dimanche 26 octobre 2014

Wilfried VAN MOER

Wilfried Van Moer,dit « Le petit général », né le 1er mars 1945 à Beveren et décédé le 24 août 2021 suite à hémorragie cérébrale.
Il a remporté trois fois le soulier d'or (qui récompense le meilleur footballeur belge de l'année) et a représenté l'équipe nationale de Belgique à 57 reprises.




































Biographie:

Wilfried Van Moer débute au KSK Beveren, âgé de 14 ans. À partir de 1964, il joue dans l'équipe première. Il part en 1965 au Royal Antwerp FC où il est repéré par le sélectionneur national: il joue son premier match international avec les Diables Rouges, le 22 octobre 1966, un match amical contre la Suisse (victoire 1-0).

Il est transféré au Standard de Liège en 1968, avec celui ci il joua 230 matchs pour un total de 30 buts, en championnat 170 matchs/ 24 buts, en coupe de Belgique 13 matchs/2 buts, en coupe de la Ligue 10 matchs/3 buts, en coupe d'Europe 14 matchs /1 but. Avec le Standard de Liège il remporta 3 titres nationales consécutives 1969, 1970,1971 et une coupe de la Ligue 1975.

Il continue sa carrière internationale. Mais après avoir disputé la coupe du monde 1970 avec l'équipe nationale, Van Moer, freiné par plusieurs blessures, pense ne pas revenir avec les Diables Rouges.

En 1979, à l'âge de 34 ans il est rappelé par le sélectionneur Guy Thys en vue du Championnat d'Europe 1980. En Italie, il conduira les Diables Rouges jusqu'en finale, battus seulement par la RFA.

Deux ans plus tard, il est présent en Espagne pour le Mundial 1982 (douze ans après sa première coupe du monde) mais, barré par des joueurs comme René Vandereycken ou Ludo Coeck, il ne quitte que rarement le banc.

En club, Van Moer a été sacré trois fois champion de Belgique avec le Standard de Liège, en 1969, 1970 et 19713. Il part en 1975 au KFC Beringen, puis en 1980, au KSK Beveren. Il termine sa carrière au Saint-Trond VV où il devient entraîneur en 1983.

Il dirige ensuite successivement les joueurs du KSK Beveren, du FC Assent et du KFC Diest. En 1995, il devient entraîneur national adjoint aux côtés de Paul Van Himst, puis sélectionneur national à la suite de la démission de Van Himst en avril 1996. L'expérience Van Moer à la tête des Diables Rouges s'arrête très vite, faute de résultats. En janvier 1997, il cède son poste à Georges Leekens, l'entraîneur de Mouscron.






















Carrière:

Parcours junior

1957-1961 : SK Beveren-Waes

Parcours professionnel :

1961/64 SK Beveren-Waes
1965/67 R. Antwerp FC (Prêt)
1967/68 R. Anttwerp FC
1968/76 R. Standard club Liègeois
1976/80 K. Beringen FC
1980/82 SK Beveren-Waes
1982/84 K. Saint-Trond VV

Sélections en équipe nationale :
57 matchs, 9 buts


Équipes entraînées

1982/84 : Saint-Trond VV
1985/87 : FC Assent
1987/88 : SK Beveren-Waes
1988/89 : KFC Diest
1995/96 : Equipe nationale Belgique (adjoint)
1996 : Equipe nationale Belgique

Palmarès:

Champion de Belgique en 1969, 1970 et 1971 avec le Standard de Liège
Vainqueur coupe de Ligue 1975 avec le Standard de Liège
Soulier d'or 1966, 1969 et 1970.





















Champion 1969






















Debout de g à d : Dany Blaise, Nico Dewalque, Louis Pilot, Velco Naumovic, Jean Nicolay, Jean Thissen
Accroupis de g à d : Léon Semmeling , Wilfried Van Moer, Erwin Kostedde, Henri Depireux, Antal Nagy


Champion 1970























Debouts de g à d : Beurlet-Dewalque-Jeck-Pilot-Piot-Thissen
Accroupis de g à d : Semmeling-Van Moer-Kostedde-Depireux-Takac

Champion 1971




















Debouts de g à d : Beurlet, Dewalque, Jeck, Pilot, Piot, Thissen
Accroupis de g à d : Semmeling, Van Moer, Kostedde, Depireux,Takac

