Gilbert Bodart dit « le Gil » né le 2 septembre 1962 à Ougrée
dans la province de Liège est un joueur international belge de football, qui
évoluait au poste de gardien de but, avant d'ensuite devenir entraîneur.
Biographie:
Il a joué 470 matches officiels au Standard de Liège, dont 390 en championnat / 8 buts, 60en coupe de Belgique / 5 buts, 20 en coupe d'Europe / 1 but, il se revendique l'héritier du portier Jean-Marie Pfaff et est apparu dans la
série qui lui est consacré: "De Pfaffs".
En club
Fils de Jean Bodart (lui-même également gardien au RFC Liège
et à l'Union Saint-Gilloise), Gilbert fait ses débuts dans le monde du football
enfant (bien qu'il se destinait au départ au tennis), avec le petit club local
de la ville de Verlaine (dans la banlieue de Liège), avant d'entrer en 1976 au
centre de formation du grand club de sa province natale, le Standard de Liège.
Il fait ses débuts avec les pro en 1981, et reste avec le
club liégeois jusqu'en 1996. En 1995, il se classe deuxième au suffrage élisant
le soulier d'or derrière Paul Okon.
En 1996, Bodart rejoint les finalistes de la dernière Coupe
UEFA, à savoir les français des Girondins de Bordeaux, où il ne reste qu'une
saison avec à la clé une 4e place, suffisante pour être élu meilleur gardien de
but du championnat français. Cette saison, il perd également en finale de la
Coupe de la Ligue contre Strasbourg aux tirs au but.
Il retourne l'année suivante au Standard pour une saison
avant de rejoindre l'Italie et le Brescia, ainsi que Ravenne.
En sélection
Il n'est monté sur le terrain que 12 fois en 10 ans en tant
que Diable Rouge, en concurrence avec Michel Preud'homme et Jean-Marie Pfaff,
et étant le plus souvent réserviste (il a donc en tout regardé 88 rencontres
internationales depuis le banc de touche).
Il est notamment deux fois sélectionné par Guy Thys pour
participer aux coupes du monde de 1986 au Mexique et de 1990 en Italie.
Carrière d'entraîneur
Il arrête sa carrière de joueur en 2002 au KSK Beveren pour
commencer comme entraineur au RCS Visé en 2002. Il a également été entraîneur
de La Louvière jusqu'au 21 février 2006. Il a quitté son poste après son
implication dans le scandale des matches truqués.
Il entraîne ensuite Wevelgem City en première provinciale,
n'hésitant pas, exceptionnellement, à remplacer lui-même son gardien blessé. Le
17 juillet 2008, il rejoint le Domaine des grottes de Han sur Lesse pour
intégrer l’équipe marketing en tant que relations publiques. En même temps, il
devient entraîneur d'une autre équipe de première provinciale, la RJ
Rochefortoise.
En mars 2010, il revient au football en acceptant la
proposition d'entraîner l'équipe du village de Limont, alors en troisième
provinciale (P3A, province de Liège). Il entraine ensuite le RFC Tilleur en P1
liégeoise durant la saison 2011-2012. Il est ensuite engagé au RRFC Montegnée
pour la saison 2012-2013. Malheureusement, il sera remercié fin septembre 2012
. Début novembre, le "Gil" retrouve de l'embauche en Hesbaye au sein
du club du RSC Haneffe, voisin de USH Limontoise.
Parcours junior :
1972-1976: Belgique CS Verlaine
1977-1981: Belgique Standard de Liège
Parcours professionnel :
1981-1996: Belgique Standard de Liège 445 Matchs (11 Buts)
1996-1997: France Girondins de Bordeaux 38 Matchs (0 But)
1997-1999: Belgique Standard de Liège 25 Matchs (4 Buts)
1999-2000: Italie Brescia 55 Matchs (0 But)
2000-2001: Italie Ravenne 13 Matchs (0 But)
2001-2002 : Belgique Beveren ( ?) Matchs
( ? But)
Sélections équipe nationale :
1985-1995: 12 Matchs (0But)
Palmarès:
Champion de Belgique : 1982 et 1983 avec le Standard de
Liège
Vice-champion : 1993 et 1995 avec le Standard de Liège
Vainqueur de la Coupe de Belgique :1993 avec le
Standard de Liège
Finaliste de la coupe de Belgique : 1988 et 1989 avec le
Standard de Liège
Vainqueur de la super coupe de Belgique : 1983 avec
le Standard de Liège
Finaliste de la super coupe de Belgique : 1982
Finaliste de la Coupe d'Europe des vainqueurs de coupe :
1981-82 avec le Standard de Liège
Finaliste de la Coupe de la ligue : 1997 avec les Girondins
de Bordeaux
Prix individuel :
Gardien de l'année en 1985, 1986, 1992 et 1995.
Carrière d'entraineur :
2002-2003: Belgique RCS Visé
2003-2004: Belgique KV Ostende
2005: Belgique SC Eendracht Alost
2005-2006: Belgique RAA Louviéroise
2006-2008: Belgique Wevelgem
2008: Belgique RJ Rochefort FC
2010: Belgique USH Limontoise
2010-2012: Belgique RFC Tilleur
2012: Belgique RRFC Montegnée
2012-: Belgique RSC Haneffe
1982
Raymond Goethals avec la nouvelle vague du Standard de Liège, de gauche a droite Pascal Delbroeck, Gilbert Bodart, Etienne Delangre et Tony Englebert
05/05/1984 finale coupe de Belgique La Gantoise - Standard 2-0 après prolongations.
