mercredi 10 décembre 2025

Toussaint

 Toussaint Nicolay est un footballeur belge, né à Bressoux le 13 juillet 1932. Il était gardien de but.



















Toussaint Nicolay, gardien du Standard de 1948 à 1960

Toussaint Nicolay est le deuxième de la fratrie à jouer au Standard de Liège, après son frère aîné, l'attaquant Adolphe, et avant son plus jeune frère, le gardien Jean. Il débute dans les cages du Standard, en championnat de Belgique, alors âgé de 19 ans. Mais, il perdra sa place de titulaire en 1958, après avoir été remplacé par son frère Jean lors d’un match de Coupe d'Europe des Clubs Champions face aux écossais d'Heart of Midlothian. Il porte les couleurs des Rouches durant 169 rencontres officielles. Il remporte la Coupe de Belgique en 1954 et le titre de champion de Belgique en 1958. Il part ensuite à l'UR Namur, où il terminera sa carrière en 1965.

Parcours junior de 1948 à 1951
Parcours professionnel de 1951 à 1960


Palmarès :
Vainqueur de la coupe de Belgique 1954 avec le Standard de Liège
Champion de Belgique 1958 avec le Standard de Liège

06/06/1954 finale Coupe de Belgique Standard - RC Malines 3-1

De g à d : Toussaint Nicolay, Joseph Happart, Edgard Mathot, Sébastien Jacquemyns, Jean Jadot, Jean Mathonet, Denis Houf, Joseph Givard

L'équipe qui a joué le 11/05/1958 lors de Berchem - Standard 0-0 et offre ainsi le premier titre de sa carrière.



























Debouts de g à d : Jean Mathonet, Maurice Bolsée, Gilbert Marnette, Henri Thellin, Joseph Happart, Toussaint Nicolay
Accroupis de g à d  : Jean Jadot, Joseph Givard, André "Popeye" Piters, Denis Houf, Marcel Paeschen

Tour d'honneur à Sclessin des champions 1958

samedi 6 décembre 2025

mercredi 3 décembre 2025

Toussaint NICOLAY

Toussaint Nicolay est un footballeur belge, né à Bressoux le 13 juillet 1932. Il était gardien de but.















Toussaint Nicolay, gardien du Standard de 1948 à 1960

Toussaint Nicolay est le deuxième de la fratrie à jouer au Standard de Liège, après son frère aîné, l'attaquant Adolphe, et avant son plus jeune frère, le gardien Jean. Il débute dans les cages du Standard, en championnat de Belgique, alors âgé de 19 ans. Mais, il perdra sa place de titulaire en 1958, après avoir été remplacé par son frère Jean lors d’un match de Coupe d'Europe des Clubs Champions face aux écossais d'Heart of Midlothian. Il porte les couleurs des Rouches durant 169 rencontres officielles. Il remporte la Coupe de Belgique en 1954 et le titre de champion de Belgique en 1958. Il part ensuite à l'UR Namur, où il terminera sa carrière en 1965.

Parcours junior de 1948 à 1951
Parcours professionnel de 1951 à 1960


Palmarès :
Vainqueur de la coupe de Belgique 1954 avec le Standard de Liège
Champion de Belgique 1958 avec le Standard de Liège

06/06/1954 finale Coupe de Belgique Standard - RC Malines 3-1































De g à d : Toussaint Nicolay, Joseph Happart, Edgard Mathot, Sébastien Jacquemyns, Jean Jadot, Jean Mathonet, Denis Houf, Joseph Givard

L'équipe qui a joué le 11/05/1958 lors de Berchem - Standard 0-0 et offre ainsi le premier titre de sa carrière





















 



























01/02/1959 Standard - FC Liège 1-0














Dégagement de Toussaint Nicolay devant Joseph Meijnen




dimanche 16 novembre 2025

Roger Petit : "Monsieur Standard"


















Excellente biographie bien écrite et bien illustrée de l'icône du Standard de Liège ROGER PETIT (Joueur et Président).

Auteur : JP Delmotte & Clem Vanwonterghem


Roger Petit, surnommé « Monsieur Standard », est une figure emblématique du club de football belge du Standard de Liège, qu'il a marqué en tant que joueur, puis comme secrétaire et dirigeant pendant de nombreuses décennies. 
Carrière au Standard de Liège 
En tant que joueur : Il a évolué comme défenseur au Standard entre juillet 1929 et juin 1942. En tant que dirigeant : Après sa retraite de joueur en 1943 pour se consacrer à son commerce de vêtements, il est revenu au club en tant que secrétaire, puis est devenu un dirigeant influent. Il a grandement contribué aux succès et au développement du club pendant des décennies. 
Affaire Standard-Waterschei : Sa carrière de dirigeant a été marquée par l'affaire de corruption du match Standard-Waterschei en 1982, qui a entraîné sa chute et des sanctions importantes pour le club.
22/03/1936 Standard-Daring 0-1, ce jour là en cas de victoire du Standard il aurait été sacré champion de Belgique en division d'honneur (plus tard D1) pour la première fois de son existence, hélas ce sera une autre fois...