Soulier d'or 1966, 1969 et 1970





































Bon comme l’or
Le football, c'est ma vie, je l'ai dans le sang": c'est ce que Wilfried Van Moer déclarait à la presse lors des débuts de sa superbe carrière de footballeur. Le plus célèbre numéro 8 de l'histoire du Standard faisait déjà preuve de cette force de caractère qui lui fut tellement utile au cours de ses exploits. Petit mais teigneux si c'était nécessaire, redoutable battant et gagneur, il ne s'appuyait pas seulement sur une technique hors du commun. "Un joueur ne peut pas miser uniquement sur son talent", disait-il encore. "On n'est plus rien sans une condition physique parfaite. Moi, je souffre sur un terrain. Il faut serrer les dents pour arriver à un bon rendement personnel et collectif. Il convient de se battre dans le bon sens du terme, et celui qui a peur des coups n'est pas épargné par ses adversaires lors d'un match."
Son transfert au Standard, en 1968, défraya la chronique car Roger Petit, le patron du club de Sclessin, avait pris le FC Brugeois de vitesse. Or, le grand club de la Venise du Nord était alors présidé par un certain ... Constant Vanden Stock, les Mauves du Parc Astrid tentèrent leur chance sans conviction car ils avaient le sentiment que leur célèbre ligne médiane, avec Pierre Hanon et Jef jurion, notamment, naviguait sur une mer d'huile. Ils préférèrent se passionner pour le transfert de l'international français Yves Herbet, qui ne trouva cependant jamais ses marques à Bruxelles.
Wilfried Van Moer, quant à lui, n'était pas insensible aux charmes brugeois. Sa femme non plus car le Club lui promit une belle villa à Knokke. Bruges et le Standard se succédèrent chez lui. Un beau jour, il fil même sortir dare-dare la délégation brugeoise par la porte de son jardin car les émissaires liégeois actionnaient la sonnette ... Le président de Deur ne le mit au pied du mur: "Tu iras à Sclessin ou ce sera la D2 avec I' Antwerp ... Il est fort probable que Roger Petit était déjà passé au Bosuil afin de remettre les 6,5 millions du transfert à Eddy Wauters, le numéro 1 anversois. Ce dernier était déjà banquier et il mesurait que c'était un montant-record pour un transfert en Belgique. Les Liégeois n'eurent jamais à s'en mordre les doigts car cette mise se transforma en mille succès.
En 1968, Wilfried Van Moer avait déjà rangé un Soulier d'Or gagné deux ans plus tôt dans son armoire aux trophées. L'homme sortait du lot. Il usa ses premiers studs à Beveren qui, sous son impulsion, sans oublier l'aide de toute une génération spontanée de jeunes talents (Buyl, Janssens, Goossens, Van Genechten, erc.), se propulsa de la Promotion à la D1. Avec ses 168 centimètres sous la toise, Wilfried s'en laissait pas compter. La vie en avait fait un chef de file tranquille.
Il ne regretta jamais son transfert au Standard. Celui qu'Antal Nagy, célèbre buteur d'élite venu des vastes plaines magyares, surnomma un jour "Kitchie" (petit en hongrois), y gagna entre autres choses deux
Souliers d'Or (1969 et 1970) et trois titres nationaux ( 1968-69, 1969-70, 1970-71). Epoque fabuleuse marquée par la classe des joueurs de celle génération. Il passa finalement huit saisons au Standard. Il quitta trop vite Sclessin. C'est un des regrets de sa carrière. Une promesse islandaise venait de mettre le nez à la fenêtre: Asgeir Sigurvinsson. Wilfried Van Moer avait le sentiment que les entraîneurs liégeois ne trouvaient pas la bonne formule tactique pour les unir au centre de la pelouse. Il cherchait de nouvelles motivations et venait d’ouvrir son café, le Wembley, à Hasselt. Roger Petit n'avait pas tellement apprécié cette initiative mais, même s'il avait bien gagné sa vie au Standard, Wilfried Van Moer devait assurer ses arrières. li devint le patron du FC Beringen, qui lut¬tait chaque année pour garder sa place en D1.
Un beau jour, Guy Thys refit appel à lui en équipe nationale alors qu'il avait déjà plus de 34 ans, le coach fédéral cherchait un patron pour sa bande de jeunes loups aux dents longues. Un coup de génie. "Papy Wilfried" donna tout de suite une autre dimension aux Diables Rouges, l'événement eut lieu le 17 novembre 1979, contre le Portugal, à Bruxelles, et Kitchie marqua un but pour célébrer son grand retour en équipe belge. Il fut à la base de la qualification des Belges pour l'Euro 80, où ils perdirent (2-1) la finale à Rome contre l'Allemagne, puis aida les Diables Rouges à se qualifier pour la phase finale du Mondial espagnol, en 1982. Après son séjour à Beringen, Wilfried Van Moer acheva sa carrière de joueur de D1 chez lui, à Beveren, avant de se tourner pour un temps vers le métier d'entraîneur.
