L'équipe qui monta en Division 1.
Debout de g à d : Soigneur ?, Marcelin WAROUX, Georges DITZLER, Raymond BIQUET,
Joseph PATY, Jacques PIRLOT , Constant CLAES, Maurice GRISARD, Gaston FRAEYS,
Arthur DELGRANGE, Emile DEHAAR(fils), Emile DEHAAR (père et délégué), ?
Assis de g à d : René HANQUET - Maurice GILLIS - Jean DUPONT - Linlin
PETIT - Arthur MAGNËE.
Saison 1920-1921
C'est seulement en septembre 1920 que la vie du monde du football a repris son cours normal.
La reprise de la saison écoulée en championnat national avait été encourageante, mais cette fois aucune défaillance n'était plus permise car les montées étaient rétablies.
Nos dirigeants et joueurs avaient sur le cœur la malheureuse relégation du dernier championnat d'avant-guerre - et s'étaient juré de profiter du premier championnat officiel d'après-guerre pour réintégrer la division 1.
Ils engagèrent officiellement Camille Van HOORDEN comme entraîneur et déplacèrent leur local au café " TRIANON », boulevard de la Sauvenière (actuellement Journal «La Meuse »).
C'est seulement en septembre 1920 que la vie du monde du football a repris son cours normal.
La reprise de la saison écoulée en championnat national avait été encourageante, mais cette fois aucune défaillance n'était plus permise car les montées étaient rétablies.
Nos dirigeants et joueurs avaient sur le cœur la malheureuse relégation du dernier championnat d'avant-guerre - et s'étaient juré de profiter du premier championnat officiel d'après-guerre pour réintégrer la division 1.
Ils engagèrent officiellement Camille Van HOORDEN comme entraîneur et déplacèrent leur local au café " TRIANON », boulevard de la Sauvenière (actuellement Journal «La Meuse »).
A l'issue de la saison
1920/21 on porte à 14 le nombre de clubs par division. Il n'y a pas de
descendants de division 1 et les deux premiers de la deuxième division montent:
STANDARD et F.C.MALINOIS,la fin de la saison fut particulièrement
émouvante, le STANDARD terminait par deux déplacements: un au F.C. MALINOIS qui
le précédait d'un point et un à LOUVAIN qui s'annonçait moins difficile car ce
dernier club était au milieu du classement.
A Malines le match fut très dur, le jeune Maurice Gillis, qui était déjà vedette de l'équipe, fut rapidement éliminé. A dix contre onze les Liégeois se défendirent comme des lions et l'emportèrent par deux buts à un, tout n'était cependant pas fini car les vestiaires furent assiégés par les supporters malinois. Ils menaçaient de s'écrouler devant les poussées furieuses lorsque le chanoine DESSAIN se lança devant ses ouailles et leur promit que la défaite malinoise d'aujourd'hui serait vengée dans huit jours par les Louvanistes,
Cette prédiction calma suffisamment les Malinois que pour permettre à nos joueurs de rentrer à Liège sains et saufs, mais il restait LOUVAIN,
On pouvait raisonnablement espérer qu'un club qui n'avait plus de rôle à jouer dans le championnat recevrait calmement notre équipe.
Il se fait qu'à cette époque les querelles linguistiques étaient à un stade aigu (l'histoire est un éternel recommencement) et certains Louvanistes avaient décidé qu'un club liégeois ne devait pas monter.
Sur le terrain ils ne purent s'opposer à la victoire du STANDARD mais après celle-ci ils tentèrent de prendre d'assaut les vestiaires.
Les supporters du STANDARD qui avaient frété deux trains spéciaux ne l'entendaient pas de cette oreille et repoussèrent les assaillants qui évacuèrent le stade pour se regrouper au centre de la ville,
Ils y recrutèrent le renfort de quelques costauds qui ne se souciaient guère du football, mais détestaient tous ceux qui parlaient français.
C'est encadrée par la police que la troupe liégeoise trouva un premier refuge à la bibliothèque communale puis, après une manœuvre de dispersion savamment organisée, parvint à gagner la gare - où le chef de gare livide supplia les musiciens de la Philharmonie Liégeoise de s'abstenir de toute provocation, Ce n'est qu'au départ du train qu'ils purent entonner le couplet de la victoire qui sacrait la montée en division 1.
Le championnat fut fêté comme il convenait; le journal "Noss Pèron" organisa un cortège aux flambeaux - formé à la gare des Guillemins vers 19h30 le mercredi 9 mars 1921 - avec toutes les sociétés sportives et autres - drapeau en tête - la musique du deuxième carabiniers encadrée d'un détachement militaire portant des lampadaires, Par le boulevard d'Avroy, les rues Pont d'Avroy, Cathédrale, Régence, le quai sur Meuse, la rue Léopold, les manifestants gagnèrent l'Hôtel de Ville soulevant sur leur passage un vif mouvement de curiosité et d'enthousiasme populaire.
