Christian Labarbe ancien joueur belge, né le 16 octobre 1951
Christian Labarbe débuta sa carrière professionnel au Standard de Liège et fait sa première apparition dans ce même club en équipe A le 19/09/1971 au Beerschot, victoire du Standard 1-3.
Il porte les couleurs des Rouches durant 246 rencontres officielles, dont 196 en championnat, 22 en Coupe de Belgique, 14 en Coupe d'Europe et 14 en Coupe de la Ligue, avec 15 buts au total.
Carrière :
1971 - 1980 Standard de Liège
1980 - 1981 RSC Charleroi
1981 - 1984 Royal Antwerp FC
1984 - 1985 KSC Hasselt
1986 - 1988 Union Hutoise FC
Palmarès :
Champion avec le Standard de Liège en 1971
Finaliste de la Coupe de Belgique avec le Standard de Liège en 1972 et 1973
Finaliste de la coupe la ligue Pro avec le Standard de Liège en 1974
Vainqueur de la coupe la ligue Pro avec le Standard de Liège en 1975
21/09/1975 SV Waregem - Standard 1-0
Serge Verheyden, Christian Labarbe le buteur Rik Priem et Christian Piot
12/11/1978 Standard -Charleroi 1-1
Labarbe, Wellens
19-09-1971 Beerschot - Standard 1-3
Christian Labarbe - Roger Henrotay
Champion 1971
Debout de g à d : Jacki Beurlet, Nico Dewalque, Louis Pilot, Christian Piot, Léo Dolmans, Christian Labarbe
Accroupis de g à d : Léon Semmeling, Ludo Cvetler, Roger Henrotay.Tommy Svenson, Sylvester Takac
Saison 1971-1972
Christian Labarbe aux prises avec Jan Mulder lors du match Standard - Anderlecht ( victoire du Standard par 4 - 0 ) en arrière plan de g à d Plaskie , Van Moer et Dockx
1973-74
Debouts de g à d : Casamento-Dewalque-Gerets-Labarbe-Dolmans-Piot
Accroupis de g à d : Sigurvinsson-Lambrichts-Van Moer-Henrotay-Rora
12-12-1970 Standard - Crossing 7-1
Debout de g à d :Jacky Beurlet-Johnny Lambricht-Raymond
Creuels-René Mélin-Dany Blaise-Daniel Matty
Accroupis de g à d : Christian Labarbe-Michel
Schillings-Gérard Daels -Jentgès –Guy Denis
1978-1979
Debouts de g à d : Renquin-Riedl-Denier-Garot-Preud'homme
Accroupis de g à d : Wellens-Gerets-De Matos-Labarbe-Sigurvinsson-Graf
Asgeir Sigurvinsson - Christian Labarbe
Asgeir Sigurvinsson - Christian Labarbe lors de Standard-Westerlo 1-2 du 17/10/2015 et par cette défaite le Standard devient dernier au classement
17/10/2015 Eric Gerets - Christian Labarbe
Lozano-Labarbe(Antwerp)
Gerets-Poel-Labarbe
Saison 1973-74
Debouts de g à d Dewalque, Bukal, Gerets, Labarbe, Dolmans, Piot
Accroupis de g à d Henrotay, Sigurvinsson, Van Moer, Lambrichts, Rora
05/03/1978 Standard - Winterslag : 7-0
Debout de g à d : Eric Gerets , Alfred Riedl ,
Philippe Garot , Harald Nickel , Mathy Billen, Michel Preudhomme
Accroupis de g à d : André Gorez , Asgeir Sigurvinsson ,Christian Labarbe, Theo Poel, Helmut Graf
Saison 1976-1977