Sur sa carte de visite, on notera bien sûr ses 57 sélections en équipe nationale. Cette belle collection aurait du être plus importante si Wilfried Van Moer n'avait pas été victime de quatre fractures de la jambe. La première survint le 13 mai 1972 lors d'un Belgique-Italie quand le sinistre Mario Bertini n'hésita pas à le cisailler. Mauvais souvenir d'une carrière qui fut éclairée par la conquête de trois Souliers d'Or. Trois joueurs se souviennent bien des exploits en or de Wilfried Van Moer: Georges Heylens, Georges Bertoncello et Jean Dockx. Ils évoquent une époque bénie et Kitchie, un joueur pas comme les autres ...
"C'était un footballeur complet", signale Georges Heylens. En 1966, il ne fut pas question d'énorme surprise quand Wilfried Van Moer, sociétaire de l'Antwerp, se paya son premier Soulier d'Or. Mais on s'attendait plutôt au sacre de Raoul Lambert ou de Roger Claessen qui n'arracha jamais ce trophée : incompréhensible. Quand les bulletins de vote furent dépouillés, le classement était le suivant:
2.Raoul Lambert (FC Brugeois):70 points
3.Yves Baré (FC Liégeois):29 points
4.Jan Mulder (Anderlecht):23 points
5.Pierre Hanon (Anderlecht):20 points
6.Georges Heylens (Anderlecht): 19 points
7.Johnny Thio (FC Brugeois): 17 points
8.Roger Claessen (Standard): 14 points
9.Jef Jurion (Anderlecht) et Léon Semmeling (Standard):10 points
"Je ne m'y attendais pas du tout", déclara Wilfried Van Moer. Le meilleur joueur du pays n'en espérait pas tant après avoir joué à peine deux saisons en D1. Il dédia immédiatement ce succès à Harry Game, son entraîneur à l'Antwerp, et à Joseph Jurion, qui l'aida lors de ses débuts en équipe nationale contre la Suisse. Ce bon moment fut assombri par quelques problèmes: une blessure à Beringen, puis une autre lors de son retour à la compétition contre Saint-Trond. Van Moer prit possession de son premier Soulier d'Or avant le derby anversois face au Beerschot. Un quidam lui fit remarquer qu'il avait un pied énorme pour un gars haut comme trois pommes. On lui avait remis très symboliquement le Soulier d'Or de Paul Van Himst, un 45 fillette, en attendant qu'une de ses godasses soit plongée dans un bain de métal précieux ... Georges Heylens a toujours été un très grand admirateur du triple Soulier d'Or.
En 1969, Wilfried Van Moer empoche son deuxième Soulier d'Or. Il ne cache pas son embarras et estime même que Nicolas Dewalque, son équipier au Standard, méritait plus cette distinction que lui. "La commune de Zichem-Zussen-Bolder, où habitait Nico, était tellement sûre de son succès qu'elle avait organisé un programme de festivités!", déclarera un jour V\/ilfried Van Moer. "Pourtant, je l'ai emporté devant Nico avec qui je partageais la même chambre lors des mises au vert du Standard ou des retraites de l'équipe nationale. Il était déçu et je pouvais le comprendre." Ce classement final spectaculaire fut attentivement étudié:
2.Nicolas Dewalque (Standard) 106 points
3.Jean Dockx (Racing White) 81 points
4.Jef Jurion (La Gantoise) 52 points
5.Sylvestre Takac (Standard) 30 points
6.Georget Bertoncello (Sporting Charleroi) 28 points
7.Johan De Vrindt (Anderlecht) et Christian Piot (Standard) 15 points
9.lstvan Sztani (La Gantoise) 14 points
10.Kurt Axelsson (FC Brugeois) 12 points
Un an plus tard, en 1970, Wilfried Van Moer remet le couvert et se paye sans peine son troisième et dernier Soulier d'Or. Il n'est plus attristé par ce gros sentiment de culpabilité à l'égard de Nico Dewalque qui avait assombri son triomphe précédent. Wilfried Van Moer est au somme! de son an el tout le monde admire le classement du Soulier d'Or:
1970
2. Christian Piot (Standard) 175 points
3. Jean Dockx (Racing White) 140 points
4. Nico Dewalque (Standard) 136 points
5. Paul Van Himst (Anderlecht) 73 points
6. Pierre Carteus (FC Brugeois), Jan Mulder (Anderlecht) et Jean Thissen (Standard) 34 points
9. Lothar Emmerich (Beerschot) 31 points
10. Sylvestre Takac (Standard) 30 points