Les édiles liégeois reçurent les dirigeants du club et les équipiers Paty - Waroux - Pirlot - Ditzler - Claes - Grisard - Hanquet - Gillis - Petit - Dupont - Magnée - Biquet - Dohet - Fraeys - Fabry - Robert et Delgrange dans la salle des mariages aux accents de « La Brabançonne » et le champagne fut servi aux auteurs de cette belle épopée sportive.
A Malines le match fut très dur, le jeune Maurice Gillis, qui était déjà vedette de l'équipe, fut rapidement éliminé. A dix contre onze les Liégeois se défendirent comme des lions et l'emportèrent par deux buts à un, tout n'était cependant pas fini car les vestiaires furent assiégés par les supporters malinois. Ils menaçaient de s'écrouler devant les poussées furieuses lorsque le chanoine DESSAIN se lança devant ses ouailles et leur promit que la défaite malinoise d'aujourd'hui serait vengée dans huit jours par les Louvanistes,
Cette prédiction calma suffisamment les Malinois que pour permettre à nos joueurs de rentrer à Liège sains et saufs, mais il restait LOUVAIN,
On pouvait raisonnablement espérer qu'un club qui n'avait plus de rôle à jouer dans le championnat recevrait calmement notre équipe.
Il se fait qu'à cette époque les querelles linguistiques étaient à un stade aigu (l'histoire est un éternel recommencement) et certains Louvanistes avaient décidé qu'un club liégeois ne devait pas monter.
Sur le terrain ils ne purent s'opposer à la victoire du STANDARD mais après celle-ci ils tentèrent de prendre d'assaut les vestiaires.
Les supporters du STANDARD qui avaient frété deux trains spéciaux ne l'entendaient pas de cette oreille et repoussèrent les assaillants qui évacuèrent le stade pour se regrouper au centre de la ville,
Ils y recrutèrent le renfort de quelques costauds qui ne se souciaient guère du football, mais détestaient tous ceux qui parlaient français.
C'est encadrée par la police que la troupe liégeoise trouva un premier refuge à la bibliothèque communale puis, après une manœuvre de dispersion savamment organisée, parvint à gagner la gare - où le chef de gare livide supplia les musiciens de la Philharmonie Liégeoise de s'abstenir de toute provocation, Ce n'est qu'au départ du train qu'ils purent entonner le couplet de la victoire qui sacrait la montée en division 1.
Le championnat fut fêté comme il convenait; le journal "Noss Pèron" organisa un cortège aux flambeaux - formé à la gare des Guillemins vers 19h30 le mercredi 9 mars 1921 - avec toutes les sociétés sportives et autres - drapeau en tête - la musique du deuxième carabiniers encadrée d'un détachement militaire portant des lampadaires, Par le boulevard d'Avroy, les rues Pont d'Avroy, Cathédrale, Régence, le quai sur Meuse, la rue Léopold, les manifestants gagnèrent l'Hôtel de Ville soulevant sur leur passage un vif mouvement de curiosité et d'enthousiasme populaire.
Les édiles liégeois reçurent les dirigeants du club et les équipiers Paty - Waroux - Pirlot - Ditzler - Claes - Grisard - Hanquet - Gillis - Petit - Dupont - Magnée - Biquet - Dohet - Fraeys - Fabry - Robert et Delgrange dans la salle des mariages aux accents de « La Brabançonne » et le champagne fut servi aux auteurs de cette belle épopée sportive.
PROMOTION - CALENDRIERS -
RÉSULTATS COMPOSITIONS DES ÉQUIPES
19/9 Courtrai - Standard 0-1
Paty - Waroux et Magnée - Ditzlef, Grisard et Degrange Hanquet, Gillis, Claes, Dehaar et Petit.
26/9 Standard - Lyra 2-0
Poty - Waroux et Magnée - Ditzler, Grisard et Robert, Gillis, Claes, Van Ruyskenvelde et Petit.
2-0 Delgrange
3/10 Anderlecht- Standard 1-0
Paty - Waroux et Magnée - Ditzler, Grisard et Delgrange Hanguet, Gillis, Pirlot, Claes et Petit.
10/10 Standard - F. C. Liégeois 0 - 0
Paty - Waroux et Pirlot - Ditzler, Claes et Grisard - Hanquet, Gillis, Fabry, Petit et Magnée.
17/10 Berchem - Standard 1 - 2
Paty - Warollx et Pirlot - Ditzler, Claes et Grisard - Hanquet, Dupont, Gillis, Pefit et Magnée.
24/10 Mons - Standard 1 - 2
Paty - Waroux et Pirlot - Difzler, Claes et Grisardd, Hanquet, Gillis, Van Ruys, Frays et Magnée.