23/09/2014 Christin Labarbe - Christian Piot
20-11-2014 Jean Thissen - Christian Labarbe
1977-1978
Debouts de g à d : Waseige, Crucifix, Visnyei, Billen, Nickel, Riedl, Sigurvinsson, Piot, Bourguignont (soigneur)
Milieu de g à d : Moreau, Keckes, Plessers, Gorez, Graf
Assis de g à d : Thaeter, Renquin, Labarbe, Poel , Garot
1978-1979
De Matos-Vandersmisen-Frenay-Graf-Garot-Poel-Gerets-Wellens-Sigurvinsson-Preud'homme-Labarbe-Renquin-Marechal-Sciascia-Oenal-Denier-Riedl-Plessers-Beckers
Equipe minime de St Pholien dans les années 1960. Christian Labarbe à droite habillé tout en noir
Dewalque-Labarbe-Jeck-Thissen-Dolmans, Semmeling congratulé pour ses 600 matchs en équipe première par le président du Fc Liège Mr Jules Georges
avec Dave Watson (capitaine MC) Mr Wöhner (arbitre) et Christian Labarbe
1979-1980
Debouts de g à d : Labarbe-Graf-Edstroem-Riedl-Preud'homme-Garot
Accroupis de g à d : Gerets-Voordeckers-Renquin-Poel-Sigurvinsson
1979-1980
25-06-2015 Busines Meeting Christian Labarbe-Michel Renquin-Helmut Graf
1972 Les joueurs du Standard fleuris par le nouveau sponsor Texaco.
On y reconnait Léon Semmeling, Jean Thissen, Léo Dolmans, Christian Labarbe, Léon Jeck, Silvester Takac, Christian Piot
1978-79
Debouts de g à d :Riedl, Garot, Denier,Kostedde, Moreau, Piot, Waseige, Preud'homme, Crucifix, Vandersmissen
Accroupis de g à d : Gerets, Renquin, Wellens, Sigurvinsson, Poel, Labarbe
Claudy Dardenne-Christian Labarbe-Asgeir Sigurvinsson
1977-78 de g à d Harald Nickel-Michel Preud'homme, Christian Labarbe Accroupis Théo Poel
07-02-1976 Anderlecht - Standard 3-0 Christian Labarbe - Christian Piot
Labarbe - Waseige
19-08-1977 Standard - Beveren 3-0 (buts de Nickel-Labarbe-Sigurvinsson) Christian Labarbe faisant le 2-0
2001
1979
Asgeir Sigurvinsson, Christian Labarbe en pleine préparation :D
Christian Labarbe, Sigmundur, Asgeir Sigurvinsson, Ralf Edstroem, Rôbert
12/05/2016 Michel Renquin, Christian Labarbe, Christian Piot
09-03-1975 Anderlecht - Standard 3-0
Van Hismt au sol, Christian Labarbe et Philippe Garot
1974-75
1989
2001 Michel Preud'homme, Christian Labarbe
15/04/2017 Liège Bastogne Liège espoir
Paul Van Himst, Christian Labarbe, Eddy Merckx
Lozano-Labarbe(Antwerp)
Gerets-Poel-Labarbe
Saison 1973-74
Debouts de g à d Dewalque, Bukal, Gerets, Labarbe, Dolmans, Piot
Accroupis de g à d Henrotay, Sigurvinsson, Van Moer, Lambrichts, Rora
05/03/1978 Standard - Winterslag : 7-0
Accroupis de g à d : André Gorez , Asgeir Sigurvinsson ,Christian Labarbe, Theo Poel, Helmut Graf
Saison 1976-1977
Christian Labarbe-André Gorez-Helmut Graf-supporter créateur -Philippe Garot-Asgeir Sigurvinsson
Record du monde de la plus grande écharpe de supporters de club de football.
