Biographie:
Christian Piot est d'abord boucher, métier qu'il abandonne suite à ses succès pour se consacrer pleinement au football. Il joue d'abord au FC Ougrée dans la banlieue liégeoise avant de rejoindre le Standard de Liège. Lorsque Jean Nicolay quitte le Standard en 1969, René Hauss, alors entraîneur du club, titularise le jeune Christian Piot, en dépit des doutes de certains observateurs. Il progresse rapidement et, en une seule saison, l'ancien réserviste du Standard devient un des gardiens de l'équipe nationale en profitant de l'indisponibilité de Jean Trappeniers, blessé. Cette sélection est aussi due à l'intérêt que lui avait porté Raymond Goethals, directeur technique nationale, qui l'avait déjà sélectionné avec les moins de 23 ans.
Gardien de but emblématique du Standard de Liège où il a joué toute sa carrière professionnelle son premier match en équipe A date du 2 janvier 1967 Standard-Lierse, il a remporté trois fois consécutivement le championnat de Belgique, en 1969, 1970 et 1971.
Dans ce club il a joué 321 matches officiels, 255 matchs en championnat, 29 matchs en coupe de Belgique, 23 matchs en coupe d'Europe, 14 en coupe de Ligue et marqué 10 buts, tous sur penalty.
En 1972, il a remporté le Soulier d'or du meilleur footballeur belge.
Christian Piot a joué quarante rencontres internationales entre 1969 et 1977, avec les Diables Rouges et a alors marqué un but. Il participe à la Coupe du monde en 1970 au Mexique, et au Championnat d'Europe en 1972 en Belgique.
Plus tard, il a été entraîneur des gardiens de but du Standard, de 2000 à 2005 puis du RFC Liège de 2006 à 2007.
Carrière:
Parcours junior:
Avant 196 : FC Ougrée
1963-1966 : Standard de Liège
Parcours professionnel
1966-1978: Standard de Liège 321 Matchs (10 buts)
Sélections en équipe nationale
1969-1977: Belgique 40 Matchs (1 but)
Entraineur des gardiens :
2000-2005 : Standard de Liège
2006-2007 : RFC de Liège
Palmarès:
Trois fois champion de Belgique, 1969 , 1970 , 1971.
Soulier d'or belge en 1972
Participation à la coupe du monde 1970 au Mexique.
Demi-finaliste de l'Euro 1972 ( 3ème place)
45 sélections dont 40 caps en équipe nationale de Belgique entre 1969 et 1977.
08/08/2019 Carcela - Piot
16/03/2019
La ville de Seraing compte un nouveau citoyen d’honneur
Christian Piot : Soulier d’Or en 1972, un Keeper tout à fait exceptionnel qui a voué sa vie sportive au Standard de Liège et à l’équipe nationale
2018 Eric Gerets - Robert Waseige - Christian Piot
Légende
Tournoi à l'Athlético Bilbao
02/10/2019 la veille du match Arsenal - Standard 4-0, Piot - Preud'homme
15/09/1974 Standard - Charleroi 3-1, penalty transformé par Christian Piot
Serge Verheyden, Christian Labarbe le buteur Rik Priem et Christian Piot
1969/70
2018
Soulier d'Or 1972
Christian Piot-Lucien Levaux
1969
19/04/1970 Standard - Crossing Schaerbeeck 0-3
Piot-Nicolay
Pfaff - Piot
1972 Christian Piot à l'entrainement
Christian Piot - Jean Paul Crucifix
1978-1979
3 ème rang : J Bourguignon(soigneur) - M. Preud'homme - A. Sigurvinson - F. Beckers - Ch. Piot - A. Riedl- L. De Matos - J.P. Crucifix - R. Waseige (entraîneur)
2 ème rang : Th. Poel - J.M. De Waleffe - H. Graf - E. Gerets - M. Renquin - M. Denier - W. Wellens - E. Onal
1er rang : Ph Garot - G. Vandermissen - G. Plessers - Y. Maréchal - P. Frenay - R. Sciascia - Ch. Labarbe
Piot - Gerets - Garot
Depireux-Jeck-Mathy-Dignef-Piot
Jean Nicolay Christian Piot - André "popeye" Piters
1973-74
Debouts de g à d Dewalque, Bukal, Gerets, Labarbe, Dolmans, Piot
Accroupis de g à d Henrotay, Sigurvinsson, Van Moer, Lambrichts, Rora2014 Nico Dewalque - Christian Piot
3 générations de gardiens de but du Standard à gauche Michel Preud'homme et son épouse à droite Jean Nicolay dans le fond Christian Piot et son fils
Christian Piot dans son restaurant à Banneux
Octobre 2014 Thuram-Piot
1969-70 Piot avec sa nouvelle tenue
1978
2014
31/08/1969 KRC Malines (D2) - Standard 1-2 (ap) 1/32 finale de coupe de Belgique
16/02/1970 Charleroi Standard 2-4 (buts de Van Moer, Pilot, Galic, Takac)
Beurlet, Jeck, Van Moer, Piot et Georget Bertoncello(Charleroi)
Jean Nicolay - Christian Piot
Photo prise au FC Seraing 1976 Piot-Van Himst-Van Moer-Gerets
1973
Accroupis de g à d : Gerets, Renquin, Wellens, Sigurvinsson, Poel, Labarbe
23-11-1977 FC Carl Zeiss Iena - Standard 2-0 1-8 de finale aller coupe de l'UEFA.