31/10 Standard - F.C. Malinois 0 - 2
19/9 Courtrai - Standard 0-1
Paty - Waroux et Magnée - Ditzlef, Grisard et Degrange Hanquet, Gillis, Claes, Dehaar et Petit.
26/9 Standard - Lyra 2-0
Poty - Waroux et Magnée - Ditzler, Grisard et Robert, Gillis, Claes, Van Ruyskenvelde et Petit.
2-0 Delgrange
3/10 Anderlecht- Standard 1-0
Paty - Waroux et Magnée - Ditzler, Grisard et Delgrange Hanguet, Gillis, Pirlot, Claes et Petit.
10/10 Standard - F. C. Liégeois 0 - 0
Paty - Waroux et Pirlot - Ditzler, Claes et Grisard - Hanquet, Gillis, Fabry, Petit et Magnée.
17/10 Berchem - Standard 1 - 2
Paty - Warollx et Pirlot - Ditzler, Claes et Grisard - Hanquet, Dupont, Gillis, Pefit et Magnée.
24/10 Mons - Standard 1 - 2
Paty - Waroux et Pirlot - Difzler, Claes et Grisardd, Hanquet, Gillis, Van Ruys, Frays et Magnée.
31/10 Standard - F.C. Malinois 0 - 2
Paty - Waroux et Pirlot -
Ditzler, Claes et Delgrange Hanquet, Dupont, Petit, Fraeys et Magnée.
Le public crache sur
Barette et veut le battre.
Suspension pour un dimanche.
14/11 Standard - Tilleur 2 - 3
Le match remis se joue à bureaux fermés par décision du C. C. A. Après une heure de jeu, nous menons 2-0. Grisard et Claes sont alors blessés. Tilleur remonte et gagne 3 à 2. Arbitre: Christophe. Poty - Waraux et Pirlot - Dilzler, Claes el Grisard - Hanquet, Dupont, Petit, Fraeys et Magnée.
21/11 Bressoux - Standard 1 - 2
Poty - Waraux et Pirlot - Dizler, Dohet et Petit - Hanquet, Gillis, Biquet, Fraeys et Magnée.
28/11 Léopold C. Bruxelles - Standard 0 - 1
Paty - Waroux et Pirlot - Ditzfer, Dohet et Petit Hanquet, Gjfljs, Biquet, Fraeys et Magnée.
Suspension pour un dimanche.
14/11 Standard - Tilleur 2 - 3
Le match remis se joue à bureaux fermés par décision du C. C. A. Après une heure de jeu, nous menons 2-0. Grisard et Claes sont alors blessés. Tilleur remonte et gagne 3 à 2. Arbitre: Christophe. Poty - Waraux et Pirlot - Dilzler, Claes el Grisard - Hanquet, Dupont, Petit, Fraeys et Magnée.
21/11 Bressoux - Standard 1 - 2
Poty - Waraux et Pirlot - Dizler, Dohet et Petit - Hanquet, Gillis, Biquet, Fraeys et Magnée.
28/11 Léopold C. Bruxelles - Standard 0 - 1
Paty - Waroux et Pirlot - Ditzfer, Dohet et Petit Hanquet, Gjfljs, Biquet, Fraeys et Magnée.
5/12 Standard - Louvain
3 - 0
Paty - Waroux et Pirlot - Claes, Dohet et Delgrange - Hanquet, Gillis, Biquet, Fraeys et Magnée.
12/12 Standard - Courtrai 5 - 0
Poly - Waroux et Pidol - Dilzler, Claes et Petit - Hanquet, Gillis, Biquet, Fraeys et Magnée.
19/12 Lyra - Standard 0-0
26/12 Standard - Anderlecht 2-0
2/1/1921 F. C. Liégeois - Standard 1-1
16/1 Standard - Berchem 5-1
23/1 Standard - Mons 4-0
30/1 Tilleur - Standard 1-3
6/2 Standard - Bressoux 3-1
13/2 Standard - Léopold C. Bruxelles 4-0
27/2 F. C. Malinois - Standard 1-2
5/3 Louvain - Standard 1-2
Paty - Waroux et Pirlot - Claes, Dohet et Delgrange - Hanquet, Gillis, Biquet, Fraeys et Magnée.
12/12 Standard - Courtrai 5 - 0
Poly - Waroux et Pidol - Dilzler, Claes et Petit - Hanquet, Gillis, Biquet, Fraeys et Magnée.
19/12 Lyra - Standard 0-0
26/12 Standard - Anderlecht 2-0
2/1/1921 F. C. Liégeois - Standard 1-1
16/1 Standard - Berchem 5-1
23/1 Standard - Mons 4-0
30/1 Tilleur - Standard 1-3
6/2 Standard - Bressoux 3-1
13/2 Standard - Léopold C. Bruxelles 4-0
27/2 F. C. Malinois - Standard 1-2
5/3 Louvain - Standard 1-2