Elle a 7 m de long et a été mise en vente au cours du match Standard-Anderlecht 1-1 du 21/11/1976
23/09/2014 Christin Labarbe - Christian Piot
20-11-2014 Jean Thissen - Christian Labarbe
1977-1978
Debouts de g à d : Waseige, Crucifix, Visnyei, Billen, Nickel, Riedl, Sigurvinsson, Piot, Bourguignont (soigneur)
Milieu de g à d : Moreau, Keckes, Plessers, Gorez, Graf
Assis de g à d : Thaeter, Renquin, Labarbe, Poel , Garot
1978-1979
De Matos-Vandersmisen-Frenay-Graf-Garot-Poel-Gerets-Wellens-Sigurvinsson-Preud'homme-Labarbe-Renquin-Marechal-Sciascia-Oenal-Denier-Riedl-Plessers-Beckers
Equipe minime de St Pholien dans les années 1960. Christian Labarbe à droite habillé tout en noir
Dewalque-Labarbe-Jeck-Thissen-Dolmans, Semmeling congratulé pour ses 600 matchs en équipe première par le président du Fc Liège Mr Jules Georges
09-04-1978 Standard-Fc Beringen 5-0
But de Harald Nickel avec Christian Labarbe
01-11-1978 Standard-Manchester City 2-0 1/16 finale retour Coupe de l'UEFA avec Dave Watson (capitaine MC) Mr Wöhner (arbitre) et Christian Labarbe
1979-1980
Debouts de g à d : Labarbe-Graf-Edstroem-Riedl-Preud'homme-Garot
Accroupis de g à d : Gerets-Voordeckers-Renquin-Poel-Sigurvinsson
1979-1980
1972 Les joueurs du Standard fleuris par le nouveau sponsor Texaco.
On y reconnait Léon Semmeling, Jean Thissen, Léo Dolmans, Christian Labarbe, Léon Jeck, Silvester Takac, Christian Piot
1978-79
Debouts de g à d :Riedl, Garot, Denier,Kostedde, Moreau, Piot, Waseige, Preud'homme, Crucifix, Vandersmissen
Accroupis de g à d : Gerets, Renquin, Wellens, Sigurvinsson, Poel, Labarbe
Claudy Dardenne-Christian Labarbe-Asgeir Sigurvinsson
1977-78 de g à d Harald Nickel-Michel Preud'homme, Christian Labarbe Accroupis Théo Poel
07-02-1976 Anderlecht - Standard 3-0 Christian Labarbe - Christian Piot
Labarbe - Waseige
19-08-1977 Standard - Beveren 3-0 (buts de Nickel-Labarbe-Sigurvinsson) Christian Labarbe faisant le 2-0
2001
1979
Asgeir Sigurvinsson, Christian Labarbe en pleine préparation :D
Christian Labarbe, Sigmundur, Asgeir Sigurvinsson, Ralf Edstroem, Rôbert
12/05/2016 Michel Renquin, Christian Labarbe, Christian Piot
09-03-1975 Anderlecht - Standard 3-0
Van Hismt au sol, Christian Labarbe et Philippe Garot
1974-75
1989
2001 Michel Preud'homme, Christian Labarbe
15/04/2017 Liège Bastogne Liège espoir
Paul Van Himst, Christian Labarbe, Eddy Merckx
Christan Labarbe : DE LA CHARTREUSE AU VIEUX TERRIL…
Malgré de sérieux problèmes de santé qui lui ont miné la vie l’an dernier, il n’a pas changé d’un poil le bougre. Toujours aussi courtois, affable et gentil, Christian fait plutôt bon genre ou plutôt le gendre idéal. Si parfois la mémoire coince un peu, les souvenirs reviennent à la surface. Il a tout donné pour ce football qui était toute sa vie, repoussant les limites de l’effort jusqu’à s’entrainer trois fois par jour. Aujourd’hui encore, il a énormément de respect pour les entraineurs qu’il a côtoyé, une parfaite reconnaissance pour les dirigeants qu’il a connus. Mais ce grand garçon est surtout un fidèle en Amitié ! Surtout lorsqu’il nous parle de ses Amis, de ses Potes qu’il retrouve toujours avec autant de plaisir qu’au premier jour…
SAINT PHOLIEN, LA CHARTREUSE ET UN CERTAIN… ROGER
Natif de Limerlé, dans la région de Gouvy en Province de Luxembourg, Christian se doutait bien peu qu’un jour
il foulerait la pelouse du stade de Sclessin. Le hasard fait parfois bien les choses. En fait, mon papa travaillait au RTT (Régie des Télégraphes et Téléphones) et il a reçu sa mutation vers Liège. Avec notre famille, nous nous sommes installés à deux pas de la Chartreuse et de la Plaine des Manœuvres. Je te jure que j’en ai vu défiler des ploucs et entendu des « Pan-Pan. Et on voyait aussi souvent remonter un beau grand jeune homme en tenue militaire… Roger Claessen ! J’ai signé ma première carte d’affiliation avec mon frère aîné Yvan à Saint Pholien. J’avais 11 ans, je crois, j’ai joué en minimes avec des garçons de 12 ans. Puis, quand mon copain est monté en Cadets, je suis parti jouer à Fléron, qui à cette époque jouait en Division III. Il y avait d’ailleurs d’excellents joueurs : René Hutmacher, Elio Bianchi ou encore Michel Kevers. Les Présidents étaient Darimont et Delhez, le magasin de meubles ».