Debouts de g à d : Victor Bauwens, Pierre Dalem, François Massart, Roger Petit, Dieudonné Coucquelet, Emille Bellefroid

Accroupis de g à d : Edgard Balthazard, Romain Massez, Jean Capelle, François Ledent, René Ledent



















196  Léopoldville hommage du Standard fleuri par Jean Mathonet et Roger Petit 














1966 Roger Petit - Michel Pavic 



















1969 René Hauss le chef, Roger Petit le patron
















1967 Roger Petit, Zlatko Cajkovski (entraineur Bayern Munich)




















Remise coupe Lamot, on y reconnait Roger Petit, Paul Henrard(milieu) et Roger Vandenstock à droite.














Article du 14/11/2025
Le Roman de Daniel Renard
Quand Roger Petit inventait mieux que les datas, sans s’en rendre compte…














« Monsieur Standard », jamais à court d’idées.

En Belgique, il y a plus d’une vingtaine d’années, les journalistes qui couvraient les matches de basket professionnels recevaient quart temps par quart-temps une feuille très spéciale. Elle reprenait toutes les actions de chaque joueur. Il y était fait mention du nombre de rebonds gagnés ou perdus, des tirs manqués ou réussis, à deux points, à trois points, sur lancé franc. Dans quelle zone ils opéraient. S’ils réalisaient des interceptions. Combien de celles-ci devenaient victorieuses. Un vrai luxe. L’ancêtre des datas. C’est ainsi que de nombreux clubs ont transféré des joueurs sans savoir à quoi ils ressemblaient.
Il y avait une certaine logique à cette pratique. La plupart des renforts provenaient des États-Unis. Quel club belge, même parmi les plus grands, aurait pu se permettre d’envoyer des scouts visionner des matches universitaires ou en NBA ? Réponse : aucun ! Il fallait en conséquence faire confiance aux chiffres.
Avant de sombrer dans la folie des datas et de tomber sous le joug des managers, le football a fonctionné autrement. Il faut dire qu’il était plus simple d’analyser sur place des rencontres à l’échelle européenne, et a fortiori belge, que de sillonner les States.
Je vais aujourd’hui vous expliquer comment travaillait celui qui fut peut-être le plus grand dirigeant de l’histoire de notre football national : Roger Petit. Je sais, je sais, on lui doit « l’affaire Waterschei ». Mais malheureusement à cette époque, il commençait à souffrir d’une grave maladie qui altérait sa réflexion. Savez-vous toutefois que si on traverse la Meuse pour rejoindre, via une voie rapide, la route du Condroz, c’est à lui qu’on le doit ? Roger Petit voulait en effet relier le stade de Sclessin à l’Académie qu’il a créé bien avant que Robert Louis-Dreyfus n’en fasse le magnifique écrin que l’on connaît. Savez-vous que si l’aéroport de Bierset est désormais ce qu’il est, c’est également en partie parce que Roger Petit a un jour décidé que le Standard devait partir de Liège et y revenir lorsqu’il parcourait l’Europe ?
Pour reparler des transferts, quand un jeune belge lui était proposé, Roger Petit agissait toujours de la même manière. Il envoyait des entraîneurs le voir à l’œuvre. À diverses reprises. Par tous les temps. En déplacement comme à la maison. Si les rapports revenaient concluants, une dernière épreuve devait être franchie. « Monsieur Standard » mandatait des espions afin qu’ils sondent les voisins, les amis, les enseignants. Pour connaître le degré d’instruction des parents, leur comportement social, celui de l’enfant. Seulement après, l’affiliation devenait possible quand tout était revenu conforme.
Le football n’est pas une science exacte
Et pourtant… Comme n’importe quel dirigeant, Roger Petit s’est trompé. Pourquoi ? Simplement parce que le football n’est pas une science exacte. L’humain y tiendra toujours la place la plus importante. Il existe mille raisons qui expliquent l’échec. Ce, et y compris, des choses intimes et inracontables, mais qui freinent ou bousillent une carrière. Alors, les datas, c’est bien, mais si un gars apprend que sa femme le trompe avec un équipier, ou s’il ne s’adapte pas à un nouvel environnement, encore s’il a des dettes de jeu ou, cela arrive, s’il ne parvient pas à se sortir d’une crise existentielle… Oubliez les datas. Ils ne veulent plus rien dire !