Riedl, Gerets consolé par Piot
03-09-2004
19-10-2004
02-08-2015 Standard - Zulte Waregem 2-1, Léon Semmeling et Christian Piot au coup d'envoi
1970 Léon Semmeling - Christian Piot
1968-69
10-04-2016 Standard - Courtrai 1-1 Christian Piot, Eric Gerets
12/05/2016
3 souliers d'Or Jean Nicolay, Michel Preud'homme, Christian Piot
22/12/1968 Beringen-Standard 0-0
20/05/1988
18/06/2016
24/07/2014
Christian Piot, Léon Semmeling, Michel Renquin, Guy Vandersmissen
23/02/1975 Standard-Antwerp 2-2 (3-3 ap) 1/4 de finale CdB, devant 35.000 supporters.
Le Standard battu à l'Antwerp 1-0 lors du match replay.
N° 4 Nico Dewalque, Christian Piot, Cor Van Den Hart (entraîneur du Standard)
2001
Christian Piot : UN DERNIER REMPART BIEN DANS LA LIGNÉE…
Il était une fois sur les hauteurs d’Ougrée, un petit garçon qui voulait devenir boucher. Entre 1kg de Steak et 350gr de saucisse, il vous ficelait 3 titres de champion de Belgique (1969, 1970 et 1971), 1 soulier d’or (1972) et 40 sélections en équipe nationale en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
Maniant la hache et le couteau à merveille, le petit Christian avait tout pour devenir un expert de la découpe « bovine », jusqu’au jour où se rendant compte qu’il serait bien plus facile de taquiner le ballon à deux mains plutôt que de le découper en tranches, pardi pas facile de trancher une sphère, il se décida à délaisser les chambres froides pour rejoindre le « chaudron » de Sclessin !
Il est vrai que de là-haut à Ougrée, il avait une vue privilégiée sur ce stade qui allait devenir son domaine de… chasse bien gardée…
Maniant la hache et le couteau à merveille, le petit Christian avait tout pour devenir un expert de la découpe « bovine », jusqu’au jour où se rendant compte qu’il serait bien plus facile de taquiner le ballon à deux mains plutôt que de le découper en tranches, pardi pas facile de trancher une sphère, il se décida à délaisser les chambres froides pour rejoindre le « chaudron » de Sclessin !
Il est vrai que de là-haut à Ougrée, il avait une vue privilégiée sur ce stade qui allait devenir son domaine de… chasse bien gardée…
Il n’était ni en avance, ni en retard, il est arrivé juste à l’heure, mais quoi de plus normal quand on est pensionné. Et pourtant, on ne dirait vraiment pas que noss Christian vient d’allonger septante printemps d’affilée. Ou alors, il a dû bien hiberner. Avec toute sa modestie et sa gentillesse légendaire, il s’installe devant un bon petit café avant de commencer à parler football, of course.