il foulerait la pelouse du stade de Sclessin. Le hasard fait parfois bien les choses. En fait, mon papa travaillait au RTT (Régie des Télégraphes et Téléphones) et il a reçu sa mutation vers Liège. Avec notre famille, nous nous sommes installés à deux pas de la Chartreuse et de la Plaine des Manœuvres. Je te jure que j’en ai vu défiler des ploucs et entendu des « Pan-Pan. Et on voyait aussi souvent remonter un beau grand jeune homme en tenue militaire… Roger Claessen ! J’ai signé ma première carte d’affiliation avec mon frère aîné Yvan à Saint Pholien. J’avais 11 ans, je crois, j’ai joué en minimes avec des garçons de 12 ans. Puis, quand mon copain est monté en Cadets, je suis parti jouer à Fléron, qui à cette époque jouait en Division III. Il y avait d’ailleurs d’excellents joueurs : René Hutmacher, Elio Bianchi ou encore Michel Kevers. Les Présidents étaient Darimont et Delhez, le magasin de meubles ».
DIRECTION SCLESSIN ET SON CELEBRE TERRIL
Doué qu’il était pour manier le ballon, Christian n’aura pas fait long feu en Banlieue Nord. Il délaissa sa Plaine des Manœuvres (devenue aujourd’hui le dépôt du TEC) pour franchir deux fois la Meuse et la remonter jusqu’à Sclessin. « Lorsque je suis arrivé au Standard, poursuit Christian, j’ai débuté en Cadets et j’ai suivi toute la filière des équipes d’âge. J’ai eu l’occasion de rencontrer, entre-autre, Gigi Govaerts, Roger Henrotay, Christian Piot, Michel Schillings ou encore Charly Ernotte ».
Et arriva ce fameux 19 septembre 1971 et son premier match en Première ! « Mon meilleur souvenir incontestablement. Si tu te rappelles 1969-1970-1971, les trois titres consécutifs ! Et dit, pour jouer en première il aurait fallu en tuer un (Rires). Tu avais 4 [bêtes] derrières avec Beurlet – Jeck - Dewalque et Thyssen.Nico était le moins dur de la bande, il fallait quand même se les farcir. Au milieu t’avais Pilot et Van Moer qui déroulaient, si tu y ajoute encore Semmeling et Depireux, y avait plus beaucoup de place, hein… Nous avons gagné 1-3 et je ne m’étais pas trop mal débrouillé pour une première. J’ai joué 15-16 matchs la 1ère année plus en Coupe d’Europe aussi, mais je ne suis vraiment devenu titulaire que lorsque Vlatko Markovic est arrivé comme entraineur ».