Tout comme en 1969, Jean Dockx termine sur la troisième marche de ce célèbre podium. Le Standard vogue de succès en succès et personne ne peut contester le nouveau triomphe de Kitchie devant son coéquipier et ami Christian Piot.

10. Sylvestre Takac (Standard) 30 points
Tout comme en 1969, Jean Dockx termine sur la troisième marche de ce célèbre podium. Le Standard vogue de succès en succès et personne ne peut contester le nouveau triomphe de Kitchie devant son coéquipier et ami Christian Piot.
Notre gentleman des pelouses ne fut qu'une fois brutale. Mais il avait déjà mis fin à sa carrière de joueur depuis belle lurette. Et c'était verbal. .. Après son passage à la tête de l'équipe nationale, il se réconcilia avec Paul Van Himst. Ces deux gloires du football belge s'étaient unies pour servir les Diables Rouges. D'abord adjoint, Kitchie succéda ensuite à Paul Van Himst. Cet épisode les sépara un temps avant qu'ils ne se retrouvent. Et à l'occasion d'une rencontre mise au point par Foot Magazine. Paul et Wilfried évoquèrent le bon vieux temps. "Si je pouvais recommencer ma carrière, il y a un joueur que je n'hésiterais pas à tuer après l'avoir coupé en deux: Jan Mulder !, lança brutalement Wilfried Van Moer. L'ancien buteur hollandais est devenu journaliste sportif et ses chroniques dans l'édition flamande de Foot Magazine ne passent jamais inaperçues. Le triple Soulier d'Or lui reprochait de l'avoir lâchement tacklé dans ses écrits. La presse quand même ...
Wilfried Van Moer a gagné trois Souliers d’Or.

Georges Heylens, Georget Bertoncello et Jean Dockx s’en souviennent.

Il est né le 1er mai 1945, quinze ans après son frère Roger. Wilfried était le petit dernier, celui qu'on n'attendait plus car sa maman avait déjà 45 ans. Son père avait dépassé le cap de la cinquantaine. Wilfried n'a jamais connu sa sœur, qui fut une des victimes de terribles bombardements nazis. Les avions barrés de croix gammées ratèrent la métropole anversoise et leurs engins de mort s'écrasèrent sur Beveren. Wilfried n’en parle pas souvent, mais il a été marqué au fer rouge par ce drame familial que ses parents évoquaient parfois au coin du feu. Est-ce pour cela qu'il est un grand passionné de livres d'histoire? Il y a tout lieu de le croire. Encore que ce diable de petit homme a toujours un bon gros bouquin à portée de la main. Il dévore toutes les œuvres de Stephen King ou d'Alexandre Soljenitsyne. Etonnant dans un milieu où les joueurs préfèrent taper le carton dès qu'ils peuvent goûter à un moment de détente. Wilfried n'est guère doué pour le poker ou la belote, alors il préfère lire plutôt qu'être plumé comme le plus vulgaire des pigeons.

1966 
1.Wilfried Van Moer (Antwerp):129 points

Georges Heylens: "Wilfried Van Moer et Pierre Hanon sont les deux médians belges qui m'ont le plus impressionné au cours de ma carrière de joueur. Ils n'étaient pas comparables. A Anderlecht, Pierre se distinguait par sa technique, la finesse de son jeu, la précision de tous ses gestes, son génie sur balles arrêtées. Wilfried n'était pas moins fort dans tous ces domaines, mais il ajoutait plus de fanatisme et de puissance physique dans tout ce qu'il entreprenait sur un terrain de football. Ces qualités morales étaient déjà évidentes quand il jouait à l'Antwerp. C'était un lion dans l'entrejeu car il accomplissait son boulot offensif el son job défensif avec le même soin. Le volume de jeu de Wilfried Van Moer était considérable. Cette masse de travail posait des problèmes à tous ses adversaires. C'était un gagneur sans peur ni reproche. Il détenait la toute grande classe européenne."