J’AI TOUJOURS VOULU ÊTRE GARDIEN…
« Dès mon plus jeune âge, je n’avais qu’une idole démarre Christian, c’était Jean Nicolay ! Tu sais quand on est gamin, on joue au foot un peu partout, mais moi j’avais décidé que je serais gardien. En plus nous étions supporters du Standard. Tu sais qu’à cette époque, on ne pouvait pas s’affilier avant l’âge de 12 ans. J’ai donc joué deux ans à Ougrée avant que le Standard ne vienne me chercher. J’ai débuté à 14 ans en Cadets au Standard et j’ai fait toutes mes classes en équipes d’âge. J’ai été intégré dans le noyau de l’équipe première en 1965 et là, je me suis retrouvé à m’entraîner avec mon idole de toujours. Tu sais, à cette époque-là, il n’y avait pas d’entraîneur spécifique pour les gardiens. Comme on disait dans le temps, les gardiens devaient se faire eux-mêmes et j’ai beaucoup appris au contact de Jean Nicolay. ».
QUAND UN MONUMENT REMPLACE UN AUTRE MONUMENT…
Il faut dire qu’à cette époque, sans avoir une école spécifique, le Standard a sorti plusieurs générations d’excellents gardiens de but. De Toussaint Nicolay à Gilbert Bodart, en passant par Jean, Christian et bien entendu Michel, la cage de Sclessin n’avait rien à envier à la Chartreuse, chère à Christian Labarbe !
« Tout a commencé en 1965, lorsque j’ai rejoint le noyau de l’équipe première et pendant 2-3 ans j’ai dû beaucoup travailler pour gagner ma place. Paradoxalement, j’ai joué mon premier match en sélection nationale alors que je jouais en Réserve, poursuit Christian. C’était en Mai 1969 pour une rencontre amicale. Ma première sélection officielle, je la dois à Raymond Goethals, le Sorcier comme on l’appelait amicalement. J’ai joué la rencontre Belgique – Angleterre. Tu sais, au cours de cette saison 1968-1969, j’ai quand même joué 12 matchs en première. Un accident fortuit avec Wilfried Van Moer à l’entraînement m’a empêché d’en jouer plus. Et puis Jean a quitté le Standard pour rejoindre le Daring à Bruxelles… ».
« Tout a commencé en 1965, lorsque j’ai rejoint le noyau de l’équipe première et pendant 2-3 ans j’ai dû beaucoup travailler pour gagner ma place. Paradoxalement, j’ai joué mon premier match en sélection nationale alors que je jouais en Réserve, poursuit Christian. C’était en Mai 1969 pour une rencontre amicale. Ma première sélection officielle, je la dois à Raymond Goethals, le Sorcier comme on l’appelait amicalement. J’ai joué la rencontre Belgique – Angleterre. Tu sais, au cours de cette saison 1968-1969, j’ai quand même joué 12 matchs en première. Un accident fortuit avec Wilfried Van Moer à l’entraînement m’a empêché d’en jouer plus. Et puis Jean a quitté le Standard pour rejoindre le Daring à Bruxelles… ».
UNE GRAVE BLESSURE AU GENOU(X) ET DES OPÉRATIONS…
Celui, ou celle, qui ne connait pas Christian Piot a vraisemblablement dû louper un épisode ! Piot au Standard était ce que SeanConnery était à « James Bond » et Roger Moore au « Saint ». Pardi, pour se jeter tête baissée dans les pieds d’un attaquant ou encore s’élever dans les airs pour capter le ballon et retomber au sol dans vingt paires de chaussures à crampons d’aluminium de 12 à 16 cm, il fallait être à la fois kamikaze et béni d’une sainte protection. Et pourtant, de graves blessures au genou et des opérations à répétition ont eu raison de sa santé !
« Ma première blessure au genou est arrivée en 1976. J’ai été opéré par le Professeur Rombouts, un éminent chirurgien orthopédique que la plupart des footballeurs allaient consulter. J’ai été opéré trois fois en un an et cinq fois au total entre 1976 et 1978. En 1977, lors d’un match de Coupe d’été, je me suis à nouveau déboîté le genou. J’ai à nouveau été opéré par le Professeur Rombouts. J’ai à chaque fois été plâtré, et la rééducation relativement longue ! J’ai même été jusqu’à Lyon pour être opéré par un éminent professeur français. Tout s’est écroulé en 1978. J’avais repris les entrainements mais je sentais que mon genou n’était pas très stable. Pourtant, j’ai recommencé par un match en Réserve au Lierse, Une rencontre en Première contre Beringen et un match de Coupe d’Europe à Carl Zeiss Jena. Tout s’est écroulé le vendredi à l’entrainement. On faisait un petit match et je jouais dans le jeu, Alfred Riedl tire au but, je tends ma jambe pour arrêter le ballon et crac ! Nous étions en octobre 1978, j’ai été opéré par le Professeur Jodoigne à Bavière, qui m’a dit en wallon : je vais té réparer ta jambe pour marcher normalement, mais le foot c’est définitivement fini ! A presque 31 ans, je n’avais plus le choix…».
