dimanche 26 avril 2015

Abbé Joseph Debatty

Fondateur et premier président du Standard de Liège(1898-1902)































La tombe de l'abbé Joseph Debatty se distingue grâce à une plaque offerte par le Standard de Liège, club qu'il a fondé en 1898



























Pourquoi " Standard " ?

Contrairement à ce qui a parfois été écrit, le nom " Standard " n'est pas la contraction du mot étendard bien que celui-ci puisse se traduire par " Standard " dans la langue de Shakespeare... En fait, le Standard existait bien avant... le Standard FC Liégeois. Il était champion de France, et même le tout premier, à l'issue de la saison 1893-94. Champion de Belgique 1899, après avoir déjà remporté le titre en 1896 et 98, le FC Liégeois avait invité à son Gala de Pâques 1899, Amsterdam (champion des Pays-Bas) et le Standard AC de Paris, champion Outre Quiévrain. Impressionnés, comme les nombreux amateurs qui assistaient aux matches du Gala, les futurs jeunes Rouge et Blanc gardèrent le souvenir de ces Anglais de Paris (il n'y avait qu'un seul Français dans l'équipe, le demi gauche, un certain Leguillard) et n'hésitèrent pas longtemps lorsqu'ils durent choisir le nom de leur club.
La suite ... du début de l'histoire du club a été contée dès le premier numéro de Standard-Magazine. Un trimestriel qui vit le jour au cours de la décennie 70 et qui était réservé aux abonnés. Résumons-la.
Le jeudi après dîner, les grands du Collège - ceux de rhéto ou de poésie - entourés des potaches de 4e grimpaient quatre à quatre la pente abrupte derrière Mandeville et plantaient en hâte quatre branchages de conifère en guise de bois de goal. Là-bas, jusqu'au soir tombant, on se donnait à perdre haleine, puis rentrés chez eux, les plus courageux s'endormaient sur leur version grecque, remettant au lendemain ce qu'ils pouvaient faire le jour même.
Quarante ans plus tard, Georges Petit, un de ces collégiens de Saint-Servais confiait ses souvenirs à  " Standard-Sport " : Plein d'ardeur et d'illusions, j'avais cru en la parole de quelques camarades encore plus emballés que moi. En leur compagnie, je me mis à taper le mieux que je pouvais dans un pauvre ballon flapi avant l'usage, que nous dirigions avec foi mais incompétence sur un terrain vaguement herbu. L'apparition du garde-champêtre nous faisait attraper des frousses bleues. En cinq secs, dès que sa moustache courroucée apparaissait dans notre horizon, nous nous empressions de plier bagages et de filer comme d'authentiques maraudeurs. Mais un chef nous galvanisait. Il s'appelait Debatty. Ah, s'il y en avait un qui croyait au football, c'était bien lui.... Rien ne le rebutait même pas les expulsions manu militari des terrains qui ne nous appartenaient point. Il nous soutenait de toute son ardeur. Jamais chef des Mohicans, jamais premier ministre, jamais Führer ne fut plus que lui manieur d'hommes, organisateur de " rien du tout ", décidé à faire du néant quelque chose !
Et qu'est devenu ce Debatty ? demanda Standard Sport. Il est entré au séminaire. Aujourd'hui (vers 1940) il est curé quelque part en Condroz, en Ardenne ou en Hesbaye...
Standard Sport retrouva sa trace peu avant la guerre 1940-45. Il était curé à Filot, près de Hamoir. On lui demanda de parler de cette époque héroïque et l'abbé Joseph Debatty, que l'on peut considérer comme le véritable père du Standard, écrivit ce qui suit :
Le club a été fondé dans un but de récréation, rien de plus. Les circonstances l'ont amené à devenir ce q'il est. Ces circonstances heureuses ont été les succès remportés d'emblée, le désintéressement des membres et surtout leur obéissance et leur souplesse, enfin la nécessité d'aboutir si l'on ne voulait pas disparaître à peine né.
Il est hors de doute que le Standard a été fondé à Liège (Cointe) pendant l'année scolaire 1898-99. A cette époque, plusieurs élèves du Collège Saint-Servais avaient pris l'habitude de se promener à Cointe les jours de congé. Quelques-uns d'entre eux faisaient partie de l'équipe scolaire du FC Liégeois. Les autres devinrent quasi automatiquement des admirateurs de ce beau sport. Je me souviens d'un match joué par le FC Liégeois contre le Beerschot pendant la saison 1899-1900. Il y avait bien dix gamins autour du terrain. Il est vrai que tout confort manquait. A peine une plaque renseignait-elle que là existait un club de football. A l'entrée, un membre percevait un ticket d'un franc.
S'enrôler dans le grand Club (FC Liège) paraissait une hardiesse inouïe. Pourquoi ne pas rester son propre maître ? Et ce qui était le moins réalisable parut le plus accessible. Quelques-uns se réunirent. La présidence fut dévolue à votre serviteur, la vice-présidence à M. Lepère. Les frères Offergeld prirent les postes de secrétaire et de trésorier. Petit à petit, on réussit à rassembler la mirifique somme de 5 Francs nécessaire à l'achat d'un ballon de rencontre, lourd, difforme, gros mais solide. De terrain, on n'en avait pas mais celui du FC Liégeois, à Cointe, était libre de temps à autre et nous obtînmes l'autorisation de l'utiliser... 

