Paul Henrard, né à Saint-Gilles le 29 janvier 1893 et décédé à Liège le 13 mars 1999 était un industriel belge. Il a été le 9e président du club de football du Standard de Liège ainsi que le directeur général de la société sidérurgique Espérance-Longdoz.
Biographie :
Ex-pensionnaire
de l'Union Saint-Gilloise, Paul Henrard est entré au service du Standard en
1952 à la demande de Roger Petit alors secrétaire-général du club. Il gouverna
le matricule 16 avec la complicité de celui-ci jusqu'en 1977 où il se retira
mais en resta son président honoraire. Durant ces 25 ans de présidence, le club
remporte six titres de Champion de Belgique, trois Coupes de Belgique et une
Coupe de la Ligue Pro.
Les trophées lors de son mandat (1952-1977)
1954,
1966, 1967 vainqueur de la coupe de Belgique
1965,
1972, 1973 finaliste de la coupe de Belgique
1958,
1961, 1963, 1969, 1970, 1971 champion de Belgique
1962,
1965, 1973 vice champion de Belgique
1975
Vainqueur de ligue Pro
1974 Finaliste de la ligue Pro
17/01/1971 Standard - Charleroi 2-0
Un extrait du président du
Standard Paul Henrard lors de ces souhaits 1968
Souhait
d’abord : de santé, de bonheur pour chacun d’entre vous, pour vos
familles, pour tous ceux qui vous sont chers.
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Ou
en sommes-nous début 1968 ?
Objectivement
nous devons répondre : OUI
En
football nous sommes dans le groupe de tête qui lutte pour la conquête du titre
de champion pays ; en coupe de Belgique nous restons en course et jouerons
fin février les 1/8 de finale ; en coupe d’Europe nous avons atteint les ¼
de finale, ce qui est plus honorable et nous laisse toutes nos chances pour la
suite malgré la toute grande valeur de notre prochain adversaire l’AC Milan.
Au
global notre jeu est agréable, direct, efficace, encore un peu trop irrégulier,
mais solide ainsi que le prouvent nos résultats.
En
réserve et dans nos équipes d’âge notre potentiel s’est amélioré et aligne une
série de jeunes que nous aurons l’occasion de voir en équipe A. Il y a même une
équipe de minimes, avec un goal avérage de 143 buts à 3 à la pause hivernale,
qui constitue une petite attraction.
Nos
joueurs s’entendent bien, ils sont bons camarades, l’atmosphère est à la bonne
humeur.
De
son côté, le public « suit » bien, il n’y aurait lieu éventuellement
de se plaindre que de l’excès de sévérité de quelques petits groupes qui
feraient meilleur usage de leur voix en encourageants ses joueurs plutôt qu’en
houspillant à la moindre passe ratée ou au moindre incident de jeu ou de shot.
Ce
petit regret mis à part, nous sommes donc clôturer notre bilan par un satifecit.