« Ma première blessure au genou est arrivée en 1976. J’ai été opéré par le Professeur Rombouts, un éminent chirurgien orthopédique que la plupart des footballeurs allaient consulter. J’ai été opéré trois fois en un an et cinq fois au total entre 1976 et 1978. En 1977, lors d’un match de Coupe d’été, je me suis à nouveau déboîté le genou. J’ai à nouveau été opéré par le Professeur Rombouts. J’ai à chaque fois été plâtré, et la rééducation relativement longue ! J’ai même été jusqu’à Lyon pour être opéré par un éminent professeur français. Tout s’est écroulé en 1978. J’avais repris les entrainements mais je sentais que mon genou n’était pas très stable. Pourtant, j’ai recommencé par un match en Réserve au Lierse, Une rencontre en Première contre Beringen et un match de Coupe d’Europe à Carl Zeiss Jena. Tout s’est écroulé le vendredi à l’entrainement. On faisait un petit match et je jouais dans le jeu, Alfred Riedl tire au but, je tends ma jambe pour arrêter le ballon et crac ! Nous étions en octobre 1978, j’ai été opéré par le Professeur Jodoigne à Bavière, qui m’a dit en wallon : je vais té réparer ta jambe pour marcher normalement, mais le foot c’est définitivement fini ! A presque 31 ans, je n’avais plus le choix…».
ET DIRE QU’IL A FORMÉ UN CERTAIN MICHEL PREUDHOMME…
Ougrée serait-elle devenue la Cité des gardiens de but ? Oh vous savez, parfois les rencontres sont imprévisibles, mais elles peuvent aussi vous réserver d’agréables surprise. Le Maître dispense son savoir, l’élève tâche de l’appliquer et puis un jour lorsque l’élève dépasse le Maître, aucune jalousie, ni rancune, ne s’installe mais de part et d’autre la satisfaction d’avoir fait du bon et chouette boulot !
« J’ai connu Michel Preudhomme alors qu’il n’avait que 2 ans. Le Standard avait des clubs satellites dans la Province et René Hauss avait demandé aux joueurs (belges) de l’équipe première, d’aller dispenser des entrainements. J’allais à Ougrée avec Jacky Beurlet. Jacky habitait à Marche-en-Famenne, Ougrée c’était sur sa route du retour. C’est là que j’ai découvert un petit bonhomme qui s’appelait Preudhomme. Lorsque Michel est arrivé au Standard, je l’ai pris sous mon bras, je lui ai donné tout ce que j’avais appris. Nous n’avons jamais ménagé nos efforts. Et lorsque nous avions fini les entrainements, je reconduisais Michel chezsa maman. J’ai d’ailleurs toujours gardé d’excellents contacts avec la maman et la sœur de Michel. »
« J’ai connu Michel Preudhomme alors qu’il n’avait que 2 ans. Le Standard avait des clubs satellites dans la Province et René Hauss avait demandé aux joueurs (belges) de l’équipe première, d’aller dispenser des entrainements. J’allais à Ougrée avec Jacky Beurlet. Jacky habitait à Marche-en-Famenne, Ougrée c’était sur sa route du retour. C’est là que j’ai découvert un petit bonhomme qui s’appelait Preudhomme. Lorsque Michel est arrivé au Standard, je l’ai pris sous mon bras, je lui ai donné tout ce que j’avais appris. Nous n’avons jamais ménagé nos efforts. Et lorsque nous avions fini les entrainements, je reconduisais Michel chezsa maman. J’ai d’ailleurs toujours gardé d’excellents contacts avec la maman et la sœur de Michel. »
DIDIER AURAIT PU ÊTRE UN SECOND PIOT A SCLESSIN…
Aujourd’hui, Didier Piot est pâtissier du côté de Francorchamps. Et pourtant à une certaine époque, il était appelé à suivre le chemin tracé au fil rouge par son célèbre papa. « Absolument enchaine Christian. Didier avait tout pour devenir un bon gardien, d’ailleurs il a joué deux matchs en première avec Robert Waseige, à Harelbeke et contre l’Antwerp ». Mais même s’il ne le dit pas par pudeur, on sent des regrets dans la voix de Christian. Y aurait-il eu du sabotage dans l’air ? « Tu me connais hein Lucien, ne compte pas sur moi pour remettre de l’huile sur le feu. Didier est parti au Sporting de Charleroi. Lorsque Pierre Drouguet est parti à Malines, Didier est parti à Courtrai avec comme entraineur, James Storme, et les frères M’Penza. Urbain Braems, qui entrainait le Standard, est même venu pour le faire revenir à Sclessin, sans succès. Mais tu sais, on ne vit pas que de regrets, la vie est ainsi faite… ».