1969
1.Wilfried Van Moer (Standard) 152 points

Détenteur de la sixième place de ce Soulier d'Or 1969, le gentil Georget Bertoncello était sans aucun doute une des figures les plus populaires du football de la fin des golden sixties. Que ce soit au Mambourg ou à Liège, le Carolo étala une technique au-dessus du lot et était, en quelque sorte. le Rik Coppens wallon. Il avait toujours le mot pour rire et le dribble ou la feinte qui, sur le terrain, suscitaient l'admiration.

Georget Bertoncello : "En 1968•69, le Standard a été sacré champion de Belgique avec cinq points d'avance sur Charleroi. Fameuse saison pour la Wallonie. Les Zèbres méritaient largement leur titre de vice champions. Le Standard avait livré une belle saison et René Hauss avait parfaitement lié la sauce. Les Liégeois comptaient pas mal de vedettes dans leur équipe. Mais un homme a fait la différence à la fin du compte: Wilfried Van Moer. Charleroi avait une magnifique équipe, mais pas une dynamo comme le numéro 8 liégeois. Avec Wilfried Van Moer dans son groupe, Charleroi aurait été sacré champion de Belgique en 1969, pas le Standard! C'était un footballeur exceptionnel. Un talent d'un autre temps pour le football belge où le techniciens de ce poil sont carrément devenus une denrée inexistante. Paul Van Himst el Wilfried Van Moer ont dominé toute leur époque. Je sais de quoi je parle car ce furent aussi les plus belles années de ma carrière. Ce furent deux grands "Messieurs• du football belge et je leur tire encore mon chapeau."
1. Wilfried Van Moer (Standard) 202 points

Jean Dockx : "Wilfried Van Moer était un médian unique. Tout le monde admirait ses qualités individuelles et collectives. Il n’était pas très grand mais il savait mettre le pied afin de se faire respecter. Il travaillait dans tous les secteurs de son équipe. Offensivement, il soutenait ses attaquants mais n'oubliait jamais d'aider Louis Pilot, l'essuie• glace de la grande équipe du Standard. Wilfried avait l'art d'offrir toute son énergie la collectivité. Ses équipiers ne pouvaient que l'imiter car il les emmenait sur les chemins du progrès et de la performance. Il bonifiait sans cesse ceux qui l'entouraient. Kitchie était ambitieux, il ne supportait pas la défaite, mais son tempérament de battant ne l'empêchait pas d'être sportif et correct. A la récupération, ses fameux sliding-tackles étaient exemplaires. Il n'a jamais blessé personne niais on ne l'a pas épargné ... "
Article Standard 100ans de passion

04/05/1969 Standard - Beringen






















1974

1968-69 duel Van Moer-Spronk
































Saison 1973 - 74 Standard - FC Liège 2-1 le 7-10-1973 






















Cajou et Claudy Thompkin tentent d'intervenir devant Silvester Takac . A l'arrière plan Wilfried Van Moer et Osvaldo Lesti


























1973-74























































Debouts de g à d : Dewalque-Bukal-Gerets-Labarbe-Dolmans-Piot
Accroupis de g à d :Henrotay-Sigurvinsson-Van Moer-Lambrichts-Rora

















Wilfried Van Moer-Robert Waseige




















16-02-1970 Charleroi Standard 2-4 (buts de Van Moer, Pilot, Galic, Takac)





















Beurlet, Jeck, Van Moer, Piot et Georget Bertoncello(Charleroi)

2015





























1969





Wilfried Van Moer le 8 novembre 1970 au Stade Fallon avant la rencontre Racing-White - Standard 1-1.
Photo Gilles Maes
























Wilfried Van Moer-Firmin Divet

























































Photo prise au FC Seraing 1976 Piot-Van Himst-Van Moer-Gerets





















05-07-2015 Wilfrid Van Moer lors de la célébration du 90e anniversaire du FC Beringen.
































Van Moer - Hauss































30-07-2015 Standard - FK Željezničar 2-1































Semmeling-Van Buyten-Van Moer

23/02/1975 Standard - Antwerp 2-2 (3-3 ap) 1/4 de finale CdB
Le Standard battu à l'Antwerp 1-0 lors du match replay.
En tribune de g à d : Jean Thissen, Wilfried Van Moer en convalescence suite à une fracture de la jambe et Léo Dolmans 
Derrière Van Moer, Fernand Blaise


03/12/1969 Real Madrid - Standard 2-3























Christian Piot, Nico Dewalque, Wilfried Van Moer


1970 Sylvester Takac - Wilfried Van Moer