Et arriva ce fameux 19 septembre 1971 et son premier match en Première ! « Mon meilleur souvenir incontestablement. Si tu te rappelles 1969-1970-1971, les trois titres consécutifs ! Et dit, pour jouer en première il aurait fallu en tuer un (Rires). Tu avais 4 [bêtes] derrières avec Beurlet – Jeck - Dewalque et Thyssen.Nico était le moins dur de la bande, il fallait quand même se les farcir. Au milieu t’avais Pilot et Van Moer qui déroulaient, si tu y ajoute encore Semmeling et Depireux, y avait plus beaucoup de place, hein… Nous avons gagné 1-3 et je ne m’étais pas trop mal débrouillé pour une première. J’ai joué 15-16 matchs la 1ère année plus en Coupe d’Europe aussi, mais je ne suis vraiment devenu titulaire que lorsque Vlatko Markovic est arrivé comme entraineur ».
RENE HAUSS, ERNT HAPPEL ET SURTOUT ROBERT WASEIGE
Lorsqu’on lui demande son avis sur les entraineurs qu’il a connu au Standard, mis à part ….., la plupart lui ont apporté un plus. « Tu sais, j’ai débarqué dans cette équipe championne lors de la troisième saison de René Hauss. Puis comme je l’ai dit plus haut, Markovic est arrivé et il m’a de suite donné ma chance en me titularisant comme demi-défensif. J’ai aussi connu van Der Hart, Leduc, Maurice Lempereur (un intermède), Robert Waseige et Ernst Happel. Très sincèrement, Robert m’a aussi beaucoup apporté tant sur le plan individuel que collectif. La malchance, si on peut dire sans regrets, a voulu que le successeur de Robert, Ernst Happel était un partisan de l’offensive… Il n’avait plus besoin d’un demi-défensif comme moi, on s’est expliqué et j’ai reçu l’autorisation de partir… »
D’ABORD SALUER LE ZEBRE AVANT DE REJOINDRE ANVERS ET… SON ZOO
Une fois la satisfaction du devoir accompli en bords de Meuse, Christian et son ami Gilbert (Gigi) Govaerts prenaient leur valise en direction du Pays de Charleroi et son célèbre Zèbre…
« On avait une fameuse équipe sais-tu, malgré qu’on jouait en Division II. Michel Delire, le papa de l’autre (Rires), Gigi,Charly Jacobs, et un hollandais de Maastricht, un certain Decker. Et les grands débuts d’Alex Czerniatynski. On jouait tous les quinze jours devant 15.000 spectateurs, un public en or qui n’a d’ailleurs pas changé aujourd’hui. On faisait les déplacements de Liège ensemble avec Decker. On se donnait rendez-vous à la Caserne de Vottem. Puis un beau jour, Decker m’a annoncé à la mi-saison qu’il partait jouer en… Indonésie ! C’est un peu la porte à côté de Maastricht, hein…J’avais pourtant signé un contrat de deux ans, mais je me suis rendu compte que ça n’irait pas beaucoup plus loin qu’un an. A la fin de la saison, Alex est parti pour l’Antwerp et j’ai reçu un coup de téléphone de Jef Jurion qui était Manager, avec Eddy Wouters, le président, et Louis Devries. Des gens qui en connaissaient un fameux bout en football et en gestion. Je n’ai pas hésité un instant. Je ne l’ai d’ailleurs jamais regretté ! On avait une équipe terrible : Svilar, Boeckstaens, Herweg, Koekelcoren, Mariman, Ipermans, Leo Van der Elst, Petrovic, Labarbe, Fazekas, Czernia, Cnops et l’entraineur, Dimitri Davidovic. J’y ai passé trois belles années, et joué la Coupe d’Europe, éliminés par le RC Lens… Davidovic est resté 2 ans, puis est arrivé Jean Dockx. Après trois années passée là-bas, ça devenait dur, surtout pour les trajets, je me suis rapproché de Liège en signant à Hasselt en D II ».
