous voilà arrivés au bout de cet agréable entretien avec Charles et Maria, sa charmante épouse. Lorsque je remercie Maria pour son bon café, Charles ne peut s’empêcher de lancer une dernière boutade : « Ma mère s’appelait Maria, ma femme s’appelle Maria, de ce temps-là, elles s’appelaient toutes Maria », dans un grand fou rire.
Merci pour ces bons moments, longue vie à vous et encore beaucoup de bonheur au sein de votre belle petite famille.
Avec toutes mes Amitiés,
13/06/2018 texto Lucien Longree