Gilbert Bodart - Michel Collard
Bodart-Geurts-Jelikic
Delangre-Renquin-Bodart-Wintacq
Vainqueur de la coupe de Belgique 1993
1983-1984
Haut de g à : Goethals, Wintacq, Aussems, Daerden, Hrubesh, Meeuws
Milieu de g à : Bourguignon, Jelikic, Hellers, Gründel, Vandersmissen, Delangre, Plessers Semmeling
Bas de g à d : Poel, Tahamata, Preud'homme, Bodart, Delbrouck, Bosman
Prince Philippe-Vandersmissen-Bodart
Equipe National
Prince Laurent-Wauters-Bodart-Wilmots
Gilbert Bodart capte le ballon sous les regards anxieux de Michel Wintacq, Guy Hellers, Michel Renquin et Luc Ernest
Publié le 16 juillet 2012 par bendupuis
Flash-back, retour aux années Goethals. Mon cousin me dit un beau jour qu’il a entendu Raymundo déclarer que le gardien réserviste du Standard, Gilbert Bodart, est aussi bon si pas meilleur que Michel Preud’homme. « Pourquoi ne le fait-il pas jouer alors ?« , me dis-je… Cela ne tardera plus, par la faute de l’Affaire Standard-Waterschei.
Déjà, lors de la finale de la Coupe de Belgique en 1984, il avait repoussé les assauts des joueurs gantois et l’échéance. Sa légende est née pour moi lors de ce match. Les commentaires laudatifs du journaliste de la radio me décrivaient un gardien presque infranchissable, à la mentalité de guerrier. Un digne fils spirituel des Nicolay et Piot. Le pur Rouche, coulé dans le moule maison. Les années qui suivront ne feront qu’accentuer ce sentiment et mon admiration pour le joueur. Car s’il est un homme qui a gagné des dizaines de points pour ses couleurs, c’est bien le Gil’ !
Une forte personnalité. Sa grande gueule, son côté provocateur, cabotin et showman l’érigent en gardien spectaculaire qui n’hésite à se coucher et à rouler sur des ballons anodins. Sclessin aime et vénère ces icônes. Bodart connaît la presse sportive. Il sait l’utiliser et elle le lui rend bien. Bref, un gars qui ne laisse pas indifférent, insensible et qui cultive le don d’enchanter ses fans et d’énerver détracteurs et supporters adverses. Cela lui coûtera cher, notamment au Soulier d’Or et en équipe nationale…
Les souvenirs du Gil’ se bousculent dans ma mémoire. Un livre ne suffirait pas pour tout raconter. ll m’impressionnait sur trois points: ses duels en un contre un, face à l’attaquant adverse, ses réflexes sur sa ligne de but et les pénalties qu’il stoppait. A propos des coups de réparation, il a souvent déclaré qu’il avait un ‘truc’ mais qu’il ne le donnerait qu’à la fin de sa carrière. Titillement médiatique. Je n’y ai jamais vraiment cru et nous attendons toujours ses explications… Je pense surtout qu’il avait un coup d’œil rapide, une détente de félin et une grande capacité à déstabiliser le tireur par un mot, un geste ou tout simplement un regard de tueur à gages.
Novembre 1989. Je suis alors à l’ULB où je poursuis mes études de journalisme. S’offre l’occasion d’écrire un article de style magazine pour le 7e Soir, un supplément du quotidien Le Soir. Je pense à interroger Gilbert Bodart sur ses loisirs. Divine surprise, il accepte. Pour m’éviter un fastidieux déplacement à Liège, il m’invite à l’Holiday In de Diegem où les Rouches sont en retraite avant un match à Anderlecht. Woaw, l’apprenti-scribouillard invité dans le prestigieux hôtel des hommes de Georg Kessler ! Gilbert m’accueille avec un grand sourire dans un salon-bar de l’hôtel. S’engage alors une discussion à bâtons rompus. Le tennis, les destinations de vacances, la bande dessinée… nous évoquons tout cela. Derrière le sportif, se dévoile l’homme chaleureux, accueillant et qui n’a pas hésité à consacrer une heure de son temps, la veille d’un match à Anderlecht, à un étudiant en journalisme. Chapeau.
Son départ du club, quelques mois avant Guy Hellers, marquera pour moi la fin de mon Standard, celui de mes débuts au stade. D’Onofrio, Ivic et sa bande dynamitèrent alors mes statues. Mais que dire de sa descente aux enfers post-carrière ? Démon du jeu, dettes, menaces, magouilles, trahisons, justice, prison. Il faut que tu en sortes, Gil’. Si j’étais chef d’entreprise, je te tendrais la main, malgré ce que tu as commis aux Grottes de Han. Pour tout ce que tu as représenté pour un fan…
https://bendupuis.wordpress.com/2012/07/16/cetait-le-gil/
1997-98
Genaux- Bettagno-Bodart
13/09/1987
Le "Gil" au local du RFCL le lendemain du derby Liégeois, RFCL-Standard 2-2
1985-86 Bodart-Renquin
22-05-2015 Mika Goossens-Gilbert Bodart
25-03-1984 Seraing - Standard 4-5 Michel Preud'homme-Gilbert Bodart
17-10-2015 Gilbert Bodart - Vedran Runje lors de Standard - Westerlo 1-2
28/11/2015 Christian Piot, Gilbert Bodart, Guy Vandersmissen, Asgeir Sigurvinsson
1978
1984
29/05/2016 Gilbert Bodart-Eric Gerets
10/06/2016 Jubilé Gilbert Bodart
Guy Hellers, Robert Waseige, Gilbert Bodart et mini Bodart, Eric Gerets,Michel Renquin