CHRISTIAN À CONFESSION, PIOT SUR LE BALLON…
Pour notre traditionnel « Questions-Réponses », nous scinderons la préséance en deux parties : les souvenirs et les entraineurs… A coup sûr, du pain sur la planche, sortez le couteau à fromages…
Cher Christian, citez mois vos trois meilleurs et vos trois moins bons souvenirs ? « Alors on commence par les meilleurs : 1. Les trois titres consécutifs 1969-1970-1971 ; 2. Nos deux victoires contre le Real de Madrid, 1-0 à Sclessin et 2-3 à Madrid ; 3. Mon soulier d’or en 1972. Les moins bons : 1. Notre défaite en Coupe d’Europe à Feyenoord de ma faute ! Michel Pavic m’a dit que sa grand-mère aurait fait mieux que moi, mais il m’a défendu dans le vestiaire et devant la presse. 2. Toutes les blessures ; 3. Je n’ai jamais gagné une Coupe de Belgique ! ».
Et les entraineurs, tu en penses quoi ? « Pavic : il a mis en place l’ossature de l’équipe. Hauss : Un jeune entraineur qui a fait prendre la sauce. Markovic : Excllent entraineur dommage qu’il ne parlait pas la langue. Van der Hart : assez spécial… Leduc : Très gentil, il n’a pas eu de chance. Waseige : Tout le monde connait Robert, le meilleur parmi les siens… ».
Sans oublier quelques surnoms ! Non ?
CAPS : le Surnom de Piot, le Capitaine. LABS : le surnom de l’autre Christian… Labarbe. Et puis BEBS : le surnom d’un certain Michel, pas celui que vous pensez, l’autre, l’Ardennais… Renquin…
Cher Christian, citez mois vos trois meilleurs et vos trois moins bons souvenirs ? « Alors on commence par les meilleurs : 1. Les trois titres consécutifs 1969-1970-1971 ; 2. Nos deux victoires contre le Real de Madrid, 1-0 à Sclessin et 2-3 à Madrid ; 3. Mon soulier d’or en 1972. Les moins bons : 1. Notre défaite en Coupe d’Europe à Feyenoord de ma faute ! Michel Pavic m’a dit que sa grand-mère aurait fait mieux que moi, mais il m’a défendu dans le vestiaire et devant la presse. 2. Toutes les blessures ; 3. Je n’ai jamais gagné une Coupe de Belgique ! ».
Et les entraineurs, tu en penses quoi ? « Pavic : il a mis en place l’ossature de l’équipe. Hauss : Un jeune entraineur qui a fait prendre la sauce. Markovic : Excllent entraineur dommage qu’il ne parlait pas la langue. Van der Hart : assez spécial… Leduc : Très gentil, il n’a pas eu de chance. Waseige : Tout le monde connait Robert, le meilleur parmi les siens… ».
Sans oublier quelques surnoms ! Non ?
CAPS : le Surnom de Piot, le Capitaine. LABS : le surnom de l’autre Christian… Labarbe. Et puis BEBS : le surnom d’un certain Michel, pas celui que vous pensez, l’autre, l’Ardennais… Renquin…
LA PENSION… AH SI ROGER PETIT AVAIT PAYÉ LES LOIS SOCIALES !
Vous étiez 30-35.000 autour de la pelouse de Sclessin à chanter, hurler, encourager toutes ces Stars de l’époque qui vous ont donné tant de joies, parfois un peu de peine, mais toujours fidèles à leurs couleurs !