Collège St Servais l'origine du Standard (photo de 1979)




samedi 25 avril 2015

12/05/1982 finale Coupe des coupes Barcelone - Standard 2-1

Camp Nou (Espagne) : Mercredi  12/05/1982 à 20h30 FC Barcelone - Standard 2-1
FC Barcelone:
Urruti, Gerardo, Migueli, Alexanko, Manolo ; Sanchez, Moratalla, Esteban ; Simonsen, Quini, Carrasco
Standard de Liège:
Preud'Homme, Gerets, Poel, Meeuws, Plessers ; Vandermissen, Daerden, Haan, Botteron ; Tahamata, Wendt

Buts : Vandermissen (0-1), 44e Simonsen (1-1), 63e Quini (2-1) 
Cartes jaunes : 25eMigueli, 27eWendt, 71e Haan, 83e Manolo,  85e Vandermissen  
Carte rouge : 35e et 85e Meeuws (2 jaunes)
Arbitre : Walter Eschweiler (Allemagne) 
Assistance : 90.000


Debouts de g à d : Benny Wendt, Guy Vandersmissen, Michel Preud'homme, Jos Daerden, Walter Meeuws, Arie Haan
Accroupis de g à d: Rene Botteron, Theo Poel, Gerard Plessers, Eric Gerets, Simon Tahamata




























De g à d : Jos Daerden, Gerard Plessers, René Botteron, Théo Poel, Benny Wendt, Walter Meeuws, Guy Vandersmissen, Simon Tahamata






Jos Daerden, Arie Haan et Jose Manuel Moratalla en action.
























Walter Meeuws

A terre Theo Poel - Jos Daerden

René Botteron - Arie Haan

René Botteron




































06/06/1993 finale Coupe de Belgique Standard-Charleroi 2-0


Stade Constant Vanden Stock : Dimanche 06/06/1993 à 16h00 Standard – Charleroi

Standard : Gilbert Bodart (c), Régis Genaux, Dinga, Mircea Rednic, André Cruz, Philippe Léonard, Guy Hellers, Thierry Pister, Frans van Rooij 71e Patrick Asselman), Marc Wilmots, Henk Vos (84e Roberto Bisconti)
Entraineur : Arie Haan
Réserves : Jacky Munaron, Roberto Bisconti, Patrick Asselman, Michael Goossens

Charleroi : David Baetslé, Olivier Suray (55e Marc Wuyts), Čedomir Janevski (23e Roch Gerard), Michel Rasquin, Rudy Moury, Marco Casto,  Eric Van Meir, Pär Zetterberg, Raymond Mommens (c), Dante Brogno, Nebosja Malbasa
Entraineur : Robert Waseige
Réserves : Istvan Gulyas, Roch Gerard, Marc Wuyts, Frédéric Jacquemart

Buts : 55e Vos (1-0), 63e Léonard (2-0)
Carte jaune :
Carte rouge :
Arbitre : Alphonse Constantin (dernier match arbitré)
Assistance :


Debouts de g à d : Frans Van Rooy, Andre Cruz, Amilton Vilas Boas Dinga, Guy Hellers, Thierry Pister, Gilbert Bodart
Accroupis de g à d : Mircea Rednic, Philippe Leonard, Henk Vos, Regis Genaux, Marc Wilmots



De g à d: Guy Hellers, Thierry Pister, Mircea Rednic, Patrick Asselman, Amilton Vilas Boas Dinga, Regis Genaux, Marc Wilmots, Michael Goossens, Roberto Bisconti derrière lui André Cruz



De g à d : Philippe Léonard, Thierry Pisters, Régis Genaux, Michal Goossens








 Jean Wauters-André Duchêne-Gilbert Bodart-Lucien Levaux