« On avait une fameuse équipe sais-tu, malgré qu’on jouait en Division II. Michel Delire, le papa de l’autre (Rires), Gigi,Charly Jacobs, et un hollandais de Maastricht, un certain Decker. Et les grands débuts d’Alex Czerniatynski. On jouait tous les quinze jours devant 15.000 spectateurs, un public en or qui n’a d’ailleurs pas changé aujourd’hui. On faisait les déplacements de Liège ensemble avec Decker. On se donnait rendez-vous à la Caserne de Vottem. Puis un beau jour, Decker m’a annoncé à la mi-saison qu’il partait jouer en… Indonésie ! C’est un peu la porte à côté de Maastricht, hein…J’avais pourtant signé un contrat de deux ans, mais je me suis rendu compte que ça n’irait pas beaucoup plus loin qu’un an. A la fin de la saison, Alex est parti pour l’Antwerp et j’ai reçu un coup de téléphone de Jef Jurion qui était Manager, avec Eddy Wouters, le président, et Louis Devries. Des gens qui en connaissaient un fameux bout en football et en gestion. Je n’ai pas hésité un instant. Je ne l’ai d’ailleurs jamais regretté ! On avait une équipe terrible : Svilar, Boeckstaens, Herweg, Koekelcoren, Mariman, Ipermans, Leo Van der Elst, Petrovic, Labarbe, Fazekas, Czernia, Cnops et l’entraineur, Dimitri Davidovic. J’y ai passé trois belles années, et joué la Coupe d’Europe, éliminés par le RC Lens… Davidovic est resté 2 ans, puis est arrivé Jean Dockx. Après trois années passée là-bas, ça devenait dur, surtout pour les trajets, je me suis rapproché de Liège en signant à Hasselt en D II ».
UN RETOUR A LA MAISON DANS D’AUTRES FONCTIONS
Il fallait bien qu’un jour ou l’autre l’enfant du pays rentre au bercail. « J’ai entrainé les jeunes au Standard pendant quinze ans, j’ai d’abord été l’adjoint d’Ivic (1 an) et de Michel Preudhomme (2 ans). Je m’occupais des Cadets jusqu’aux Espoirs, tandis que le regretté Alain Blondiaux s’occupait des plus jeunes. Tu sais, le Standard c’est un peu comme ma deuxième maison. Même si je me suis absenté quelques années, je serai toujours Rouge et Blanc dans la peau et dans le cœur ! C’est toujours un plaisir d’aller au Stade et d’y rencontrer les amis. Tu sais, j’ai gardé beaucoup de contacts avec mes anciens coéquipiers, mais adversaires d’un jour aussi. Je me souviens quand nous jouions le derby contre Liège, on y allait en voiture, on se garait derrière la tribune et après le match, on allait au Chalet boire un pot… ».
QUELS SOUVENIRS RESTERONT ET LESQUELS S’ENVOLERONT… ?
« Pour être tout à fait honnête, le meilleur restera sans aucun doute mon premier match en équipe première. Tu sais pour moi, fils d’ouvrier, une famille nombreuse à la maison, ce fut un grand bonheur, une grande fierté pour mes parents… Et mon plus mauvais souvenir, ma double fracture tibia-péroné lors du match contre Waregem (1978-1979). J’ai glissé sur le sol gras et me suis encastré sur le pilier de la balustrade en béton ».
Et bien voilà mon cher Christian, le moment est venu d’en terminer, sans oublier de te remercier chaleureusement. Avec ce petit sourire en coin, il nous salue sans oublier d’ajouter : « Oui hein, il ne faut pas le dire mais je me suis un peu bisbrouillé avec ma femme. On a du monde à souper à la maison, je lui ai dit de commencer sans moi... ».
CHRISTIAN,
LA MALADIE TU VAINCRAS, MAIS L’AMITIE TU GARDERAS TOUJOURS…
LA MALADIE TU VAINCRAS, MAIS L’AMITIE TU GARDERAS TOUJOURS…