Nous, Vous, Ils… partagions ces grands moments en communion. Puis petit à petit, certains joueurs sont partis sous d’autres cieux, d’autres se sont logiquement éteints avec l’âge, et après ?
Dès le départ, j’avais dit que nous ne parlerions pas d’argent et nous respecterons notre parole jusqu’au bout. Pas de chiffres, pas de sommes ! Mais une question intéressante : Comment se passe la retraite forcée et la pension ?
« Soyons honnêtes conclut Christian, nous avions un bon petit salaire au Standard, mais nous ne savions pas que nous n’étions pas salariés. Roger Petit ne payait pas les lois sociales, si bien que dans mon cas, j’ai perdu 9 années pour ma pension. Quand on jouait, on n’était pas Pro, il y en avait d’ailleurs qui travaillaient. Et quand tu as 19-20 ans et que tu joues au Standard, tu ne penses pas à ta pension. Après le foot, j’ai travaillé de 1976 à 1996 comme indépendant, de 1996 à 2000 comme employé pour une boulangerie près de Vielsalm. De 2000 à 2005, l’ai travaillé à Amblève pour une société spécialisée en panneaux d’isolation. J’ai aussi été entraineur des gardiens au Standard avec Michel Preudhomme et au RFC Liégeois où j’ai entrainé Jacky Munaron, Agu et Jean-François Lecomte. Et les entraineurs, Robert Waseige, Eric Gerets et Daniel Boccar. Et puis ce fut la fin du Stade de Rocourt… A 65 ans, j’ai été pensionné comme monsieur tout le monde… ».
Et voilà, on n’a pas vu le temps passer tellement cette conversation fut cordiale et enrichissante. Merci cher Christian et bon vent à toi…
Nous, Vous, Ils… partagions ces grands moments en communion. Puis petit à petit, certains joueurs sont partis sous d’autres cieux, d’autres se sont logiquement éteints avec l’âge, et après ?
Dès le départ, j’avais dit que nous ne parlerions pas d’argent et nous respecterons notre parole jusqu’au bout. Pas de chiffres, pas de sommes ! Mais une question intéressante : Comment se passe la retraite forcée et la pension ?
« Soyons honnêtes conclut Christian, nous avions un bon petit salaire au Standard, mais nous ne savions pas que nous n’étions pas salariés. Roger Petit ne payait pas les lois sociales, si bien que dans mon cas, j’ai perdu 9 années pour ma pension. Quand on jouait, on n’était pas Pro, il y en avait d’ailleurs qui travaillaient. Et quand tu as 19-20 ans et que tu joues au Standard, tu ne penses pas à ta pension. Après le foot, j’ai travaillé de 1976 à 1996 comme indépendant, de 1996 à 2000 comme employé pour une boulangerie près de Vielsalm. De 2000 à 2005, l’ai travaillé à Amblève pour une société spécialisée en panneaux d’isolation. J’ai aussi été entraineur des gardiens au Standard avec Michel Preudhomme et au RFC Liégeois où j’ai entrainé Jacky Munaron, Agu et Jean-François Lecomte. Et les entraineurs, Robert Waseige, Eric Gerets et Daniel Boccar. Et puis ce fut la fin du Stade de Rocourt… A 65 ans, j’ai été pensionné comme monsieur tout le monde… ».
Et voilà, on n’a pas vu le temps passer tellement cette conversation fut cordiale et enrichissante. Merci cher Christian et bon vent à toi…
26/10/2017 Lucien Longree
04/11/2017 quand nos légendes se retrouvent...
Michel Renquin, Christian
Labarbe, Léo Dolmans, André Gorez, Christian Piot
03/12/1969 Real Madrid - Standard 2-3
Christian Piot, Nico Dewalque, Wilfried Van Moer
1972 Carte postale d'origine
Saison 1972/73
03/12/1969 Real Madrid - Standard 2-3
Christian Piot, Nico Dewalque, Wilfried Van Moer
1972 Carte postale d'origine
Saison 1972/73
Debouts de g à d : Yvon De Dekker, Nico Dewalque, Léon Jeck, Jean Thissen, Léon Dolmans, Christian Piot
Accroupis de g à d : Léon Semmeling, Wilfried Van Moer, Djemo Musovic, Roger Henrotay, Silvester Takac
2000/2001
28/01/2018 Standard - Anderlecht 3-3
Christian Piot - André Gorez et un ami de Christian